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Clergé
Le clergé est le terme qui désigne les différentes institutions d'une religion. Il n'y a donc pas un clergé mais plusieurs clergés, en fonction des différentes religions, confessions ou mouvances religieuses.
Le mot, en ancien français clergié (Xe siècle), provient du latin ecclésiastique clericatus, forgé sur clericus (clerc) qui signifie « homme d’église » (en grec klêrikos). Il désignait alors l’ensemble des « ecclésiastiques » d’une église, d’un pays, d’une ville.
Sommaire
Évolution des clergés
Catholicisme
Il est exclusivement composé d'hommes.
On distingue toutefois encore :
- le clergé régulier, c'est-à-dire soumis à une règle religieuse : abbé, moines (convers et profès), religieux, chanoines réguliers ; ils vivent dans un monastère, généralement à l'écart du monde, selon les ordres. ex : les Bénédictins, Cisterciens, Prémontrés.
- le clergé séculier, c'est-à-dire non soumis à une règle, mais obéissant à l'ordinaire d'un diocèse : pape, archevêque, évêque, curé, vicaire, aumônier et autres prêtres, tous les ecclésiastiques qui vivent dans le "siècle", c'est-à-dire dans le monde, au contact de leurs concitoyens. ex : les Franciscains. La tradition catholique fait appartenir au clergé séculier tous les clercs de chœur. La tonsure n'est plus obligatoire.
Parmi les réguliers, les abbés mitrés d'une abbaye ont rang d'évêque. Un évêque peut être choisi parmi le clergé régulier. Parmi les deux clergés, on trouve des prêtres et des diacres.
L'Église catholique de l'Ancien Régime était constituée de plusieurs « clergés » mais tous se distinguaient des laïques, par la tonsure. Historiquement, on distingue autrefois entre :
- Le bas clergé : le curé et ses vicaires, se trouvant en bas de la hiérarchie religieuse dans les paroisses. Selon les ressources des paroisses, il était assez pauvre.
- Le haut clergé : l’évêque, dirigeant le diocèse, est placé en haut dans la hiérarchie religieuse et résidant dans un évêché. Il était généralement riche, du fait des ressources foncières importantes de son siège épiscopal. Tous les diocèses n'ayant pas des ressources égales, certains sièges épiscopaux pauvres étaient appelés, par mépris, « évêchés crottés ».
En France, le clergé bénéficiait du privilège du for ecclésiastique, c'est-à-dire qu'il ne pouvait être jugé que par un tribunal ecclésiastique, de la même manière qu'un noble ne pouvait être jugé que par ses pairs. Cette situation créa des abus car certaines professions comportant de nombreux clercs (universités) furent assimilées au clergé d'anciens régime.
L'organisation du clergé
Le pape, élu par les cardinaux, nomme en général les évêques qui ordonnent et nomment les prêtres et les diacres. Les religieux (moines, religieuses, etc.) élisent leurs supérieurs (abbés, etc.).
Clergé et États généraux
Le clergé constitue l'un des trois ordres des États généraux avec la noblesse et le tiers état. Ces trois ordres sont la société de Loyseau. Il pouvait cependant arriver que des ecclésiastiques fussent élus dans d'autres ordres, surtout dans le tiers état.
Modalités d'élection
Le vote aux États-Généraux se faisait par ordre, et non « par tête ». On avait donc la majorité par deux voix contre une uniquement. Exemple : Le clergé et la noblesse faisaient souvent passer leur décision commune contre l'avis du Tiers-État alors que celui-ci répresentait 97% de la population.
Aire culturelle occidentale
Christianisme
- Anglicanisme (communion anglicane)
- Catholicisme
- Orthodoxie orientale
- Protestantisme
Islam
Judaïsme
Aire culturelle orientale
Bouddhisme
- Monachisme bouddhiste
- Moine bouddhiste
- Patriarche du zen
- Bhikkhu et Bhikkhuni
Taoïsme
Brahmanisme
Chamanisme et Animisme
Voir aussi
Christianisme, Catholicisme
- Discipline ecclésiastique
- Liste d'ordres religieux catholiques
- Constitution civile du clergé, bulle Clericis laicos
Catégorie : Religion
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