- Chenay-le-Châtel
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Chenay-le-Châtel Administration Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire Arrondissement Charolles Canton Marcigny Code commune 71123 Code postal 71340 Maire
Mandat en coursIntercommunalité Communauté de communes du Canton de Marcigny Démographie Population 397 hab. (2007) Densité 12 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 267 m — maxi. 344 m Superficie 32,14 km2 Chenay-le-Châtel est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.Nommée " Canato ", en 1164.
Sommaire
Géographie
Chenay-le-Châtel fait partie du Brionnais. Terres d'embouche, un peu de céréales et de vignes. Territoire ondulé, formé de petites collines renfermant des vallées peu profondes comme celle de l'Arçon et de l'Arcelles, deux rivières tributaires de la Loire à Artaix.
Histoire
Chenay-le-Châtel (Castrum chanoeum) tire son surnom d'un antique château « implanté dans un lieu où poussent les chênes », château dont il ne reste aujourd'hui que la motte.
Chenay faisait autrefois partie du diocèse d'Autun, et son patron était le Prieur d'Anzy-le-Duc, dont la cure était sous le patronnage de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, qui en eut confirmation par une Bulle du Pape Alexandre III réfugié en France, et datée d'avril 1164[1].
la paroisse dépendait de la justice du Château de Maulevrier et du bailliage et recette de Semur-en-Brionnais.
L'Hôpital de Chenay.
Le territoire actuel de Chenay a comporté jadis la petite paroisse de l'Hôpital-de-Chenay qui a été supprimée à la révolution. Le hameau de l'hôpital était une possession de l'Ordre de Malte. Son nom proviendrait de l'existence d'un hôpital sur une route menant à Saint-Jacques de Compostelle. Qui dit paroisse dit église. Il existait effectivement une chapelle (avec son cimetière). De cette chapelle subsiste un petit bâtiment à usage de grange et situé non pas au lieu dit l'hôpital, mais aux Sagets.
Les cahiers paroissiaux de l'hôpital sont annexés à ceux de Chenay dans l'exemplaire des archives départementales (les BMS de la mairie n'existent plus).
En 1897, la commune comptait sept aubergistes, deux marchands de bois, deux bouchers, deux boulangers, un charpentier, deux charrons, un marchand de chaux, trois cordonniers, six couturières, six épiciers, trois forgerons, un jardinier, quatre maçons, deux maréchaux-ferrants, trois menuisiers, trois meuniers, deux modistes, deux quincailliers, deux marchands de sabots, deux marchands de tabac et quatre tailleurs d'habits. Tous ces commerçants et artisans on pratiquement disparu (il reste néanmoins un épicier faisant office de dépôt de pain et un boucher plus quelques artisans ainsi qu'une école et un bureau de poste)[2].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[3]) 1897 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 1168 558 602 531 477 404 386 396 397 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'église actuelle (XIXe siècle) a remplacé une église assez remarquable datant du XIe siècle et dont la construction est à rattachée parmi les construction des moines de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun selon Jacques-Gabriel Bulliot, dont il donne la description suivante:
" Le plein cintre domine généralement dans toutes les arcatures, au sanctuaire, au choeur, dans les fenêtres; la porte principale offre seule une faible trace d'ogive. La nef, longue de 14m 52, large de 7m 90, présente contrairement aux autres basiliques de l'Abbaye d'Autun, une déviation sensible de l'axe longitudinal O-N. Quelques additions ont légèrement modifié le plan primitif de cette église. Plusieurs fenêtres furent supprimées pour faire place à des dispositions nouvelles; une porte latérale a été ouverte à gauche en 1699, comme l'indique la date inscrite sur la clef de voûte.
Les chapiteaux des six colonnes qui soutiennent les arcs du sanctuaire sont ornés de feuille d'acanthe, d'un assez bon travail, renversées sur les chapiteaux de gauche. Dans le reste de l'église, ils sont chargés de sujets sculptés représentant des scènes de l'Ancien Testament. Sur la colonne engagée (A), Adam succombant à la tentation, reçoit le fruit défendu; sur une des faces latérales, l'Ange le chasse du Paradis terrestre; sur l'autre un horrible démon vomit un serpent. Sur le chapiteau opposé (B), la réparation correspond à la chute originelle. Le Rédempteur est né, et les Rois Mages sur des chevaux, suivent l'étoile mystérieuse. Hérode sur son siége royal, s'arrache les cheveux de désespoir; les Mages prosternés baisent les mains de l'Enfant Sauveur assis sur les genoux de sa mère. (C), Jésus-Christ emmaillotté dans son berceau, est réchauffé par le bœuf et l'âne. (D), La tentation dans le désert. Le Démon sous la figure du Sphynx, présent au Christ la pierre qu'il lui demande de changer en pain; le Christ lui présent le livre, où est écrite la condamnation de Satan.
(E), La lutte du Démon et de l'Ange gardien. L'Ange couvre le chrétien confié à sa protection de son bouclier où s'émousse le trident infernal; il enfonce son glaive dans le front du Démon. Ailleurs, un homme accroupi, symbole du pécheur, voit ses seins dévorés par deux énormes serpents. "[4]
En 1764, on dénombrait 63 feux à Chenay (d'Expilly).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Charte N°XVIII. Cartulaire de l'
- Almanach de Saône-et-Loire
- Chenay-le-Châtel sur le site de l'Insee
- Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Notes p.554-555. Jacques-Gabriel Bulliot: "Histoire de l'
Liens externes
Catégorie :- Commune de Saône-et-Loire
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