- Communauté d'agglomération de Metz Métropole
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Communauté d'agglomération de Metz-Métropole
Metz Métropole Administration Pays France Région Lorraine Département Moselle Forme d'intercommunalité Communauté d'agglomération Date de création 2002 Président Jean-Luc Bohl Site internet http://www.metzmetropole.fr/ Siège Metz Statistiques Superficie 277 km² Population 230 334 hab. (1999) Densité 795 hab./km² Subdivisions Communes 40 La communauté d'agglomération Metz-Métropole est une structure intercommunale du département de la Moselle et centrée sur Metz.
Sommaire
Histoire
La 30 janvier 1975, la première structure de coopération intercommunale qui s'organisa autour de Metz fut le District de l'agglomération messine, qui comptait à l'origine huit communes : Le Ban-Saint-Martin, Metz, Montigny-lès-Metz, Moulins-lès-Metz, Longeville-lès-Metz, Saint-Julien-lès-Metz, Marly et Vantoux. Le District se dote de deux compétences principales : transports en commun et service de lutte contre l’incendie. De 1995 à 2001, le District étend son périmètre avec l’ajout des communes de Cuvry en juillet 1996 et La Maxe en octobre 1998 ; il se dote de nouvelles compétences et passe à une fiscalité propre. En 1999, des études et réflexions sont faites pour faire évoluer le District en une autre forme d’établissement public de coopération intercommunale. Contraint par la nouvelle législation à se transformer, il est devenu le 1er janvier 2002 une communauté d'agglomération baptisée « Metz Métropole » (également « CA2M » à l'origine), que dix-huit autres communes ont rejointe : Amanvillers, Ars-Laquenexy, Augny, Chieulles, Coin-lès-Cuvry, Coin-sur-Seille, Jussy, Lessy, Lorry-les-Metz, Mey, Noisseville, Nouilly, Plappeville, Sainte-Ruffine, Saulny, Scy-Chazelles, Vaux et Woippy. De nouvelles extensions ont porté le nombre des membres à trente-cinq en janvier 2003 avec Châtel-Saint-Germain, Gravelotte, Pouilly, Pournoy-la-Chétive, Rozérieulles, Vany et Vernéville, trente-sept en janvier 2004 avec Laquenexy et Saint-Privat-la-Montagne, trente-huit janvier en 2006 avec Ars-sur-Moselle et quarante en 2007 avec Féy et Marieulles[1].
Le 15 avril 2008, Jean-Luc Bohl, maire de Montigny-lès-Metz succède à Jean-Marie Rausch à la présidence de la communauté d’agglomération. Son élection par 88 voix contre 80 face au maire socialiste de Metz, Dominique Gros est relativement inattendue. Le 17 juin 2009, l'organisme se renomme en Metz-Métropole, avec une nouvelle identité.
Fonctionnement
Le conseil de communauté compte 170 membres, dont un président et 48 vice-présidents. Chaque commune dispose d'au moins deux conseillers. Tous les conseillers municipaux de la ville de Metz, au nombre de 55, font partie du conseil de communauté[2].
Chacun des maires de chaque commune de l'intercommunalité est vice président d'office de la communauté d'agglomération, et à ce titre perçoit des indemnités égales, quelle que soit la taille de sa commune d'élection. Le nombre pléthorique de vice-présidents, surnommés par dérision « armée metzicaine », est contesté ce qui a amené le président Jean-Luc Bohl à engager une réforme en cours de la gouvernance[3].
Composition
La communauté d'agglomération de Metz-Métropole regroupe quarante communes :
- Amanvillers (depuis janvier 2002)
- Ars-Laquenexy (depuis janvier 2002)
- Ars-sur-Moselle (depuis janvier 2005)
- Augny (depuis janvier 2002)
- Le Ban-Saint-Martin (depuis janvier 1975)
- Châtel-Saint-Germain (depuis janvier 2003)
- Chieulles (depuis janvier 2002)
- Coin-lès-Cuvry (depuis janvier 2002)
- Coin-sur-Seille (depuis janvier 2002)
- Cuvry (depuis juillet 1996)
- Féy (depuis janvier 2007)
- Gravelotte (depuis janvier 2003)
- Jussy (depuis janvier 2002)
- Laquenexy (depuis janvier 2004)
- Lessy (depuis janvier 2002)
- Longeville-lès-Metz (depuis janvier 1975)
- Lorry-lès-Metz (depuis janvier 2002)
- Marieulles (depuis janvier 2007)
- Marly (depuis janvier 1975)
- La Maxe (depuis octobre 1998)
- Metz (depuis janvier 1975)
- Mey (depuis janvier 2002)
- Montigny-lès-Metz (depuis janvier 1975)
- Moulins-lès-Metz (depuis janvier 1975)
- Noisseville (depuis janvier 2002)
- Nouilly (depuis janvier 2002)
- Plappeville (depuis janvier 2002)
- Pouilly (depuis janvier 2003)
- Pournoy-la-Chétive (depuis janvier 2003)
- Rozérieulles (depuis janvier 2003)
- Saint-Julien-lès-Metz (depuis janvier 1975)
- Sainte-Ruffine (depuis janvier 2002)
- Saint-Privat-la-Montagne (depuis janvier 2004)
- Saulny (depuis janvier 2002)
- Scy-Chazelles (depuis janvier 2002)
- Vantoux (depuis janvier 1975)
- Vany (depuis janvier 2003)
- Vaux (depuis janvier 2002)
- Vernéville (depuis janvier 2003)
- Woippy (depuis janvier 2002)
Grands projets
Cinq projets d’envergure s'inscrivent dans une démarche d'évolution et d'amélioration de Metz-Métropole :
- le site de Mercy, au sud-est de la ville sous le quartier de La Grange-aux-Bois : un site de 58 ha accueillera d’ici 2011 le futur centre hospitalier régional de Metz-Thionville (12 ha), une maternité (3 ha) et une zone d'activité mixte (43 ha)[4] ;
- le projet de transport en commun en site propre Met qui reliera notamment le site de Mercy au centre ville ;
- le projet d’aménagement et rénovation du site du mont Saint-Quentin[5] ;
Centre Pompidou-Metz et quartier de l’Amphithéâtre
Prenant le relais de la ville de Metz, Metz-Métropole est maître d'ouvrage depuis 2005 du plus vieil et du plus ambitieux projet d’urbanisme de la ville. L’aménagement du nouveau quartier, situé là où se situait à l'époque un des plus grands amphithéâtres romains, entre la gare et le plateau piétonnier du centre-ville, est confié à la SAREMM (Société d’aménagement et de restauration de Metz-Métropole). Le Centre Pompidou-Metz dont l'ouverture est prévue pour 2010 fait partie intégrante du futur quartier. Le reste du chantier intègre un haut niveau d’exigence architecturale et environnementale qui s'inscrit dans la philosophie mise en pratique depuis plus de 30 ans dans la cité pionnière de l’urbanisme écologique. Le site qui offre 38 hectares de réserve foncière, dont 10 occupés par la partie nord du parc de la Seille, est un futur pôle d’activités économiques et culturelles ; il a déjà séduit d’importants investisseurs internationaux[6].
Depuis 2006, des fouilles archéologiques préventives sur le chantier, réalisées par l’INRAP, ont mis en valeur un quartier gallo-romain développé autour de l’amphithéâtre. Une rue secondaire bordée de trottoirs sur près de 75 m a été mise au jour et témoigne d’une vie artisanale développée. Des traces de bâtiments et d’activité ont été dégagées par les archéologues : restes de pièces chauffées par le sol (hypocauste), décoration (stuc, marbres), objets de la vie quotidienne (assiettes complètes, tessons de verre, peignes en os…)[7].
Notes et références
- ↑ CA2M – Historique
- ↑ Le conseil de communauté et le bureau sur le site officiel.
- ↑ Nicolas Bastuck, Le Monde du 1er septembre 2009.
- ↑ CA2M Projet du site de Mercy.
- ↑ CA2M — Le site du mont Saint-Quentin.
- ↑ http://www.ca2m.com/site/medias/_pdfs/ZAC/fiche_QDA_07.pdf
- ↑ CA2M — Les fouilles du quartier de l'Amphithéâtre.
Lien externe
Les 40 communes de la communauté d'agglomération de Metz-Métropole Amanvillers • Ars-Laquenexy • Ars-sur-Moselle • Augny • Le Ban-Saint-Martin • Châtel-Saint-Germain • Chieulles • Coin-lès-Cuvry • Coin-sur-Seille • Cuvry • Féy • Gravelotte • Jussy • Laquenexy • Lessy • Longeville-lès-Metz • Lorry-lès-Metz • Marieulles • Marly • La Maxe • Metz • Mey • Montigny-lès-Metz • Moulins-lès-Metz • Noisseville • Nouilly • Plappeville • Pouilly • Pournoy-la-Chétive • Rozérieulles • Saint-Julien-lès-Metz • Sainte-Ruffine • Saint-Privat-la-Montagne • Saulny • Scy-Chazelles • Vantoux • Vany • Vaux • Vernéville • Woippy
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