- Brageac
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Brageac Administration Pays France Région Auvergne Département Cantal Arrondissement Arrondissement de Mauriac Canton Canton de Pleaux Code commune 15024 Code postal 15700 Maire
Mandat en coursAndré Dayral
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers Démographie Population 74 hab. (2008) Densité 6,1 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 288 m — maxi. 686 m Superficie 12,23 km2 Brageac est une commune française, située dans le département du Cantal et la région Auvergne.
Sommaire
Géographie
Commune située dans le Massif central près de la rivière Auze
Histoire
(Brejectum, Bragectum, Bréjac, Braghac)
Petite paroisse du canton de Pleaux; elle doit son origine à Saint-Til (Tillo), solitaire, vivant au VIIe siècle, abbé de Solignac en Limousin, où il revint mourir en 702, après avoir été à Brageac le père de 300 religieux. On y voit encore un porte-Dieu destiné à mettre la custode pour le saint viatique, connu sous le nom de bourse de Saint-Til.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1995 mars 2001 Lucien Bouige FRONT NATIONAL LEPENISTE mars 2001 réélu mars 2008 André Dayral[1] sans étiquette Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 86 107 92 80 64 67 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption[3],[4]. L'abbaye aurait été fondé au début du XIIe siècle par Guy et Raoul de Scorailles à leur retour de la croisade d'où ils auraient ramené les chefs de saint Côme et saint Damien[5]. Elle est située sur un promontoire dominant la vallée de l'Auze. L'abbaye de religieuses a été une abbaye royale. L'abbesse était nommée par le roi.
Au VIIe siècle, Tillo[6], né vers 610, un jeune fils d'un chef saxon battu par Clotaire II, vers 622, est vendu comme esclave. Après avoir été acheté par saint Éloi il a reçu une éducation chrétienne à l'abbaye de Solignac. Il suivit en 640 saint Éloi quand il fut nommé évêque de Noyon et de Tournai pour évangéliser les Saxons. Il se retira en 659 comme ermite à Brageac où il aurait fondé une abbaye. Il est revenu près de Solignac, au Vigen, en 697. Il serait mort en 702 à Solignac. Il est vénéré sous le nom de saint Till ou saint Théau. L'abbaye aurait été détruite en 732 par les Sarrasins[7].
L'église dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, à saint Côme et saint Damien a été construite près de la cellule de saint Till, entre 1151 et 1174, par Matfred de Scorailles, doyen du monastère Saint-Pierre de Mauriac. Étant donné que saints Côme et Damien sont patrons de chirurgiens et de pharmaciens, cette église abbatialle est devenue, au Moyen Âge, un haut lieu pour les grands médecins français.
Selon l'affichage dans l'église, sa cloche serait la plus ancienne du Cantal, et porte une inscription : " IHS • MA • SANCTAM MANTEM SPONTANNAM HONOREM DEO - L'AN MCCCCLXVI (Âme Sainte, toujours devouée pour l'honneur de Dieu, 1466), M.H. 30.6.1908 "[8]La Gallia Christiana écrit que Gilberte Aultier de Villemontée, abbesse de 1679 à 1716, "refit le chœur et la nef de l'église tombée de vétusté". Cette reprise a consisté à refaire la tribune où se tenaient les dames et les grandes arcades et les voûtes d'arêtes des bas-côtés. Au XIXe siècle, il n'y avait qu'un lambris pour la nef. En 1847, on constate que l'église est en mauvais état. Aussi on entreprend des travaux de restauration en 1863 après son classement comme Monument historique en 1862. La nef comptait quatre travées jusqu'en 1863 et n'en compte plus que trois.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Conseil général du Cantal fichier au format PDF daté du 4 avril 2008
- Brageac sur le site de l'Insee
- Bernard Craplet, Auvergne romane (4e édition), pp. 329-333, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°2), La Pierre-qui-Vire, 1972
- Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse- Auvergne. Limousin. Bourbonnais (Tome II-B), Robert Laffont, Paris (France) ; pp. 22-24
- ISBN 2-84494-016-1) Jacques Baudoin, Auvergne Terre romane p.102, Éditions De Borée, Clermont-Ferrand 1999 (
- ISBN 978-2-84819-041-9) Jacques Baudoin, Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident, pp. 453, Éditions Créer, Nonette, 2006 (
- Diocèse de Saint-Flour : Du Ve au IXe siècle
- Visité et vérifié le 2 avril 2011.
Liens externes
Catégorie :- Commune du Cantal
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption[3],[4]. L'abbaye aurait été fondé au début du XIIe siècle par Guy et Raoul de Scorailles à leur retour de la croisade d'où ils auraient ramené les chefs de saint Côme et saint Damien[5]. Elle est située sur un promontoire dominant la vallée de l'Auze. L'abbaye de religieuses a été une abbaye royale. L'abbesse était nommée par le roi.
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