- Chateau de Beauvais
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Château de Beauvais
Château de Beauvais Présentation Période ou style Début construction 1533 Fin construction Fin du XVIe siècle Propriétaire initial Famille du Faure de La Roderie Destination initiale Résidence Propriétaire actuel Propriété d'une personne privée Destination actuelle Ouvert à la visite Classement Inscrit MH (19 décembre 1973) Géographie Latitude
LongitudePays France Région historique Périgord Région administrative Aquitaine Département Dordogne Commune Lussas-et-Nontronneau Géolocalisation sur la carte : France modifier Le Château de Beauvais est un château français situé sur la commune de Lussas-et-Nontronneau en Dordogne, dans le Périgord vert, à 6 kilomètres de Nontron. Il est inscrit aux monuments historiques le 19 décembre 1973[1].
Sommaire
Présentation
Le Château de Beauvais, est un vaste bâtiment carré, flanqué de deux tours rondes à mâchicoulis, qui domine l'étroit vallon qui le sépare du bourg de Lussas. Construit par la famille du Faure de La Roderie, barons de Saint Martial de Valette entre 1533 et la fin du XVIe siècle, c'est un bel exemple d'architecture archaïsante de cette région du Périgord. Un colombier imposant et un très beau puits couvert complètent l'ensemble. Il est de nos jours ouvert au public.
Histoire de Beauvais
Lussas ainsi que les Bernardières appartenaient au Moyen Âge à la famille de Mareuil. Marguerite de Mareuil apporta ces terres au XVe siècle à Jean d’Authon, échanson du duc de Guyenne. Leur fils Pierre eut de Souveraine Flamenc de Bruzac, Antoine qu’il y a lieu de considérer comme le fameux corsaire Barberousse.
Ce dernier vend Lussas et Fontroubade à Pierre du Faure dit Bailhot, riche marchand de fer de Nontron le 9 février 1502. La terre de Beauvais et le repaire noble de Belvès sont possédés dès 1450 par noble et puissant Thibaud de Conan, capitaine de Nontron, venu en Périgord avec le duc Jean III de Bretagne et son épouse Agnès de Maumont, fille de Jean de Maumont seigneur de Connezac. Veuve, cette dernière en fit donation à Élie de Conan son fils, étudiant à Paris, pour soutenir la dépense de ses études.
Son neveu, Joachim de Conan (fils de Thibaud et de Catherine Geraud), est coseigneur de Connezac et de Beauvais. Il avait réussi à soustraire à la famille du Faure la terre de ses ancêtres sur laquelle il voulait construire sa demeure principale.
De son épouse Guyonne Dexmier, Joachim aura un fils et sept filles, mais aucun d’eux ne portera le titre de seigneur de Beauvais. Il est probable qu’à la mort de leur père, certains biens comme Beauvais furent vendus judiciairement.
La puissante famille du Faure possédait déjà depuis 1502 les seigneuries de Lussas et Fontroubade. Elles passent au fils de Pierre du Faure, Jean, époux d’Hélène de Puysilhon. Leur fils aîné Jean rachète la terre de Beauvais qui permet de réunir de nouveau ce grand ensemble de terres démembrées quelques années plus tôt.
N’ayant pas eu d’enfants de son épouse Marie de Saint Martin, Dame de la Forge de la Chapelle Saint Robert, Beauvais passera à son neveu Jean du Faure, Conseiller au Parlement de Bordeaux et époux d’Antoinette de Pontac.
Ce dernier meurt sans enfant et lègue Beauvais, Lussas, Fontroubade… au fils aîné de son frère Géraud, François du Faure de la Roderie, Baron de Saint Martial de Valette, Gentilhomme de la Chambre du Roy, Mestre de camp et Chevalier des Ordres, époux de Judith Filhot de la Curée.
Leur fils François, lui aussi gentilhomme de la Chambre du Roy, meurt sans héritier mâle et Beauvais passe à son frère cadet Alain du Faure de la Roderie qui avait épousé le 3 juillet 1629 Catherine de Pérusse des Cars, demoiselle de Ségur et Dame d’honneur de la Reine. En 1641, Alain et Catherine se font donation mutuelle au survivant de tous leurs biens.
À la mort d’Alain du Faure, Beauvais revient à sa veuve Catherine des Cars, Comtesse de Beauvais, Lussas et Fontroubade. Cette dernière était la fille du puissant François des Cars, Baron de Caubon, Comte des Cars et de Françoise de Veyrières Dame de la Renaudie. Catherine se remarie le 9 février 1652 à Pierre de Bonneval, Vicomte de Chateaurocher et enfin le 11 juin 1663 à Jean de Rochechouart, Vicomte de Batîment.
Elle meurt à Beauvais le 3 mai 1694 après avoir fait donation en 1692 à son frère Annet, Marquis des Cars de tous ses biens. Ce dernier était Chevalier de Malte, Gouverneur d’Honfleur puis Chevalier d’honneur de SAR Marie Louise d’Orléans, fille de Gaston de France.
Il laissa de Paule de Montlezun, Thomas, Marquis des Cars, seigneur de Beauvais et autres lieux, époux de Marie-Madeleine de Crussol d’Uzès (petite fille de Nicolas Fouquet de Vaux, le fameux ministre de Louis XIV).
Après arrangements familiaux, Beauvais passe à la nièce de Catherine des Cars, Gabrielle des Cars, sœur de Thomas. Elle se maria le 4 novembre 1726 à Jacques de la Font de Jean, Marquis de Saint Projet, Vicomte de Lavedan, Bailli et Sénéchal de la Haute Auvergne. Elle mourut le 3 avril 1760 à l’âge de 80 ans et fut inhumée dans la chapelle de Beauvais qu’elle avait fait bâtir attenante à l’église paroissiale de Lussas.
Elle avait légué Beauvais au Marquis Charles de la Ramière, seigneur de Puycharnaud, et à son fils le Comte Louis-Gabriel de la Ramière.
Ce dernier était son neveu et filleul. Il épouse en 1763 Marie-Antoinette du Lau, fille du Marquis d’Allemans. Afin de préparer ce mariage, Beauvais est cédé.
Charles de la Ramière et Louis-Gabriel de la Ramière vendent pour une partie et échangent contre la baronnie de Monteresse pour une autre les 6 mai et 27 octobre 1762, Beauvais, Lussas et Fontroubade à Messire Arnaud Souc du Plancher, Chevalier de la Garélie et de la Rousselière et à son épouse Dame Marie-Magdelaine de Cheyrade de Montbron, Baronne de Monteresse et fille du très puissant Étienne-Adrien de Cheyrade, Comte de Montbron et Marquis de Clairvaux, et Dame Louise Deval.
Leur fils Jean-Joseph Souc du Plancher de la Garélie poursuivra les nombreux aménagements intérieurs de Beauvais. Ce dernier épouse Marguerite Nordens-Kult de Palme. Ils vendront en 1814.
Monsieur Gabriel Raynaud et sa sœur Marguerite achètent le domaine dont une partie en viager. Au décès de son frère en 1820, Mademoiselle Raynaud hérite de la moitié de la part de son son frère.
Elle vendra Beauvais en 1829 à Monsieur Nicolas Grand-Duchazaud, époux de Martiale Forestier.
Leur fils resté célibataire vend Beauvais en 1872 à Alexandre Robin, négociant en cognac, dont la famille de juristes est originaire de Nontron et d’Angoulême. Ce dernier célibataire fait hériter son neveu André Callandreau en 1905. Célibataire également, c’est sa nièce Marie Hériard qui en hérite en 1964.
Les propriétaires actuels descendent des familles de Mareuil, de Conan, du Faure de Lussas, de Pérusse des Cars, de la Ramière, Robin, Callandreau et Hériard.
Personnages historiques ayant vécu ou séjourné à Beauvais
Thibaut de Conan : XVe siècle
Seigneur de Rappevache et du repaire noble de Belves (Beauvais), Capitaine de la Ville de Nontron en 1456 et Écuyer de Jean de Bretagne. Il est issu de l'ancienne et noble maison de Bretagne, dont la prétention est de trouver son origine dans celle des anciens ducs de Bretagne. Venu en Périgord à la suite de Jean de Bretagne, après que celui-ci eut acheté à Jean d'Orléans, comte de Dunois, le Périgord en 1437. Les guerres avec les Anglais obligèrent ce prince à mettre des capitaines dans les chefs-lieux des chatellenies, pour les défendre contre les incursions et les pillages des ennemis. Thibaud avait épousé en 1438, Agnès de Maumont, fille de noble Jean, seigneur de Connezac. Riche héritière, elle lui apporte les terres de Connezac, Hautefaye, Montbrun... Ils auront au moins six enfants dont Élie, damoiseau, bachelier, étudiant à l'université de Paris et pour lequel Beauvais fut mis en fermage afin de récolter les fonds nécessaires à ses études. Ce sont les petits enfants de Thibaut et d'Agnès, notamment Joachim de Conan, coseigneur de Beauvais et Lussas, qui vendront ces terres à la famille du Faure au début du XVIe siècle.
Famille du Faure : XVe, XVIe et XVIIe siècles
Pierre du Faure dit Bailhot, marchand de fer de la ville de Nontron, acquit en 1501, de noble Antoine d'Authon des Bernardières, toute la paroisse de Lussas et Fontroubade. Jean Faure dit Bailhot, seigneur de Lussas, Fontroubade son fils, époux d'Hélène de Puysilhon. Sa sœur Catherine, épouse Antoine Chapelle de Jumilhac, titré de Baron de Jumilhac en 1597, après avoir apporté une grosse aide financière à Henri IV. Jean son fils, seigneur du repaire de Beauvais, époux en 1533 de Marie de Saint Martin de la Forge de la Chapelle St Robert. Il donna son repaire noble de Beauvais à Jean du Faure, son neveu. Meurt sans enfants. Jean du Faure, seigneur de la Roderie, Conseiller à la cour des Aides à Bordeaux. Époux d'Antoinette de Pontac, meurt vers 1578 sans enfants. Pierre du Faure dit Bailhot seigneur de Lussas, de Fontroubade et de Beauvauis, Maire de Périgueux en 1546, époux de Jeanne de Proulhac. Geraud du Faure de la Roderie, de la Roche Pontissac, fils de Dauphin, conseiller à l'élection de Périgueux et de Bertrande de Proulhac. Receveur des Tailles pour le Périgord, il fut élu Maire de Périgueux en 1575, année où la ville fut prise par les huguenots. Époux de Marie du Puy en 1562. Ce dernier fut accusé de négligence coupable, étant de connivence avec son cousin : François du Faure, coseigneur de Lussas. Gentilhomme de la Compagnie du Roi de Navarre. Gouverneur de Bergerac. Il joua un rôle majeur dans la prise de Périgueux et dans les guerres de religion. Il avait épousé Nolette de la Rivière, sœur de Savinien de Cyrano, seigneur de la Rivière, grand-père du célèbre poète, philosophe : Savivien II de Cyrano de Bergherac, immortalisé en 1897 par la fameuse comédie héroïque en vers d'Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac. Guy du Faure son frère fut 1er Écuyer du Roi de Navarre, capitaine du château de Bergerac. François du Faure de la Roderie, baron de Saint Martial ; mestre de camp de dix enseignes de gens de pied. Gentilhomme de la Chambre du Roi. Il fit son testament à Beauvais en 1620, souhaitant être inhumé dans l'église de Lussas. Il épouse Judith Filhet de la Curée en 1531 à Tours. Il eut au moins deux fils François et Alain. François du Faure de la Roderie, gentilhomme de la Chambre du Roi, Capitaine de Régiment de ses Gardes. Il épouse Anne de Gyves. Veuve en 1631, elle devint l'épouse d'Antoine d'Aguesseau, premier Président du Parlement de Bordeaux. Alain du Faure de la Roderie, baptisé à Nontron le 8 août 1596, sieur de Beauvais, demeurant à la Rousselière, épousa en 1629 Catherine des Cars.
Les Filhet de la Curée : XVIe et XVIIe siècles
Judith Filhet de la Curée, épouse le 21 juillet 1531 de François du Faure de la Roderie, gentilhomme de la Chambre du Roi, Baron de Saint Martial, Mestre de Camp de dix enseignes de gens de pied. Judith, appelée Mademoiselle de la Roche-Turpin, fut un amour des poètes Honoré et Anne d'Urfé, qui donna lieu a plusieurs joutes poétiques au sujet de l'amour triomphant. Ce mariage nous fait découvrir cette vieille famille de la Curée. En effet, Judith était la fille de Gilbert de la Curée, gentilhomme de la Chambre du Roi, Chevalier de l'Ordre du Roi, Lieutenant Général en Vendomois. Ce dernier fut nommé par Coligny, Gouverneur de Dieppe. Il avait embrassé avec ardeur le parti du Prince de Condé.
Fait prisonnier en tant que colonel des argoulets à la bataille de Dreux. C'est un protestant modéré. Égorgé sur la route de Durtal par ses ennemis dans le Vendomois, son épouse et ses enfants s'en allèrent trouver le Roi pour réclamer justice. Son épouse, Charlotte Errault, était la fille de François Errault de Chemans, Garde des Sceaux de François Ier. Son fils, autre Gilbert et frère de Judith, n'est est pas moins connu. Ami fidèle d'Henri IV (qui d'ailleurs lui sauva la vie), Chevalier du Saint Esprit., il fut le 1er Écuyer du Roi.
Catherine et Gabrielle de Pérusse d'Escars, Comtesses de Beauvais : XVIIe et XVIIIe siècles
Catherine de Pérusse d'Escars, demoiselle de Ségur, fille du Comte François d'Escars et de Françoise de Veyrrières. Elle épouse Alain du Faure de la Roderie, de la Curée et de Beauvais, Baron de Saint Martial, le 10 juillet 1629 à Lussas puis à Saint Front la Rivière. Veuve, elle se remarie le 9 février 1652, à Pierre de Bonneval, vicomte de Château-Rocher. Enfin, le 11 juin 1663 au château de Rochechouart, Jean de Rochechouart, vicomte de Batîment.
Gabrielle d'Escars, Marquise de Saint Projet, fille du Marquis Annet d'Escars et de Paule de Montlezun. Elle épouse en octobre 1726, de Jacques de la Font, Marquis de Saint Projet, Montesquiou, vicomte de Lavedan, Grand bailli et Sénéchal de la Haute Auvergne. Après avoir vécu au château de Saint Projet avec son époux, elle se retire au château de Beauvais, veuve et sans enfants. Elle décède à plus de 80 ans le 3 avril 1760 et fut inhumé le lendemain dans la chapelle qu'elle avait fait construire, attenante à l'église de Lussas. Elle fera hériter son filleul le Comte Gabriel de la Ramière, qui revendra le domaine au sieur Souc de la Garélie, conseiller du Roi et à son épouse, dame Chérade de Montbron.
Françoise de Pérusse d'Escars née en 1621 dite « Mademoiselle de Ségur de la Renaudie », Fille d'Honneur de la Reine Anne d'Autriche sœur de Catherine de Pérusse d'Escars, comtesse de Beauvais.
- On y voit mes belles compagnes
- Qui, dans ces dernieres campagnes
- A nos heros advanturiers
- Ont fait gaigner tant de lauriers.
- Entre ces astres de lumiere,
- Segur esclatte la première ;
- On y voit l'illustre Guerchy
- Par qui l'amour s'est enrichy.
- On y voit Saint-Megrin encore
- Qu'en vain toute la Cour adore,
- On y voit l'aimable Gourdon,
- Qui des coeurs dont on luy fait don
- Rejette l'offre temeraire...
- Roche du Maine y paroistra
- Quand sa santé le permettra
- Bensserade, (Epître à Scarron, p91), Poitiers Novembre 1651
- « Aujourd'huy neuf de mars mil six cent trente-neuf,
- la reyne estant à Paris, desirant tesmoigner à la
- damoiselle de La Renaudie, des Cars, l'affection qu'elle luy
- porte pour l'estime qu'elle faict de ses vertus et ses qualités,
- qui luy donnent sujet de l'approcher de sa personne,
- Sa Majesté, pour ces causes, a retenu et retient la dicte
- damoiselle de La Renaudie pour l'une de ses filles damoiselles
- pour la servir dores en avant en cette qualité , et en jouir
- par elle aux honneurs, arretez, prerogatives, préeminences,
- privilèges, exemptions, gages, droicts y appartenants, et
- dont jouissent ses autres filles damoiselles de pareille condition.
- Voullant Sa Majesté, pour cet effect, que le nom de la dicte
- damoiselle soit couché et employé chac an sur l'estat de ses officiers domestiques avec :sertaines filles damoiselles.
- Pour tesmoignage de quoy sa ditte Majesté ma commande
- den expedier à la dite damoiselle des Cars le present brevet
- qu'elle a voullu signer de sa main, et je l'ay faict contresigner par moi,
- son conseiller et secretaire de ses commandemens, maison et finances. »
- Anne, Reyne de france
Les Marquis de Perusse d'Escars, Seigneurs de Beauvais et de Lussas : XVIIeet XVIIIe siècles
Annet de Perusse d'Escars, fils de François d'Escars, Baron de Caubon et de Ségur et de Françoise de Veyrières, frère de Catherine, comtesse de Beauvais et de Françoise, fille d'honneur de la Reine. Il quitta la croix de Malte, fut seigneur d'Aucamville, de la Motte et de Beauvais. Gouverneur de Honfleur, il sera Chevalier d'Honneur de SAR, Marie Louise d'Orléans (dite la Grande Mademoiselle), fille de Gaston de France, frère de Louis XIII. Dans ses Mémoires, cette dernière évoque à plusieurs reprises ces membres de la famille d'Escars. Il épouse en 1658 Lucrèce de Stuart de la Vauguyon, puis en 1668, Paule de Montlezun. Il fut père entre autres de Catherine d'Escars, épouse de Jacques d'Abzac, qui sera enfermé quelques jours à Beauvais par sa mère et de Gabrielle d'Escars, Marquise de Saint Projet, épouse de Jacques de la Font, Grand bailli et sénéchal de la Haute Auvergne, qui fera édifier la chapelle des Cars dans l'église de Lussas. Annet d'Escars meurt en 1692.
Thomas de Perusse d'Escars, marquis d'Escars, seigneur de la Motte, Belle Serre, Beauvais, Lussas Capitaine de Cavalerie au régiment de la Marine en 1695, il mourut près de Toulouse à 82 ans en 1758. Il avait épousé en 1707 Marie Madeleine de Crussol d'Uzès (petite fille de Nicolas Fouquet de Vaux, le fameux ministre de Louis XIV).
Galerie
Notes et références
Sources
- Archives du château de Beauvais
- Monographie de Nontron du comte de Laugardière
- Archives départementales de la Dordogne
- Nobiliaire Universel de Monsieur de Saint Allais
Voir aussi
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