Cour des miracles

Cour des miracles
Le « grand Coësre ». Gravure extraite du Recueil des plus illustres proverbes divisés en trois livres : le premier contient les proverbes moraux, le second les proverbes joyeux et plaisans, le troisiesme représente la vie des gueux en proverbes, Jacques Lagniet, Paris, 1663.

La Cour des miracles désignait sous l'Ancien Régime des espaces de non-droit composés de quartiers de Paris ainsi nommés car les infirmités des mendiants qui en avaient fait leur lieu de résidence ordinaire y disparaissaient à la nuit tombée, comme par miracle[1].

Venus des campagnes pour y chercher en vain du travail, ou miséreux des villes, les plus défavorisés grossissaient les rangs des Cours des miracles au XVIIe siècle, sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV[2].

Paul Bru en dit :

« Depuis plusieurs siècles, Paris et ses environs étaient infestés d’une foule de vagabonds et de pauvres. La plupart, gens sans aveu, mendiants de profession, tenaient leurs quartiers généraux dans les cours des miracles. On nommait ainsi leurs repaires parce qu’en y entrant ils déposaient le costume de leur rôle. Les aveugles voyaient clair, les paralytiques recouvraient l’usage de leurs membres, les boiteux étaient redressés. Tous les moyens leur semblaient bons pour exciter la compassion des passants (…) Immense vestiaire, en un mot, où s’habillaient et se déshabillaient à cette époque tous les acteurs de cette comédie éternelle que le vol, la prostitution et le meurtre jouent sur le pavé de Paris… [s'ensuit la description de leurs différentes « spécialités »] »

— Histoire de Bicêtre[3]

Sommaire

Territoire

La Cour des miracles par Gustave Doré, illustration de la vision romantico-médiévale dépeinte dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

La plupart des grandes villes possédaient une cour des miracles. Paris en comptait une douzaine :

  • 63, rue du Bac ;
  • Cour Brissel, rue de la Mortellerie (une partie de l’actuelle rue du Temple) ;
  • Cour de la Jussienne, dans la rue du même nom ;
  • Rue de Reuilly ;
  • Rue des Tournelles et rue Jean Beausire ;
  • Rue de l’Échelle ;
  • Deux autres près de la porte Saint-Denis, sur une « butte aux gravois » ;
  • La Grande Cour des miracles, Fief d’Alby, entre la rue du Caire et la rue Réaumur, dans l’actuel IIe arrondissement.

C'est à cette dernière, la plus célèbre de toutes, que Victor Hugo fait référence dans Notre-Dame de Paris[4]. Prenant des libertés avec l'histoire afin de nourrir sa vision « romantico-médiévale », l'écrivain situe la Cour des miracles au XVe siècle, à la fin du règne de Louis XI[5]. Hugo a néanmoins puisé ses sources dans les descriptions d'Henri Sauval, elles-mêmes reprises en partie du Jargon ou Langage de l'Argot reformé, livret populaire facétieux écrit vers 1630 par Ollivier Chereau, de Tours. Selon les descriptions carnavalesques de cet auteur, les mendiants membres de l'Argot (corporation des gueux), qui étaient hiérarchisés et parfaitement organisés, avaient des lois, une langue. Ils allèrent jusqu’à élire un roi des argotiers. Celui-ci s’appelait « le grand Coësre » ou « roi de Thunes »[6]. Ce roi commandait à tous les mendiants de France. Les mendiants de chaque province obéissaient aux « cagous », c’est- à-dire aux lieutenants du grand Coësre ; c’étaient eux qui instruisaient les mendiants débutant dans le métier. Au-dessous de ceux-ci venaient, dans la hiérarchie, les « archissupots », qui étaient les savants du royaume des mendiants. C’étaient pour la plupart d’anciens étudiants ; ils enseignaient l’argot aux mendiants nouveaux venus dans l’association et jouissaient du privilège de ne payer aucun impôt au grand Coësre.

Composée de trois places successives communiquant par des boyaux, l'endroit était si dangereux que les « lapins-ferrés » (les soldats du guet) n’osaient pas y entrer.

En 1630, sous Louis XIII, lorsqu'on voulut y percer une rue qui traverserait la grande Cour des miracles de part en part, les maçons furent assassinés avant d’avoir pu faire aboutir le projet.

Les différents mendiants et voleurs

Jacques Callot : Les Gueux - Le Mendiant à la jambe de bois (1622). Une vision plus réaliste des mendiants de l'époque, par un artiste contemporain de la Cour des miracles.

Selon Sauval, qui reprend une édition postérieure du texte d'Ollivier Chereau en le trahissant, les mendiants et voleurs étaient répartis en un certain nombre de catégories :

  • Les « narquois » ou « drilles » : faux soldats simulant des mutilations reçues au service du roi.
  • Les « rifodés » : fausses victimes du feu du ciel.
  • Les « malingreux » : faux malades.
  • Les « francs mitoux » : faux malades simulant des crises d’épilepsie.
  • Les « piètres » : faux estropiés.
  • Les « marfaux » ou « marjauds » : souteneurs.
  • Les « mercandiers » : faux marchands ruinés par les guerres, par le feu, ou par d’autres accidents. Allaient d’ordinaire par deux.
  • Les « capons » : chargés de mendier dans les cabarets et dans les lieux publics et de rassemblement, ils poussaient les passants au jeu auprès de quelques camarades à qui ils servaient de compères.
  • Les « courtauds de Boutange » : mendiants qui n’avaient le droit de mendier que pendant l’hiver.
  • Les « millards » : voleurs à la tire de provisions. C’étaient les pourvoyeurs de la société.
  • Les « orphelins » : jeunes garçons presque nus, chargés de paraître gelés et trembler de froid, même en été.
  • Les « hubains » : porteurs d’un certificat constatant qu’ils avaient été guéris de la rage par l’intercession de saint Hubert.
  • Les « prostituées »
  • Le « ragot » : chef de la pègre sous Henri II.
  • Le « chef-coësre » : chef de la pègre.
  • Les « cagoux » ou Ducs : lieutenants du chef-coësre.
  • Les « coquillards » : faux pèlerins arborant une coquille Saint-Jacques.

Tout le monde ne pouvait être coupeur de bourse : pour être admis dans cette profession, il fallait faire deux chefs-d’œuvre en présence des « Maîtres ». Sauval raconte en quoi consistaient ces deux chefs-d’œuvre :

« Le jour pris pour le premier on attache au plancher et aux solives d’une chambre une corde bien bandée où il y a des grelots avec une bourse, et il faut que celui qui veut passer maitre, ayant le pied droit sur une assiette posée an bas de la corde, et tournant à l’entour le pied gauche, et le corps en l’air, coupe la bourse sans balancer le corps et sans faire sonner les grelots ; s’il y manque en la moindre chose, on le roue de coups ; s’il n’y manque pas, on le reçoit maître. Les jours suivants on le bat, autant que s’il y avoit manqué afin de l’endurcir aux coups et on continue de le battre jusqu’à ce qu’il soit devenu insensible. Alors, pour faire un second chef-d’œuvre, ses compagnons le conduisent à quelque lieu grand et public, comme par exemple, le cimetière Saint-Innocent. S’ils y voient une femme à genoux aux pieds de la Vierge ayant sa bourse pendue au côté, ou une autre personne avec une bourse aisée à couper, ou quelque chose semblable facile à dérober, ils lui commandent de faire ce vol en leur présence et à la vue de tout le monde. À peine est-il parti, qu’ils disent aux passants en le montrant au doigt : « Voilà un coupeur de bourses qui va voler cette personne ». À cet avis, chacun s’arrête et le regarde sans faire démonstration de rien. À peine a-t-il fait le vol, que les passants et les délateurs le prennent, l’injurient, le battent, l’assomment sans qu’il ose déclarer ses compagnons ni même faire semblant de les connaître. Cependant, force gens s’assemblent et s’avancent pour voir ou pour apprendre ce qui se passe. Ce malheureux et ses camarades les pressent, les fouillent, coupent leurs bourses, sondent leurs poches et faisant plus de bruit que tous les passants ensemble, tirent subtilement de leurs mains leur nouveau maître et se sauvent avec lui et avec leurs vols. »

— Sauval, La Cour des miracles

Disparition des cours des miracles

Gabriel-Nicolas de la Reynie (1625-1709), gravure d'après Pierre Mignard.

On disait que voleurs et mendiants s’étaient organisés en une société secrète fort stricte, et donc représentaient un danger croissant pour le pouvoir royal. C'était certainement l'expression de l'époque du fantasme du « Roi des voleurs », qui perdure depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours (« La Mafia »). Mais il est certain qu'ils perturbaient gravement la vie à Paris, où le roi résidait encore. Sauval, dans Histoire et recherche des Antiquités de la ville de Paris (1660) dit du Fief d'Alby : « On m'a assuré qu'en cette cour habitaient plus de cinq-cent familles », donc certainement 3 000 à 5 000 hommes adultes.

À partir de 1660, après plusieurs crimes particulièrement horribles, plusieurs tentatives pour réduire les cours des miracles furent des échecs.

Le 15 mars 1667, par l'édit de Saint-Germain-en-Laye, Louis XIV a créé la charge de lieutenant de police de Paris et l'a confié à Gabriel Nicolas de La Reynie. Au printemps 1668, après avoir unifié et réorganisé les forces de police de la ville, celui-ci aurait envoyé successivement trois commissaires dans le Fief d'Alby. Tous furent repoussés. La Reynie s'y serait rendu alors personnellement, faisant ouvrir six brèches dans l'enceinte de Charles V et y disposant ses maigres forces de façon à faire croire qu'elles étaient les premiers rangs de troupes plus nombreuses. Le lieutenant de police se serait ensuite avancé seul sur la place en annonçant avec un porte-voix que le Roi ordonnait l'évacuation du lieu et que « les douze derniers seraient pendus ou envoyés aux galères », ce qui provoqua la fuite générale des truands[7].

Il s’employa ensuite avec hardiesse à réduire les autres centres de délinquance : maisons rasées et envoi aux galères de 60 000 truands marqués au fer rouge. (nota : ce chiffre se rapporte aux 30 années de fonction de La Reynie et est probablement exagéré). Parallèlement, une politique d’enfermement systématique dans les établissements de l’Hôpital général fut menée. Toutefois, petit à petit, voleurs et mendiants reprirent possession des lieux.

À partir de 1750, le système répressif perdit du terrain au profit d’une démarche des hygiénistes et des médecins.

Le 21 août 1784, un édit royal ordonna la destruction totale de toutes les masures du Fief d’Alby pour y établir un marché des marées. Mais le lieu avait si mauvaise réputation que les mareyeurs refusèrent de s’y installer. Le lieu fut investi par les forgerons (d’où le nom de « rue de la Forge »). On lit parfois que le nom du boulevard et du Quartier de Bonne-Nouvelle viennent de ce que les Parisiens se réjouirent de cette « bonne nouvelle », mais en réalité il vient de l'église Notre-Dame de Bonne Nouvelle, dont la première version fut consacrée en 1551 sous ce nom (qui se réfère à l'Annonciation).

Les « rues de la Grande-Truanderie » et « de la Petite-Truanderie » (entre le boulevard de Sébastopol et le Forum des Halles) perpétuent le souvenir des cours des miracles.

Notes et références

  1. Un mémoire de 1617 sur « les pauvres que l'on dit enfermez » mentionne une place parisienne « vulgairement appelée la cour des Miracles », située derrière le couvent des Filles-Dieu « au bas du rempart d'entre les portes Sainct-Denis et Montmartre, où on les [les gueux] voyoit ordinairement le soir, tout l'esté, danser, jouer et rire, et se donner du bon temps : ceste place ainsi nommée à cause que lesdits gueux ne se trouvoient boiteux et ulcérez que hors icelle. » dans L. Cimber et Félix Danjou, Archives curieuses de l'histoire de France, depuis Louis XI jusqu'à Louis XVIII, ou Collection de pièces rares et intéressantes, telles que chroniques, mémoires, pamphlets, lettres, vies, procès... : ouvrage destiné à servir de complément aux collections Guizot, Buchon, Petitot et Leber, tome 15, Paris, 1837, p. 250-251.
  2. D'après Alfred Franklin (Les anciens plans de Paris, notices historiques et topographiques, Paris, 1878), l'appellation « Cour des miracles » n'apparaît pas sur les plans topographiques parisiens antérieurs au XVIIe siècle tandis qu'elle est bien indiquée sur les plans de Jacques Gomboust (1652) et de Jean Boisseau (1654) (cité par Bronisław Geremek dans Les Fils de Caïn. L'image des pauvres et des vagabonds dans la littérature européenne). Quant à la première description de la grande « Cour des miracles », elle a été relevée dans Le Carabinage et matoiserie soldatesque (Paris, 1616), une farce de Drachir d'Amorny alias Richard de Romany (cité par Erik von Kraemer, Le type du faux mendiant dans les littératures romanes depuis le Moyen Âge jusqu'au XVIIIe siècle, 1944, p. 264).
  3. Paul Bru, Histoire de Bicêtre (hospice, prison, asile) : d'après des documents historiques, préf. M. le Dr Bourneville, Chap II, « Les mendiants », Hôpital Général, p. 15-6.
  4. Afin de sauver la vie de Pierre Gringoire égaré dans la Cour des miracles et bien près d'être pendu par les sinistres gueux qui la peuplent, la bohémienne Esmeralda épouse le poète une nuit de janvier 1482.
  5. André Rigaud affirme que « pour se représenter la cour des Miracles telle qu'elle a existé, il faut d'abord faire abstraction de l'image reflétée par le miroir déformant du romantisme, et balayer de sa mémoire les différentes moutures de Notre-Dame de Paris que le cinéma nous a données. Il faut surtout s'efforcer de chasser de sa pensée les mots Moyen Âge. » (Paris, ses rues et ses fantômes. La vraie cour des Miracles, Berger-Levrault, 1972, p. 234). Voir également Maria Ley-Deutsch, Le gueux chez Victor Hugo, Paris, Librairie E. Droz, Bibliothèque de la Fondation Victor Hugo, 1936.
  6. Le nom d’un mendiant qui avait été « grand Coësre » pendant trois ans ; ce gueux célèbre se faisait promener dans une charrette tirée par deux grands chiens ; il mourut sur la roue à Bordeaux (Ribton Turner, A history of vagrants and Vagrancy, p. 519, note 1, d'après le texte d'Ollivier Chereau).
  7. Dans son article « La "Monarchie d'argot" entre le mythe et l'histoire » (1979), Roger Chartier souligne que « le fait est moins connu qu'il ne semble puisque le récit « canonique » de la scène, copié d'historien en historien, remonte à une description donnée malheureusement sans référence par H. Raisson en 1844. » (Horace Raisson se contente d'évoquer comme source « une correspondance du temps, demeurée jusqu'à ce jour inédite »). Dans une note de son article, Roger Chartier établit ainsi la chaîne des emprunts : « H. RAISSON, la Police de Paris 1667-1844, Paris, 1844, pp. 39-42 ; P. CLEMENT, la Police sous Louis XIV, Paris, 1866, pp. 134-135 ; M. CHASSAIGNE, la Lieutenance générale de police à Paris, Paris, 1906, p. 52 ; enfin, le plus que médiocre C. DUPILLE, Histoire de la Cour des Miracles, Paris, 1971, pp. 189-192. ». L'anecdote de la dispersion de la Cour des miracles par La Reynie en personne a également été reprise sans vérification par R. CHESNAIS, SDF, truands et assassins dans le Paris du Roi-Soleil, Paris, 1998, réédité sous le titre Crimes, fastes et misères dans le Paris du Roi-Soleil, Paris, 2008, p. 157-167.

Bibliographie

  • Ollivier Chereau, Le Jargon ou Langage de l'Argot reformé, édition critique annotée et commentée à partir des éditions lyonnaises complètes (1630, 1632, 1634) avec des documents complémentaires et un dictionnaire-glossaire du jargon du livret par Denis Delaplace, Paris, Honoré Champion, collection « Textes de la Renaissance », 2008.
  • Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, 3 tomes, Charles Moette et Jacques Chardon, 1724.
  • L. Cimber et Félix Danjou, Archives curieuses de l'histoire de France, depuis Louis XI jusqu'à Louis XVIII, ou Collection de pièces rares et intéressantes, telles que chroniques, mémoires, pamphlets, lettres, vies, procès... : ouvrage destiné à servir de complément aux collections Guizot, Buchon, Petitot et Leber, tome 15, Paris, 1837, p. 243-270.
  • Lazare Sainéan, Les sources de l’argot ancien. Tome premier. Des origines à la fin du XVIIIe siècle, Paris, Librairie ancienne Honoré et Édouard Champion Éditeurs, 1912. Réédition (fac-similé) : Genève, Slatkine, 1973.
  • Michel Aubouin, Arnaud Teyssier, Jean Tulard (dir.), Histoire et Dictionnaire de la police du Moyen Âge à nos jours, Robert Laffont, collection « Bouquins », 2005.
  • Roger Chartier :
    • « Les élites et les gueux. Quelques représentations (XVIe-XVIIe siècles) » in Revue d'histoire moderne et contemporaine, juillet-septembre 1974, « Marginalités et criminalité à l'époque moderne », p. 376-388.
    • « La "Monarchie d'argot" entre le mythe et l'histoire » in Les marginaux et les exclus dans l'histoire, Cahiers Jussieu n° 5, Université Paris 7, Christian Bourgois Éditeur, collection « 10/18 », 1979, p. 275-311.
    • Figures de la gueuserie, textes présentés par Roger Chartier, Montalba, collection « Bibliothèque bleue », 1982, 448 p.
  • Robert Chesnais, SDF, truands et assassins dans le Paris du Roi-Soleil, Paris, L'Esprit frappeur, 1998. Réédition augmentée sous le titre Crimes, fastes et misères dans le Paris du Roi-Soleil, Paris, Éditions Nautilus, 2008, p. 157-167.
  • Pierre Clément, La police sous Louis XIV, Paris, Librairie académique Didier & Cie, 1866, p. 134-135.
  • Chantal Dupille, Histoire de la Cour des Miracles, Paris, éditions Hachette, 1971, 215 p.
  • Bronisław Geremek, Les Fils de Caïn. L'image des pauvres et des vagabonds dans la littérature européenne, Flammarion, 1991.
  • Erik von Kraemer, Le type du faux mendiant dans les littératures romanes depuis le Moyen Âge jusqu'au XVIIIe siècle, Helsingfors, « Societas Scientiarum Fennica [Société scientifique de Finlande], Commentationes Humanarum Litterarum », XIII, 6, 1944.
  • Eric Le Nabour, La Reynie, le policier de Louis XIV, Perrin, 1991.
  • Horace Raisson, Histoire de la Police de Paris 1667-1844, Paris, B. Dusillion Éditeur, 1844, p. 39-42.
  • André Rigaud, Paris, ses rues et ses fantômes. La vraie cour des Miracles, Berger-Levrault, 1972, p. 231-326.
  • Jacques Saint-Germain, La Reynie et la police au grand siècle d'après de nombreux documents inédits, Paris, Hachette, 1962.
  • « Plongée dans la cour des Miracles » in Historia, n° 737, mai 2008.

Voir aussi

Articles connexes

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