Centrale nucléaire de civaux

Centrale nucléaire de civaux

Centrale nucléaire de Civaux

46° 27′ 24″ N 0° 39′ 10″ E / 46.4567, 0.6528

Centrale nucléaire de Civaux
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Centrale nucléaire de Civaux
Administration
Pays France France
Région Poitou-Charentes
Province Vienne (département)
Commune Civaux
Opérateur EDF
Statut
Année de construction 1988
Date de mise en service commerciale 24 décembre 1997
Latitude
Longitude
46° 27′ 24″ Nord
       0° 39′ 10″ Est
/ 46.45667, 0.65278
 
Réacteurs
Fournisseurs Areva NP, Alstom
Type REP
Réacteurs actifs 2 x 1450 MW
Production d'électricité
Puissance nominale 2900 MW
Electricité générée annuelle 21.458 GWh (en 2006)
Electricité moyenne 20.156 GWh (5 dernières années)
Production totale 130 TWh (au 22 juillet 2007)
Divers
Source froide Vienne
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Coût {{{coût}}}
Web url La centrale de Civaux sur le site de l'ASN

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Centrale nucléaire de Civaux
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Centrale nucléaire de Civaux
Centrale nucléaire de Civaux
Documentation du modèle - Centrale nucléaire - énergie

La centrale nucléaire de Civaux est située sur la commune de Civaux (Vienne) au bord de la Vienne entre Confolens (55 km en amont) et Chauvigny (16 km en aval), à 34 km au sud-est de Poitiers. Elle a été mise en service en 1997.[1]

Sommaire

Présentation

Elle se compose de deux réacteurs nucléaires de la filière REP et précurseur du projet de réacteur pressurisé européen, désignés comme « palier N4 », de 1495 mégawatts chacun. La centrale de Civaux utilise l'eau de la Vienne pour son refroidissement.[2]

Des dates clés

  • 1980 : Décision d'implanter une centrale nucléaire à Civaux.
  • 1981 : Création de la Commission Locale d'Information.
  • 1984 : Signature du Décret d'Utilité Publique.
  • 1985 : Obtention du label "Grand chantier", label est décerné à toute construction déclarée d'utilité publique qui nécessite des mesures d'accompagnement et d'accueil.
  • 1987 : Obtention du permis de construire.
  • 1988 : Début de la coulée des bétons de l’unité de production 1.
  • 1997 : Couplage au réseau de l’unité de production 1.
  • 1998 : Incident niveau 2 sur le circuit RRA (Refroidissement du Réacteur à l'Arrêt) de l’unité de production 1, sans conséquence sur l’environnement.
  • 1999 : Couplage au réseau de la tranche
  • 2001 : Premier arrêt pour rechargement et visite complète de l'unité de production 1.
  • 2002 : Premier arrêt pour rechargement et visite complète de l'unité de production 2.
  • 2003 : OSART (Operationnal Safety Assesment Review Team), mission d'évaluation de la sûreté en exploitation.
  • 2004 : Certification ISO 14001.
  • 2005 : Première évacuation de combustible usé vers la Hague
  • 2006 : Entrée en tenue de travail en zone contrôlée
  • 2007 : Certification OHSAS 18001 (démarche d’amélioration continue de la santé et de la sécurité du personnel).

Comment fonctionne la centrale nucléaire de Civaux ?

A l’image de toutes les centrales thermiques, une centrale nucléaire génère de la vapeur pour faire tourner à grande vitesse un alternateur. La vapeur est obtenue en faisant chauffer de l’eau dans une chaudière, ici le réacteur nucléaire. La chaleur utilisée pour chauffer est dégagée par la fission des noyaux d’uranium. Pour éviter toute dispersion de substance radioactive vers l’extérieur de la centrale, le fonctionnement est basé sur trois circuits indépendants (primaire, secondaire, et de refroidissement) qui assurent des échanges thermiques. Le cœur du réacteur, où se produit la réaction en chaîne, contient plusieurs assemblages combustibles. Chaque assemblage contient 264 crayons combustibles contenant les pastilles d’uranium. Après quatre à cinq ans passés dans le réacteur, le combustible s’épuise. Les combustibles usés sont alors déchargés du cœur du réacteur et entreposés sous eau pendant environ deux ans afin de refroidir. Ils sont ensuite transportés dans les piscines de l’usine Areva NC de la Hague où ils refroidissent cinq à 10 ans avant d’être traités, 96 % sont recyclés dans la fabrication d’un nouveau combustible.

Schéma Centrale nucléaire.jpg

Actualité

Vue aérienne

En 2008, la centrale a produit 21,22 milliards de kWh soit environ 4,4 % de la production nationale d’électricité d’origine nucléaire et a atteint un taux de disponibilité de 84 % . Le taux de disponibilité est le rapport entre le temps où les unités ont effectivement produit de l’électricité, et le temps pendant lequel elles auraient pu en produire si les réacteurs n’étaient jamais arrêtés pour effectuer les travaux de maintenance ou de rechargement du combustible.

L'année 2008

La production Energie nette produite en milliards de kWh 21,22

Disponibilité 84 %

La centrale de Civaux a produit 150% de la consommation annuelle de la région Poitou-Charentes.

Les effectifs : Effectif total (EDF et salariés extérieurs permanents) 711 personnes Age moyen 39 ans Embauches 30 personnes Nombre de salariés d’entreprises extérieurs sur les arrêts 500 personnes Formation (nb d’heures par salariés) 70 heures Apprentis 19 personnes

Les retombées socio-économiques : Taxe professionnelle 40,5 millions d’euros Taxe foncière 4,5 millions d’euros

La sûreté : Visites de l’Autorité de Sûreté Nucléaire 25 programmées 4 inopinées Investissements de maintenance 230 K€ Entraînement des équipes de gestion d’un événement 7 exercices par an

L’environnement : Analyses et mesures en laboratoire 20 000 par an

Incident nucléaire

Le 12 mai 1998, alors que l'unité était à l'arrêt, une fuite d'eau - estimée à 30 m3 heure - s'est produite en raison d'une fissure sur un coude de la tuyauterie du circuit de refroidissement à l'arrêt du réacteur n°1. Après avoir isolé la voie accidentée, le refroidissement du réacteur a été assuré par la seconde voie. Le réacteur a été ramené à un état «sûr» quelques heures plus tard.[3] Les 230 m3 d'eau radioactive échappés ont été, selon le directeur de la sûreté nucléaire (DSIN), entièrement récupérés dans le puisard du réacteur. Les expertises ont montré que les fissures étaient provoqués par un mauvais mélange des eaux chaudes et froides à l'intérieur du circuit.

Suite à cet incident, EDF a déchargé les 4 réacteurs du « palier N4 », c'est à dire l'autre réacteur de Civaux et les 2 réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz qui étaient tous conçus avec le même défaut. L'ASN autorisera ces réacteurs à redémarrer plus de 10 mois après l'incident[4][5]. Cet incident a été classé au niveau 2 de l'échelle INES qui compte 7 niveaux.

Liens externes

Notes et références

  1. EDF, « Civaux ». Consulté le 17 mai 2009
  2. ASN, « La centrale de Civaux ». Consulté le 17 mai 2009
  3. Revue de presse par Stop Civaux
  4. Redémarrage du réacteur 1 de la centrale de Chooz B - Communiqué de l'ASN du 19 mars 1999
  5. Autorisation de chargement en combustible du réacteur n°2 de la centrale de Civaux - Communiqué de l'ASN du 27 juillet 1999


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