- Amphitheatre de Metz
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Amphithéâtre de Metz
Amphithéâtre de Metz Lieu de construction Divodurum Mediomatricorum
(Gaule belgique)Date de construction Ier siècle Sous le règne de Auguste ou Vespasien Dimensions externes 158 m * 124 m * 35 m Dimensions de l'arène 65 m * 41 m Capacité 25 000 places (*) Liste des amphithéâtres romains Série Rome antique L’amphithéâtre de Metz, dit « le grand amphithéâtre », est construit vers la fin du Ier siècle dans le quartier des basiliques de Divodurum Mediomatricorum en Gaule belgique, aujourd’hui quartier du Sablon de Metz. Il était le plus grand amphithéâtre édifié en Gaule romaine et l’un des dix plus grands amphithéâtres construits par les Romains.
Sommaire
Description
Semblable aux arènes de Vérone dans sa construction, l’édifice mesurait 158 mètres de long pour 124 mètres de large et 35 mètres de hauteur. L’arène était de 65 mètres de grand axe et de 41 mètres de petit axe. D’après les restes de l’enceinte et les murs retrouvés en 1902 pendant les travaux de construction de la gare, l’édifice possédait 76 arcades et une série de 50 gradins. Il avait trois étages d’arcades superposées, soit une hauteur approximative de trente mètres de haut pour la façade. On estime qu’il possédait quelques 25 000 places[1].
Histoire
La légende attribue l’honneur de sa construction à un chevalier Troyen nommé Arenus, Jean le Châtelain attribue sa fondation et son inauguration à l’empereur Auguste lui-même mais des indices laissent penser que ce fut sous le règne de l’empereur Vespasien par des éléments de la 21e légion
Sous les ordres de Végésonius, un magistrat médiomatrice qui a obtenu l’autorisation de latiniser son nom, on peut estimer à 6 000 hommes de cette légion, le nombre de centurions, soldats, vexillaires et auxiliaires qui furent affectés à l’extraction des pierres, dites « grandes oolithes blanches » des carrières de Norroy, près de Pont-à-Mousson, qui servirent d’ailleurs également à la construction de l’aqueduc de Gorze à Metz[1].
En 1300, l’amphithéâtre figure sur le sceau de l’abbaye Saint-Clément[2]. Une gravure de Chastillon de 1614 montre l’édifice en ruine ainsi qu’un plan de 1736[3].
Il fut progressivement ruiné par le pillage de ses pierres qui servirent sans doute à la construction de la muraille romaine et de divers édifices de la ville. Ses fondations, mises à jour lors des fouilles de 1902, reposent toujours sous le carrefour de la rue aux Arènes et du passage de l’amphithéâtre. Quelques éléments alors exhumés sont exposés aux musées de Metz.
Notes et références
- ↑ a et b Roland Hanen, Le grand amphithéâtre de Metz
- ↑ Jean-François Huguenin, Philippe de Vigneulles, Jean Aubrion, St. Thiébault et Praillon, Les Chroniques de la ville de Metz : 900-1552, Typ. de S. Lamort, 1838, 896 p., p. 36
- ↑ Jean-François Huguenin, Philippe de Vigneulles, Jean Aubrion, St. Thiébault et Praillon, Les Chroniques de la ville de Metz : 900-1552, Typ. de S. Lamort, 1838, 896 p., p. iv.
Voir aussi
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