Bilinguisme au Canada

Bilinguisme au Canada
Panneau darrêt bilingue sur la Colline du Parlement à Ottawa. Un exemple de bilinguisme au niveau de gouvernement fédéral.

Le bilinguisme au Canada ne se rapporte quà lutilisation de langlais et du français par les instances gouvernementales et législatives fédérales. Fréquemment, il est question de lois et de politiques de gouvernements provinciaux ou du gouvernement fédéral qui prévoient que certains services et communications soient à la disposition du public dans les deux langues officielles.

Ainsi, les langues officielles du Canada, le français et langlais, sont à proprement parler les langues officielles du Parlement, du gouvernement et de la fonction publique fédéral ainsi que de tout ministère, organisme et société dÉtat fédéral. Cependant, chaque province a le pouvoir de décréter elles-mêmes ses langues officielles. Le cas échéant, la langue officielle dune province ou dun territoire devient la langue dusage prédominante au sein de la population, des entreprises privées ainsi que des instances gouvernementales provinciales. Dans une province, une langue peut être qualifiée dofficielle dans la pratique, la tradition, ou être le fruit dune loi écrite par une législature provinciale. Dans les provinces, les villes avec une grande population anglophone et francophone peut être déclarée bilingue, par exemple Moncton et Ottawa. Une déclaration de bilinguisme par une ville signifie que ses résidents ont le droit de demander des services au gouvernement municipal dans les deux langues officielles.

Sommaire

Histoire du bilinguisme au Canada

Zones linguistiques au Canada
     Anglais (1)     Bilingue (2)     Français (3)
  • 1534 - 1763 Le Canada est créé par lexplorateur Jacques Cartier en 1534, lequel en fait une colonie française. Cependant, pendant une période de trois ans, de 1629 à 1632, le Canada devient sous autorité britannique.
  • 1763 Le traité de Paris de 1763 transfère la possession française du Canada à lAngleterre. La Proclamation royale crée la Province of Quebec et abolit les droits des Francophones.
  • 1774 Après une décennie de protestation, lActe de Québec est sanctionné par la Couronne britannique et redonne des droits aux Francophones.
  • 1792 La première législature du Bas-Canada entame le premier débat sur les langues. En dépit du fait que le Bas-Canada soit une colonie britannique, les procès-verbaux sont rédigés dans les deux langues.
  • 1837 - 1838 La Rébellion des Patriotes est un mouvement de protestation canadien-français afin de dénoncer les politiques arbitraires des Anglais envers les Francophones et dobtenir la reconnaissance de leurs droits.
  • 1839 Le rapport sur les affaires de lAmérique du Nord britannique (rapport Durham) est publié. Il recommande la fusion du Haut-Canada et du Bas-Canada, labrogation des droits des Francophones ainsi quune immigration massive de Britanniques vers le Canada afin dy noyer les Francophones et de les assimiler à la culture anglaise.
  • 1840 LActe dUnion est proclamé. Il sinspire du rapport Durham de 1839 en créant des dispositions qui mettent en pratique le sens même de lensemble de ses recommandations. Il dispose, entre autres, que les documents de la législature seront rédigés exclusivement en anglais.
  • 1870 Lors de lentrée du Manitoba au sein de la Confédération, le français obtient un statut officiel au sein de la Législature de la province et devant les cours de justice grâce à la Loi sur le Manitoba adoptée par le Parlement canadien.
  • 1871 Le gouvernement du Nouveau-Brunswick vote la « Common Schools Act » pour renforcer et réformer le système scolaire. Ce faisant, il abandonne du même coup un système informel décoles séparées qui sest développé depuis les années 1850. Les partisans de cette loi soutiennent que lécole non confessionnelle et obligatoire permettra à tous les enfants de la province davoir accès à léducation. Cependant, plusieurs citoyens de la province sopposent au principe de lécole libre, affirmant que léducation des enfants est la responsabilité des parents et que le gouvernement na aucun droit dimposer que les enfants fréquentent lécole. Les principaux opposants à la loi sont des groupes confessionnels tels que les anglicans et, plus farouchement, les catholiques[1].
  • 1875 Un projet de loi dautonomie par le Parlement canadien aboutit à lentrée en vigueur de la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest. Celle-ci introduit le principe des écoles séparées et prévoit ainsi la garantie de létablissement décoles catholiques romaines (françaises) et protestantes (anglaises) dans les Territoires du Nord-Ouest. Elle prévoit en plus que le français et langlais seront utilisés au sein de la Législature et que les lois seront rédigées et publiées dans les deux langues.
La tension [au sujet de la question des écoles du Nouveau-Brunswick de 1871] atteint un point culminant lors des émeutes de janvier 1875 à Caraquet, au cours desquelles deux personnes sont tuées par balle[1]. Des amendements seront apportés à la loi afin daméliorer la situation des catholiques.
  • 1884 La question des écoles du Nord-Ouest résulte dun conflit entre lÉglise et lÉtat sur le contrôle de léducation dans les Territoires du Nord-Ouest. Une première législation sur les écoles locales crée deux systèmes scolaires confessionnels réunis sous un seul conseil scolaire comprenant des sections protestantes et catholiques autonomes[2].
  • 1885 Langlais est décrété matière obligatoire et devient langue denseignement dans les écoles ontariennes. Tous les évènements subséquents de protestation étant reliés au décret formeront la question des écoles de lOntario.
  • 1890 La question des écoles du Manitoba suscite une controverse lors de ladoption de la Loi sur les écoles du Manitoba par la législature manitobaine. Elle abolit le français comme langue officielle ainsi que le financement des écoles catholiques (fort majoritairement francophones). Bien quelle soit en contradiction avec la Loi sur le Manitoba de 1870, le Comité judiciaire du Conseil privé de Londres annule le jugement de la Cour suprême du Canada qui avait prononcé linconstitutionnalité de la Loi sur les écoles du Manitoba.
  • 1892 Avec laccroissement de la majorité protestante [dans les Territoires du Nord-Ouest], des mesures administratives et législatives ont pour effet, avant 1892, de transformer les écoles confessionnelles en un système scolaire « national » ou public dirigé par lÉtat. Dans quelques écoles, linfluence religieuse est réduite au minimum[2].
  • 1894 Les catholiques [des Territoires du Nord-Ouest] tentent sans succès dobtenir plus de contrôle sur le système déducation en faisant appel au gouvernement fédéral[2].
  • 1896 Les gouvernements du Canada et du Manitoba concluent un compromis sur lusage du français comme langue denseignement au Manitoba.
  • 1900 Coopératives - Le Mouvement des caisses Desjardins est fondé par Alphonse Desjardins afin de contribuer au mieux-être des collectivités canadiennes-françaises et acadiennes en leur offrant les services bancaires que les banques canadiennes-anglaises rendaient inaccessibles pour les Francophones.
  • 1905 Le projet dautonomie sur la création des provinces de lAlberta et de la Saskatchewan soumet ces dernières à la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest de 1875.
  • 1910 LAssociation canadienne-française déducation de lOntario est fondée afin de promouvoir les intérêts et les droits des Francophones, mais se heurte à lopposition de lOrdre orangiste qui réclame lenseignement en anglais seulement.
  • 1912 Le gouvernement ontarien restreint lusage du français en adoptant le règlement 17 qui fait de langlais la principale langue de lenseignement auprès des élèves francophones.
  • 1916 La garantie de léducation française au Manitoba est enlevée du compromis conclu en 1896 et langlais devient la seule langue dusage.
Après une série de manifestations, le gouvernement ontarien abolit le règlement 17 de 1912 et adopte une politique de lenseignement bilingue.
  • 1934 Le Bureau de la traduction est créé par une loi du Parlement.
  • 1968 Durant les années 1960, les inquiétudes suscitées par le séparatisme québécois incitent lOntario à accorder pour la première fois des garanties législatives en matière déducation en français. En 1968, Bill Davis, alors ministre de lÉducation dans le gouvernement conservateur de John Robarts, dépose un projet de loi reconnaissant aux Franco-Ontariens le droit à lenseignement en français, tant au niveau primaire que secondaire[3].
  • 1969 Suite aux travaux de la Commission, la première Loi sur les langues officielles est adoptée par le Parlement. Ses trois objectifs principaux sont :
    • Le français et langlais sont les langues officielles du Canada et elles ont un statut et des droits et privilèges égaux quant à leur usage dans les institutions du Parlement et du gouvernement du Canada assujetties à la Loi ;
    • Favoriser lépanouissement des minorités francophones et anglophones et appuyer leur développement ;
    • Promouvoir la pleine reconnaissance et lusage du français et de langlais dans la société canadienne.
    • Le Nouveau-Brunswick adopte sa première Loi sur les langues officielles devenant ainsi la première et lunique province officiellement bilingue.
Le Commissariat aux langues officielles dont la mission est « de prendre toutes les mesures visant à assurer la réalisation des trois grands objectifs de la Loi sur les langues officielles » est créé.
  • 1971 La Charte de Victoria est une tentative avortée de modifier la Constitution du Canada et dans laquelle on assistait à la reconnaissance du bilinguisme dans toutes les provinces. Le Manitoba et Terre-Neuve-et-Labrador firent échouer les négociations.
  • 1973 Le Parlement vote une résolution concernant la langue de travail et la participation des collectivités francophones et anglophones au sein de la fonction publique fédérale.
  • 1974 La Loi sur lemballage et létiquetage des produits de consommation entre en vigueur en même temps que les règlements touchant létiquetage bilingue des produits de consommation.
  • 1976 La Charte des droits et libertés de la personne entre en vigueur au Québec et assure que toute personne a droit à la reconnaissance et à lexercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur (…) la langue[4] et que nul ne peut harceler une personne pour ce motif ni diffuser, publier ou exposer un avis en public autorisant une telle discrimination.

La Loi sur la protection du consommateur est créée au Québec. Elle assure que la langue française est utilisée notamment dans les guides dutilisation, les garanties, les logiciels informatiques, les jeux et produits de toute sorte ainsi que les services financiers.

  • 1982 Loi loi de 1982 sur le Canada rapatrie les droits constitutionnels du Royaume-Uni au Canada. Cette loi est la seule loi de lhistoire du Parlement du Royaume-Uni ayant été rédigée et ayant force de loi dans les deux langues. La Loi constitutionnelle de 1982, comprenant la Charte canadienne des droits et libertés, est proclamée. Elle contient davantage de garanties constitutionnelles à légard du statut et de lemploi des langues officielles du Canada dans les institutions fédérales. En vertu de larticle 23 de la Charte, les provinces et les territoires sont tenus de fournir à leurs minorités lenseignement primaire et secondaire dans leur langue, le nombre le justifie (langlais au Québec, le français partout ailleurs). La Cour Suprême du Canada a établi en 1990 que le même article donnait à ces minorités le droit de gérer leurs écoles.
  • 1985 Les Territoires du Nord-Ouest adopte une loi faisant du français et de langlais des langues à statut égal au sein de lAssemblée législative et dans les services gouvernementaux.
  • 1986 La Loi sur les services en français est adopté par lAssemblée législative de lOntario, et a pour but dassurer que le public ait accès aux services publics en français dans les régions désignées.
  • 1988 La nouvelle Loi sur les langues officielles est adoptée par le Parlement. Elle reprend, en les précisant, les obligations de la Charte (1982) en matière dutilisation des deux langues dans les services gouvernementaux et au sein des institutions fédérales. Elle expose également lengagement du gouvernement à faire la promotion de la dualité linguistique au sein de la société canadienne et à appuyer les développement des communautés linguistiques en situation minoritaire.
Dans laffaire Paquette, la Cour suprême du Canada stipule que lAlberta et la Saskatchewan sont soumises à la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest qui est en vigueur dans les deux provinces depuis leur création en 1905. Cependant, les deux législatures provinciales ont le pouvoir dabroger les dispositions de cette même loi. Dans le respect de leurs compétences législatives, lAlberta adopte la Language Act alors que la Saskatchewan adopte la Loi relative à lusage du français et de langlais en Saskatchewan (ou Language Act, lois linguistiques). Par ces lois, elle affirment leur unilinguisme anglais en abrogeant les dispositions de la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest qui reconnaissaient le français comme langue dusage dans les affaires publiques, devant tous les tribunaux et à lAssemblée législative et qui exigeait la rédaction et la publication des lois dans les deux langues.
Le Yukon adopte une loi sur les services en français faisant du français une langue officielle du territoire au côté de langlais.
  • 1989 Après lentrée en vigueur de la Loi sur les services en français en Ontario, une émeute éclate à Brockville (Ontario) des militants piétinent le drapeau national du Québec devant les caméras de télévision, créant ainsi de vifs remous au Québec.
  • 1990 Affaire Mahé : la Cour suprême du Canada décrète que les minorités de langue officielle ont le droit constitutionnel de participer activement, dans toutes les provinces, à la gestion et au contrôle de lenseignement et des établissements scolaires que fréquentent leurs enfants.
  • 1991 Une première action en justice est intentée par des francophones de Goose Bay au Labrador contre le gouvernement de Terre-Neuve qui refuse dobliger les conseils scolaires à ouvrir de nouvelles écoles en français. Bien que le jugement de la cour soit favorable aux francophones, le gouvernement terre-neuvien ne prend aucun engagement précis.
  • 1992 Première étape de lentrée en vigueur du Règlement dapplication de la Loi sur les langues officielles (communications avec le public et prestation des services).
  • 1993 Lentrée en vigueur de la Loi sur le Nunavut fait du français et de langlais des langues officielles dans le territoire au côté des langues autochtones.
  • 1994 Congrès mondial acadien : le Premier ministre canadien Jean Chrétien annonce ladoption d’« une politique cadre sur la participation des institutions fédérales au développement communautaire » prévoyant que les institutions fédérales produisent des plans daction à légard de leurs obligations en vertu de la partie VII de la Loi sur les langues officielles.
Création du programme de contestation judiciaire du Canada.
Le gouvernement de la Colombie-Britannique refusa de permettre aux francophones dexercer le droit de gestion de leurs écoles conféré par la Charte canadienne des droits et libertés, forçant ainsi les parents francophones à se porter devant les tribunaux pour obtenir gain de cause en 1996[5].
  • 1996 La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique publie létude Laccès à la justice en français en Colombie-Britannique : les obstacles institutionnels et systématiques et conclut que les services en français sont inaccessibles dans la province. Suite au jugement des tribunaux en faveur des parents francophones, le ministère de léducation de la Colombie-Britannique propose la première politique linguistique de lhistoire de la Colombie-Britannique en créant un programme facultatif dimmersion en français pour les jeunes écoliers afin dêtre conforme aux dispositions constitutionnelles en matière déducation.
Après un jugement favorable envers la Fédération des parents francophones de Terre-Neuve et du Labrador lors dune seconde poursuite devant les tribunaux, le gouvernement de Terre-Neuve reconnaît ses obligations en matière déducation aux termes de la Charte canadienne des droits et libertés.
Protocole dentente entre Patrimoine canadien et le Secrétariat du Conseil du Trésor pour responsabiliser les ministères à légard des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Une modification à la loi constitutionnelle de 1867 est approuvée par la Chambre des communes du Canada. Elle ajoute larticle 93A. permettant ainsi au Québec de déconfessionaliser ses commissions scolaires. Le gouvernement du Québec devient ainsi libre sur tous points de léducation et, par le fait même, restructure son réseau de commissions scolaires sur une base linguistique.
Un conseil scolaire francophone est créé à Terre-Neuve lors de lentrée en vigueur de la School Act afin de conformer le gouvernement aux obligations constitutionnelles de la province en matière déducation.
  • 1998 Symposium national sur les langues officielles du Canada.
  • 1999 Mise en œuvre du Partenariat interministériel avec les communautés de langue officielle, pour stimuler et consolider les liens entre les communautés et les organismes fédéraux. LAnnée de la Francophonie canadienne (mars 1999 à mars 2000) est lancée dans le cadre du Sommet de la Francophonie tenu à Moncton en 1999 - série dévénements visant à célébrer la langue et la culture françaises partout au pays.
Dans laffaire Beaulac, la Cour suprême statut que laccusé en poursuite criminelle a le choix de la langue dans laquelle il veut être jugé peu importe son aptitude à parler lune ou lautre des langues ou les inconvénients que cela peut causer au tribunal.
  • 2000 Dans lAffaire Summerside, la Cour suprême statut que le gouvernement de lÎle-du-Prince-Édouard est en obligation de financer une école française dune petite communauté de lîle. Linterprétation de la Constitution se fait sur la clause de la justification par le nombre. Les Franco-Édouardiens réussissent aussi à obtenir le financement public dune école de langue française dans la communauté de Souris.
  • 2001 LÎle-du-Prince-Édouard procède à ladoption de certains articles de la Loi sur les services en français.
  • 2002 Le gouvernement du Nouveau-Brunswick présente un projet de loi qui actualise sa Loi sur les langues officielles. Elle vise à remplir les obligations établies dans la Charte canadienne des droits et libertés et à améliorer la Loi initiale de 1969. Elle comporte diverses dispositions dont des critères justes et raisonnables pour que les municipalités respectent les exigences relatives à la traduction des règlements municipaux ; la nomination dun commissaire aux langues officielles ; laccès, dans la langue de son choix, aux services de santé de lensemble du réseau de la santé du Nouveau-Brunswick ; une révision approfondie de la Loi sur les langues officielles tous les 10 ans.
  • 2003 Le gouvernement fédéral annonce son Plan daction pour les langues officielles (de 2003-2004 à 2007-2008) dont lobjectif est de fournir un « nouvel élan à la dualité linguistique canadienne » grâce à plus de coordination interministérielle, et à de nouveaux investissements en éducation, en développement communautaire et dans la fonction publique.
  • 2006 Le gouvernement fédéral conservateur abolit le Programme de Contestation judiciaire permettant aux minorités francophones davoir une aide financière devant les cours de justice afin de défendre le droit à légalité des langues officielles. Cette abolition replonge le gouvernement fédéral dans une politique de lindifférence (comme il sen est toujours fait dans plusieurs provinces), et au sein de laquelle les acteurs principaux espèrent que linaction gouvernementale fera de facto disparaître la langue française du Canada.
  • 2008 Après quune Néo-brunswikoise francophone a reçu une contravention écrite en anglais et délivrée par un officier de la GRC[Quoi ?] qui ne parlait quanglais, la Cour suprême du Canada décrète que la GRC (et par le fait même tous les services publics) doit, dans la province du Nouveau-Brunswick, fournir des services dans les deux langues officielles en tous lieux de la province, peu importe le degré de demande envers lune ou lautre langue.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick est en proie de nouvelles poursuites devant les tribunaux pour non-respect des droits linguistiques des Francophones. Des chefs de file acadiens estiment que la réforme de léducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick porte atteinte à lintégrité linguistique de lUniversité de Moncton ainsi quaux dispositions constitutionnelles relatives à léducation au Nouveau-Brunswick.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

Politiques linguistiques du Canada

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bilinguisme au Canada de Wikipédia en français (auteurs)

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