- Biscuiterie Nantaise
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Biscuiterie nantaise
La Biscuiterie nantaise (BN) est une biscuiterie française appartenant au groupe britannique United Biscuits.
Sommaire
Historique
Des débuts prometteurs
Création de la biscuiterie nantaise SA par des négociants nantais dans le quartier de la Prairie au Duc, place François II, rue Lanoue-Bras-de-fer à Nantes.
Reprise de l’usine par Pierre Cossé, issu d’une grande famille de raffineurs sucrés nantais, en association avec Pierre Pelleteau. Le nom d’usage, Biscuiterie Nantaise, ou BN, est conservé. La même année, le petit beurre de BN est lancé.
Le chiffre d’affaires de la biscuiterie est multiplié par 3 grâce à des produits comme les madeleines, les boudoirs, les macarons...
Le 13 juillet, un incendie important provoque l’arrêt de l’usine pendant 4 mois. Pierre Cossé, seul aux commandes de l’entreprise, reconstruit l’usine dans un nouveau matériau, le béton armé. Vers la fin de l’année, André Lotz rejoint Pierre Cossé à la tête de la biscuiterie qui devient la société P.Cossé, A.Lotz et Compagnie.
La guerre vient bouleverser la production de l’usine. Les jeunes ouvriers sont réquisitionnés et la BN se voit attribuer la fabrication du fameux pain de guerre, le « Hard Bread », destiné à nourrir les soldats au front.
L’armée américaine s’intéresse de près à la BN, et signe un premier gros contrat pour la fabrication de 500 tonnes de biscuits.
Le partenariat avec l’armée américaine se poursuit, entraînant une production en masse de biscuits partiellement envoyés vers les Etats-Unis.
L'entre deux guerres : des produits emblématiques
Lancement du fameux « Casse-Croûte BN », biscuit simple et économique qui devient l’emblème de la biscuiterie.
Démarrage du premier four à gaz qui remplacera progressivement le four à charbon, dans le cadre de la modernisation de l’outil de production.
BN connaît un succès national avec son « Choco Cas’ Croûte. »
Une unité de fabrication de 5000 m² est créée à Compiègne, rue Carnot. André Lotz se retire de l’entreprise et laisse la gérance à son fils Raymond, qui récupère une entreprise performante.
Acquisition d’innovations, les fours à bandes, qui permettent la production en continu. La guerre qui s’annonce entraîne la reprise de la fabrication du « Hard Bread ».
L’usine se consacre à la fabrication de biscuits caséinés, riches en calories et peu coûteux, qui seront distribués dans les écoles et aux prisonniers de guerre par le Secours National.
Décès du principal fondateur, Pierre Cossé. Son fils, Georges, prend la suite de son père avec Raymond Lotz. La BN fête son cinquantième anniversaire la même année.
Les Trente Glorieuses : l'émergence de la société de consommation
A la fin de la reconstruction, BN lance une campagne promotionnelle novatrice : la tournée des plages. En allant au contact de la population et en assurant la promotion du Choco BN, « le goûter complet, le goûter tout prêt », la société se pose comme l’un des précurseurs du marketing direct.
Afin de relancer les ventes du « Casse-Croûte BN », le produit change de positionnement et est désormais montré comme un aliment du petit déjeuner (trempé dans le lait, avec du beurre...).
Démarrage sur le site de Nantes d’une ligne entièrement automatisée pour faire face à la demande croissante.
Construction d’une nouvelle unité de production de 4000m² à Vertou, dans la zone du Mortier-Vannerie. A l’origine consacrée à la pâtisserie industrielle, l’usine va progressivement s’orienter vers la production de goûters (notamment le Choco BN).
Sortie du paquet de 16 Choco BN, un format dit « familial ».
L'arrivée de General Mills
La biscuiterie est rachetée par le groupe américain General Mills. De nouvelles méthodes de gestion sont appliquées. Le marketing fait aussi son apparition : BN se recentre sur le marché du goûter qui est en plein essor, au détriment de la pâtisserie industrielle. La même année, Lionel Cossé succède à son père à la direction de BN.
Lancement de la première gamme de salés, sur le marché du snacking, « Crakitas ».
BN lance son premier spot télévisé. Une biscotterie à Carquefou (agglomération nantaise) est rachetée par la BN pour augmenter la capacité de production de l’entreprise.
Le site de Carquefou est aménagé pour se spécialiser dans la fabrication des salés.
Une nouvelle unité de production est mise en service à Compiègne.
Un centre de recherches et développement est créé sur le site de Vertou.
Le site historique de la place François II ferme, le nouveau siège social est inauguré sur l’île Beaulieu, à Nantes. Guy Scherrer est nommé à la Direction Générale de BN.
En réaction au déclin des ventes du « Choco BN », le plan d’action pour « Sauver le BN » est lancé. Le packaging du produit est retravaillé, la saveur du biscuit est améliorée grâce aux équipes de Recherche-Développement, et une communication efficace est menée.
Ce plan est un succès pour le « Choco BN », qui regagne vite des parts de marché (il passe de 27% à 35% en l’espace de deux ans.) Cette hausse s’explique aussi par l’invention de la BN Box, boîte rigide qui permet de transporter un ou deux BN, très pratique pour les écoliers.
Regroupement de l’activité « snacking salé » autour de trois grandes marques : Fritelle, Cahouète et Bugles.
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