Boycott d'Israël

Boycott d'Israël

Le boycott d'Israël est une action d'opposition à l'État d'Israël et une initiative populaire qui consiste à ne pas participer à l'économie ou à la culture soutenant ce dernier. Il est né contre le sionisme avant la création d'Israël, formellement instauré en décembre 1945 par la Ligue arabe, et a pris depuis diverses formes.

Sommaire

Histoire

Le boycott d'Israël commença par le boycott du sionisme, avant même la création de l'État israélien.

Le boycott par la Ligue arabe

Dès la fin du XIXe siècle, des leaders arabes appelèrent à l'interdiction de la vente de terre aux immigrants juifs et au boycott des biens produits par eux[1]. Créée en 1945, la Ligue arabe appela formellement dès le 2 décembre 1945 au boycott des marchandises (qualifiées indistinctement dans ses déclarations d'alors) de « sionistes » ou de juives[2].

Mise en œuvre

En février 1946, la Ligue crée un comité permanent chargé du boycott et installe un bureau central du boycott au Caire . En 1948,à la création de l'État d'Israël, la Ligue interdit toute relation commerciale ou financière entre les états arabes et l'État d'Israël. En 1950, la Ligue adopte la résolution 357 qui jette les bases du Boycott : en mai 1951 un Bureau central du Boycott (CCB) est créé à Damas afin de coordonner les actions des membres de la Ligue et d'en accroître l'intensité. Des bureaux nationaux de boycott seront ensuite créés dans chacun des pays membres de la Ligue. L'objet du boycott tel que prôné par la Ligue Arabe fut d'abord d'interdire à ses seuls membres tout commerce avec Israël : c'est ce qui est désigné comme le « boycott primaire ». Le boycott fut ensuite étendu aux firmes - quelle qu'en soit la nationalité - commerçant avec Israël : c'est le « boycott secondaire » qui institue la pratique des « listes noires » des sociétés avec lesquelles les pays arabes ne doivent pas commercer. Le « boycott tertiaire » concerne les sociétés qui commercent avec celles touchées par le boycott secondaire. Enfin, le « boycott quaternaire » est appliqué aux entreprises dont les dirigeants sont, suivant la terminologie de la Ligue, des « soutiens d'Israël »,ou d'« orientation sioniste » (comprendre : désignés comme juifs).

En 1972, le Bureau central du Boycott identifiait neuf raisons devant soumettre une société au boycott secondaire[3] dont, notamment avoir une unité de fabrication ou d'assemblage en Israël, produire en partenariat avec une société israélienne liée par un contrat de licence ; participer au capital d'entreprises israéliennes ; prendre part à des activités de prospection de ressources naturelles sur le territoire israélien.

Jusqu'à la fin des années 1970, le boycott fut appliqué et respecté par tous les membres de la Ligue[4]. L'Égypte fut le premier pays à renoncer au boycott en 1980[5]. Le 30 septembre 1994, les pays du Conseil de coopération des États arabes du Golfe décidèrent de n'appliquer que le boycott primaire[6]. La Jordanie - qui maintenait des relations commerciales depuis 1967 avec la Cisjordanie occupée - et l'Autorité palestinienne abandonnèrent le boycott en 1995. Enfin, en 2005, l'Arabie saoudite et Bahreïn mirent fin à leur participation au boycott afin de se mettre en conformité tant avec les lois des États-Unis qu'avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce. En 2008, seuls le Liban et la Syrie avaient encore recours au boycott[7].

Effets

Suite à la guerre de Kippour, tous les pays arabes producteurs de pétrole décidèrent un embargo pétrolier à l'encontre des États-Unis et des pays soutenant l'État d'Israël ce qui entraîna une très forte augmentation des prix du pétrole. Ce premier choc pétrolier, qui entraîna des ressources financières et un pouvoir économique importants dans les pays arabes - du moins ceux producteurs de pétrole - ne fut pas sans conséquence concernant le boycott : dans une situation économique difficile, les sociétés qui auparavant ne se souciaient guère d'être présentes sur la liste noire du Bureau du Boycott, s'inquiétèrent désormais des conséquences commerciales d'une telle inscription[8].

En 1972 le Bureau Central du Boycott révéla que 12.000 sociétés avaient pu figurer sur la liste depuis la mise en place du boycott. En 1977, 5.000 sociétés y auraient figuré ; en 1984 c'était 6.000 sociétés ou individus. À l'inverse, en 1977, ce serait 8.000 sociétés qui auraient choisi de respecter les dispositions du boycott tandis que 600 autres auraient été amenées à cesser toute activité en Israël. Parmi les pays industrialisés, le Japon était alors le pays qui se soumettait le plus au boycott[9].

Les entreprises évitaient de dévoiler les pratiques de boycott auxquelles elles étaient sujettes ; des affaires impliquant la Banque Rothschild, les Galeries Barbes, L'Oréal(du fait de son rachat de la marque Helena Rubinstein) mais aussi Shell ou Siemens témoignent de la réalité de la contrainte.

Réactions occidentales

Israël créa un bureau anti-boycott en 1960, qui fut fermé en 1971 au motif que le boycott était alors inefficace. Cette structure fut ressuscitée en 1975 sous le nom de Autorité contre la Guerre Économique[10].

En février 1970 la publication par le sénateur Franck Church d'une liste de 14 sociétés « blacklistées » marqua le début d'une prise de conscience aux États-Unis ; des révélations concernant les agissements complices de certaines administrations américaines firent également scandale[11]. Un amendement introduit en 1977 dans l'Export Administrative Act rend illégal au niveau fédéral le boycott ou la participation à un échange incluant le boycott de l'État d'Israël pour les citoyens américains[12]. Les amendements de 1977 furent repris par l'Export Administration Act de 1979 qui reconduit à deux reprises inspira l'Executive Order 12924 pris le 20 août 1994 par le président Clinton. En 1976, une modification de la législation fiscale (Tax Reform Act) cherchait déjà à empêcher les sociétés de recourir au Boycott.

Le 7 juin 1977 est votée en France la loi no 77-574 dite loi « anti-boycottage ». La République Fédérale allemande et les Pays-Bas, mais encore la Belgique et le Luxembourg, légiférèrent également en ce sens. Cependant aucune de ces lois ne fut aussi détaillée ou contraignante que la loi américaine. Le gouvernement japonais s'il se déclara opposé au boycott, affirma qu'il n'était pas dans ses attributions d'interdire aux sociétés japonaises de se conformer au boycott.

Le 16 novembre 1993 le Parlement Européen prit officiellement position par la voie de deux résolutions (A3-0322/93 ;A3-0239/93 )[13].

Campagne de boycott, désinvestissement et sanctions

En 2002, suite à des déclarations du ministre des services secrets sud-africains Ronnie Kasrils appelant au boycott et à des sanctions[14], Desmond Tutu, prix Nobel de la paix pour sa lutte contre l'apartheid, lance une campagne de désinvestissement d'Israël, conduite par des entités religieuses et politiques pour mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens conquis lors de l'opération militaire de 1967[15],[16],[17].

Entre 2002 et 2004, la société civile palestinienne organisa un appel au Boycott, désinvestissement et sanctions[18] qui fut lancé en 2005, à l'occasion de l'anniversaire de l'avis de la Cour internationale de justice[19] rendu sur la Barrière de séparation israélienne. Cet appel sera repris dans diverses rencontres internationales et notamment par le Comité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.

Une enquête de Maan News Agency de mars 2009 révèle que 21 % des exportateurs israéliens ont dû baisser leurs prix à cause du boycott, car ils ont perdu des parts de marché significatives, notamment en Jordanie, au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves[20].

Formes de boycott

Boycott de produits de consommation

Des consommateurs de divers pays se sont unis pour boycotter certaines sociétés, dont par exemple Starbucks[21] ou Coca-Cola.

Ou plus récemment L'Oréal : En décembre 2008, le Comité BDS, un groupe d'activistes pro-palestiniens appelle au boycott de l'Oréal pour ses « relations d'affaires avec Israël ».

Le boycott est également culturel(des artistes israéliens refusent de se produire dans un théâtre construit dans les colonies) ou économique. Leur but, entre autres, est la lutte contre le financement de la colonisation, des territoires palestiniens, via la consommation des produits israéliens à l'échelle mondiale[22].

Les affiches appelant au boycott d'Israël utilisent souvent l'image de l'orange sanguine, dégoulinant de sang.

Désinvestissement

En 2002, Desmond Tutu, prix Nobel de la paix pour sa lutte contre l'apartheid, lance une campagne de désinvestissement d'Israël, conduite par des collectifs politiques et religieux pour mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens depuis la guerre de 1967, dite des Six Jours[15],[16],[17]. Cet appel sera suivi par le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien et la société civile palestinienne avec son appel au Boycott, désinvestissement et sanctions.

  • En octobre 2008, le suédois Assa Abloy annonce qu'il déménage une usine de production hors de la zone industrielle de Barkan, en Cisjordanie.
  • En 2008, le ministère des Affaires Étrangères suédois a fait savoir que « l'opinion du gouvernement suédois est que la création d'entreprise ou les relations d'affaires avec des entreprises dans les colonies étaient déplacées. »[26]
  • En novembre 2008, les Britanniques exigèrent à nouveau que les produits israéliens venant des territoires palestiniens ne soient pas détaxés[27],[28], et Livni s'inquiétait pour les exportations vers l'Europe :
« Sources near the talks say London is accusing some Israeli companies of fraud: Their labeling indicates that they manufacture in Israel, but their plants are in the territories. » [29]
« Based on experience, there are concerns in Israel that the discussion on exports from the territories will affect all Israeli exports to Europe. Roughly that happened four years ago, after Israel rejected European demands to specifically label products produced outside the pre-1967 war borders.  »[29]
« Livni protests: It appears to be the fruits of long efforts by a strong pro-Palestinian lobby that now spur the British into action. Nevertheless, the British insist that at British consumers want to know the source of the products that they purchase.
But the biggest fear in Israel is that the issue will spill beyond manufacturers in the territories, affecting all local exporters and all exports to the EU - as was the case the last time that the issue boiled to the surface. »[29]
  • Le 10 janvier 2009, Naomi Klein évoque le cas de Richard Ramsey, directeur d'une compagnie de télécommunication britannique qui a rompu ses relations avec la firme israélienne de technologie MobileMax[30].
  • Le 16 janvier 2009, le quotidien Yediot Aharonot rapporte l'inquiétude des fermiers israéliens qui ne parviendront pas à vendre une partie de leur production[31].

Boycott académique

Article détaillé : Boycott académique d'Israël.

Boycott culturel

Le boycott culturel est soutenu entre autres par le musicien Roger Waters[32], les écrivains Eduardo Galeano et Arundhati Roy[33], ainsi que par les cinéastes Ken Loach[34] et Jean-Luc Godard[35].

En Irlande, l'appel au boycott est visible d'Israël depuis au moins septembre 2006[36]. Suite aux manifestations de janvier 2009 appelant au boycott[37], l’Irish Times a publié une lettre ouverte le 23 janvier 2009[38] puis le samedi 31 janvier 2009 a publié, en page 5, un "appel irlandais pour une justice en Palestine" recueillant environ 300 signataires, dont des députés, des sénateurs, des leaders politiques (dont Gerry Adams et Tony Benn), des dirigeants de syndicats, des professeurs et des artistes[39]. En août 2010, 150 artistes irlandais s'engagent dans le boycott culturel d'Israël[40]

Les Yes Men[41] écrivent une lettre pour expliquer leur retrait du festival du cinéma 2009 de Jérusalem.

À Montréal (Canada), 500 artistes s'engagent dans le boycott culturel d'Israël[42].

En 2010, le guitariste Carlos Santana, les chanteurs Elvis Costello et Gil Scott Heron, les groupes The Klaxons, Gorillaz, les Pixies et Massive Attack annulent leurs concerts en Israël[43],[44],[45],[46],[47],[48],[49], «Ce qu'ils font (les autorités israéliennes) n'est pas constructif et Dieu lui-même ne se serait jamais rendu (en Israël) dans une situation pareille», a déclaré Carlos Santana[50].

Le groupe U2(2008) et snoop dogg(2008) ont également annulé leur concert http://videos.arte.tv/fr/videos/israel_appel_au_boycott-3357272.html.

L'actrice Meg Ryan annule sa participation à un festival en Israël en 2010 suite à l'attaque de la « flottille de la paix » par l'armée israélienne[51].

Le réseau de cinémas Utopia a déprogrammé un film israélien « À cinq heures de Paris » exprimant sa « désapprobation concernant l'agression israélienne contre les navires pacifistes qui voguaient vers Gaza »[52].

Le metteur en scène britannique Mike Leigh annule une visite, prévue fin novembre à l'école de Cinéma et Télévision Sam Spiegel de Jérusalem. « J'ai toujours éprouvé des réserves concernant ma venue, en particulier après le catastrophique raid (de la marine israélienne) contre la flottille » en partance pour forcer le blocus israélien de Gaza, qui fait neuf morts en mai, neuf Turcs, parmi les passagers d'un ferry, écrit-il. « Depuis lors, les agissements de votre gouvernement vont de mal en pis, et je suis de plus en plus mal à l'aise à propos de ma visite. Si elle devait se confirmer, elle apparaîtrait sans nul doute comme un soutien implicite de ma part à Israël », a-t-il déclaré[53].

Boycott diplomatique

En mai, Ronnie Kasrils, ministre des Services secret sud-africain, publia dans The Guardian en 2002, son argumentation selon laquelle Palestiniens et Israéliens bénéficieront tous deux d'un boycott[54].

En novembre 2008, le président de l’Assemblée générale de l’ONU Miguel d'Escoto Brockmann déclare : "Aujourd’hui peut-être, nous les Nations unies, devons envisager de suivre l’exemple d’une nouvelle génération dans la société civile, qui appelle à une campagne non violente similaire de boycott, de désinvestissement et de sanctions pour faire pression sur Israël"[55].

En réaction à la guerre de Gaza 2008-2009, les gouvernements vénézuéliens et boliviens ont initié un boycott politique à partir du 14 janvier 2009[56].

Boycott syndical

Des syndicats canadiens[réf. nécessaire], britanniques, français[réf. nécessaire] et sud-africains[57] organisent ou appellent au boycott[58].

Réactions israéliennes

Réactions au boycott universitaires :

  • A boycott all the way, 17/05/2005, George S. Wise, Professor of Sociology at the Hebrew University of Jerusalem

Réactions générales :

L'action est soutenue par des citoyens, universitaires, écrivains, artistes et acteurs israéliens[59],[60].

Certains militaires sont devenus des Refuznik, des objecteurs de conscience, à partir de 1979, refusant de servir l'occupation des territoires conquis militairement en 1967.

Le Boycott selon la loi française et européenne

L’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881, dispose :

« Ceux qui [...] auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 45 000 € ou de l’une de ces deux peines seulement [...] ».

Et la Cour de Cassation a défini la discrimination en application des articles 225-2, 2° et 225-1 du code pénal comme « le fait d’entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque en opérant une distinction entre les personnes notamment en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une nation déterminée »[61].

En France, une personne qui a apposé dans un supermarché des étiquettes autocollantes sur des produits en provenance d’Israël, portant entre autres, les mentions « Boycott Apartheid Israël » a été condamnée à 1 000 euros d'amende et 1 euro de dommages et intérêts pour les parties civiles (l’association Avocats sans frontières de Gilles-Wiliam Goldnadel)[62]

En 2004, la Cour de Cassation, qui avait déjà affirmé que ledit boycott constituait une provocation à la discrimination raciale, en confirmant la décision d’une cour d’appel qui avait condamné un maire en raison de propos tenus en réunion municipale, puis relayés sur le site internet de la commune, suivant lesquels les produits en provenance d’Israël devaient être boycottés pour protester contre la politique de son gouvernement à l’égard du peuple palestinien (Crim. 28 septembre 2004 : Dr. Pénal 2005, comm. 4, obs. M. Veron)[63]. Par un arrêt en date du 16 juillet 2009, la 5e section de la Cour européenne des Droits de l’Homme, a confirmé que cette condamnation prononcée par les juges français était conforme à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales[64]. Le maire a été jugé en tant que responsable d’une collectivité publique, et tenu, comme tel, de conserver une certaine neutralité.

La Cour de Cassation avait également sanctionné en 2007 une société française qui avait accepté de fournir à une entreprise des Émirats arabes unis une attestation certifiant que le matériel qu’elle lui vendait ne serait pas livré par le canal d’un transporteur israélien ni ne transiterait par Israël (Crim. 18 décembre 2007 : n° pourvoi : 06-82245).

Notes et références

  1. A l'inverse, Sir John Hope Simpson, un expert dépêché par la puissance mandataire, la Grande-Bretagne, signalait - ce sont ses termes - « le boycott...du travail arabe » (Cf. Bichara Khader, L'Europe et la Palestine : des Croisades à nos jours
  2. « Jewish products and manufactured goods shall be considered undesirable to the Arab countries. » All Arab « institutions, organizations, merchants, commission agents and individuals » were called upon « to refuse to deal in, distribute, or consume Zionist products or manufactured goods. » The Arab Boycott by Mitchell Bard (JVL); le fait de savoir si le boycott est seulement antisioniste ou s'il est également anti-juif/antisémite est un point de polémique récurrent. Cf. : Sami Hadawi,Bitter harvest: a modern history of Palestine,notamment p 206
  3. Deon Geldenhuys,Isolated states: a comparative analysis,p 302
  4. Ainsi des produits comme le Coca-Cola n'étaient pas distribués dans les pays arabes ; à l'inverse, Pepsicola et MacDonald qui avaient choisi d'être présents dans les pays arabes, n'avaient pas d'activité en Israël.
  5. Cela n'advint pas immédiatement à la signature du Traité de paix israélo-égyptien : l'Égypte traîna les pieds et les diplomates israéliens durent multiplier les demandes. (Cf. Ephraïm Dowek Vingt ans de relations égypto-israéliennes, 1980-2000 : malgré tout, c'est la ...
  6. Constance A. Hamilton, Effects of the Arab League Boycott of Israel on U. S. Businesses
  7. Cris E. Toffolo, The Arab League,Infobase Publishing, 2008
  8. Constance A. Hamilton,Effects of the Arab League Boycott of Israel on U. S. Businesses,DIANE Publishing, 1994
  9. Par Deon Geldenhuys,Isolated states: a comparative analysis, p 303
  10. Constance A. HamiltonEffects of the Arab League Boycott of Israel on U. S. Businesses
  11. cf Mitchell Geoffrey Bard, The water's edge and beyond: defining the limits to domestic influence on ...
  12. Antiboycott Compliance, Bureau of Industry and Security ; La première réaction vint - sans aucun effet - du Département d'État le 22 mai 1956  ; sollicitée par l'AIPAC en 1964 et 1965, l'administration Johnson ne se résolut pas à légiférer dans la crainte et des réactions du monde arabe et des mesures auxquelles les États-Unis pouvaient être exposés du fait de leurs embargos sur Cuba, la Chine populaire, le Vietnam et la Corée. Jusqu'en 1977, l'arsenal législatif reposait sur l'Export Control Act de 1949 tel qu'amendé, de façon peu efficace, en 1965 puis en 1969. (Cf. Mitchell Geoffrey Bard, The water's edge and beyond: defining the limits to domestic influence on ...
  13. Philippe VelillaLes relations entre l'Union européenne et Israël: droit communautaire et ...
  14. Reuters, 23 avril 2002 - « I support the call now for the isolation and the boycott of Israel. I support sanctions »
    « Kasrils said he had discussed his support for the Palestine Support Group in South Africa and its demand for action against Israel with cabinet colleagues and with President Thabo Mbeki. » Reuters, 25 avril 2005
    Can BDS really be effective in ending the Israeli occupation and oppression?, FAQ des universitaires du BDS mouvement
  15. a et b Of Occupation and Apartheid Do I Divest?, Desmond Tutu, Counter Punch, 17 octobre 2002
  16. a et b Israel: Time to Divest. Desmond Tutu, New Internationalist magazine, janvier-février 2003
  17. a et b Israeli apartheid, Desmond Tutu et Ian Urbina, 27 juin 2002. issue =275, pages 4-5, The Nation
  18. (fr) Appel du 9 juillet
  19. Avis de la CIJ, 9 juillet 2004
  20. Erreur dans la syntaxe du modèle ArticleWilly Jackson, « Israël est-il menacé par une campagne de désinvestissement ? », dans Monde Diplo [texte intégral] 
  21. http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/starbucks-the-target-of-arab-boycott-for-its-growing-links-to-israel-749289.html
  22. L’Oréal : un maquillage pour l’Apartheid, Silvia Cattori, 23 décembre 2008
  23. [1]
  24. [2]
  25. Verschenen in Soemoed, jaargang 34, nummer 6 (novembre-décembre 2006), pp. 23-25 (en)Adri Nieuwhof, 26 novembre 2006 - (fr)traduction, 8 décembre 2006.
    Voir aussi le dossier Veolia de Business & Human Right.
  26. De plus en plus de multinationales retirent leurs investissements des colonies industrielles illégales, Adri Nieuwhof, 2 décembre 2008.
  27. « The Foreign Office has confirmed that Britain's initiative against Israeli exports originating in the West Bank is merely the opening shot in a wider campaign it is waging against the settlements. [...] The FO [foreign office] reiterated its view that "the settlements are illegal... Practical steps ... include ensuring that goods from the settlements do not enter the UK without paying the proper duties and ensuring that goods are properly labelled." » Britain confirms its anti-settlement push, Jewish Chronicle, 13 nov. 2008
  28. Omar Barghouti, 11 nov 2008
  29. a, b et c Israel worried that U.K. pressure will harm exports to Europe, Haaretz, 19/11/2008
  30. (en) Naomi Klein boycott Israel, The Guardian, 10 janvier 2009 - (fr) traduction
  31. (en) Farmers claim UK, Jordan boycotting Israeli fruit (fr) traduction
  32. En avril 2006, Roger Waters déplace son concert prévu à Tel Aviv pour protester contre le Mur de la honte. Open letter to Roger Waters, 7 mars 2006 - « La souffrance endurée par le peuple palestinien depuis quarante ans d’occupation israélienne est inimaginable pour nous qui vivons à l’ouest et je soutiens leur lutte de libération. J’ai fait changer le lieu du concert, qui aura lieu à Wahat al Salam / Neve Shalom en signe de solidarité avec les voix de la raison, palestiniennes ou israéliennes, qui cherchent une voie non-violente pour une paix juste. »source et traduction
  33. 21 novembre 2007
  34. Standout British filmmaker joins boycott of Israel, PACBI, Août 2006
  35. Lettre de remerciement, juillet 2008
  36. Irish lecturers call on EU to boycott Israeli universities, Haaretz, 24 septembre 2006
  37. Calls for boycott of Israel at Dublin protest 17 janvier 2009. Voir les articles du 8, 9, 10, 14, 17 et 21 janvier
  38. Israeli offensive in Gaza, 23 janvier 2009
  39. Appel irlandais, 31 janvier 2009.
    . Source: PACBI & ei
  40. 150 Irish artists pledge to boycott Israel (Irish Times, August 13, 2010)
  41. ujfp, 19 07 09
  42. 500 Artistes contre l’apartheid israélien
  43. 'Santana canceled concert because of anti-Israel pressure' (Ynetnews, Feb. 2, 2010)
  44. Elvis Costello cancels Israel gig (Yahoo News, May 18, 2010)
  45. Elvis Costello cancels concerts in Israel in protest at treatment of Palestinians (Guardian, May 18, 2010)
  46. Tel Aviv Israel Concert Canceled by Gil Scott Heron (Salem News, Apr 26, 2010)
  47. Bands cancel performance in Israel following raid on Gaza-bound ships (GulfNews, June 4, 2010)
  48. 'Pixies' cancel Tel-Aviv show (Jerusalem Post, June 6, 2010)
  49. [3]
  50. http://www.20minutes.fr/article/407978/Culture-Carlos-Santana-Je-ne-jouerai-pas-en-Israel.php
  51. http://www.thejc.com/news/israel-news/34111/no-israel-visit-dustin-hoffman
  52. http://www.lefigaro.fr/cinema/2010/06/10/03002-20100610ARTFIG00475-malgre-la-polemique-un-film-israelientoujours-boycotte.php
  53. http://www.20minutes.fr/article/609903/cinema-le-metteur-scene-mike-leigh-decide-boycotter-israel
  54. Both Palestinians and Israelis will benefit from a boycott, Ronnie Kasrils, ministre des Services secret sud-africain, 25 mai 2005
  55. AG de l'ONU du 24 novembre 2008
  56. Courrier international, 16 janvier 2009
  57. [4] Pacbi, février 2009
  58. * (en) Ontario Union Wants Boycott of Israeli Academics, l'union des assistants d'enseignement et de recherche d'Ontario, 6 janvier 2009, publié dans The Globe and Mail
    • (en)Syndicat des postes, 7 janvier 2009
    • Unison (syndicat de la fonction publique): 1,3 million de membres – 2007
    • TGWU (syndicat des ouvriers de production): 800.000 membres – 2006
    • Irish Congress of Trade Union: 770.000 membres – 2007
    • NIPSA (syndicat le plus important en Irlande du Nord): 44.000 membres – 2007
    • COSATU (Congress of South African Trade Unions): 1,8 million de membres – 2007
  59. (en) Words and deeds in the Middle East Lettre publiée par The Guardian, 17 janvier 2009
  60. [5]
  61. Différents articles de presse mentionnent ces articles de loi, par exemple celui-là ou celui-là
  62. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101012.OBS1166/campagne-de-soutien-a-des-militants-propalestiniens-poursuivis.html
  63. Arrêt de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation
  64. Illégalité du boycott confirmé par la Cour Européenne des Droits de l'Homme

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