Seconde bataille de Swat

Seconde bataille de Swat
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Page d'aide sur l'homonymie Ne pas confondre avec Première bataille de Swat (2007)
Seconde bataille de Swat
Opération Rah-e-Rast
Swat NWFP.svg
Localisation du district de Swat (en jaune) dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (en vert) au sein du Pakistan.
Informations générales
Date du 5 mai au 15 juillet 2009
Lieu District de Swat,
160 km au Nord d'Islamabad, (Pakistan)
Issue Victoire gouvernementale
Belligérants
Flag of the Pakistani Army.svg Forces armées du Pakistan Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi
Tehrik-e-Taliban Pakistan
Lashkar-e-Islam
Forces en présence
15 000 soldats 5 000 combattants
Pertes
168 tués et
454 blessés[1]
(source officielle)
1 635 tués et
254 capturés[1]
(source officielle)
Conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan
Batailles
Bataille de Wana (2004)
Assaut de la Mosquée rouge (2007)
Première bataille de Swat (2007)
Bataille de Bajaur (2008)
Seconde bataille de Swat (2009)
Opération Rah-e-Nijat (2009)
Offensive d'Orakzai et de Kurram (2010 - 2011)
Opération Brekhna (2011)

La Seconde bataille de Swat (ou opération Rah-e-Rast) est une opération militaire qui se déroula du 5 mai au 15 juillet 2009 dans le district, ou vallée de Swat. Elle opposa l'armée pakistanaise à des mouvements islamistes armés dans le district de Swat, dont notamment le Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi (TNSM), qui avait progressivement repris le contrôle du district de Swat depuis environ deux ans, et qui avait récemment étendu son contrôle à d'autres régions alentours.

L'opération Rah-e-Rast est une sous-opération de l'opération Black Thunderstorm, lancée à partir 26 avril 2009 dans plusieurs districts voisins du district de Swat : d'abord dans le district de Lower Dir et le district de Buner puis dans ceux de Swat et Shangla. Le but était de contrer la progression de l'insurrection islamiste dans la zone, et de reprendre le district de Swat, vaste fief des insurgés.

Les opérations auraient mobilisé 30 000 soldats dont la moitié dans le district de Swat dans une région peuplée de plus de 5 millions d'habitants. La zone est vaste de 15 021 km² et représente environ 2 % du territoire pakistanais, soit l'équivalent de la région française de Franche-Comté.

L'opération est considérée comme un tournant du conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan, marquant un retournement de la stratégie d'Islamabad qui avait conclu à peine quelques mois auparavant un accord de paix avec le TNSM et qui établissait officiellement la charia dans la région.

Sommaire

Contexte

Slogan du TNSM en 2007 dans le district de Swat, près de Matta, fief du TNSM. Il est écrit « le Coran et la Sunna sont notre loi ».

Alors que le Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi (TNSM) contrôlait la majorité de la région du district de Swat et des alentours (notamment le district de Malakand), ceux-ci imposèrent la charia aux habitants, et établirent un régime comprenant exécutions publiques et discriminations faites aux femmes. Début 2008, les militants ré-étendent progressivement leur zone d'influence dans le district de Swat après les opérations militaires de l'armée débutées en 2007. Fin 2008, le mouvement contrôle environ les trois-quart de la région. Début 2009, le gouvernement fédéral pakistanais tenta des négociations avec le TNSM et libéra de prison son fondateur, Soofi Mohammed, qui promit de renoncer à la violence. Cependant, c'est Maulana Fazlullah qui contrôlait alors réellement le mouvement.

En février et avril 2009, le gouvernement négocie puis conclu un accord appelé Nizam-e-Adl avec le TNSM qui échangeait d'un côté un cessez-le-feu et la réouverture des écoles pour filles contre l'établissement officiel de la charia dans la région (notamment dans le district de Swat).

Les deux parties s'accusèrent ensuite rapidement de ne pas appliquer les dispositions de leur accord. Les insurgés islamistes continuèrent leurs attaques en étendant leur contrôle au district de Buner, de Shangla et de Lower Dir. Le 23 avril 2009, les combats atteignant le district de Buner, ils se rapprochèrent jusqu'à 97 kilomètres de la capitale fédérale Islamabad[2]. Cet évènement est perçu comme un choc au Pakistan et aussi au niveau international. Les autorités poursuivent pourtant leurs négociations et un porte-parole du TNSM annonce peu après que les combattants se retiraient de Buner[3]. Le 25 avril, les autorités annoncent que les insurgés se sont complètement retirés. Seulement 300 soldats étaient alors présents dans le district de Buner[4]. Le 27 avril, les autorités ont cependant accusé les insurgés de s'implanter dans la région. L'armée réagit les jours suivants en menant une vaste contre-offensive.

Déroulement des opérations

Opération Black Thunderstorm

L'armée engage les insurgés islamistes dans les régions qu'ils venaient de prendre, d'abord dans le district de Lower Dir le 26 avril puis dans le district de Buner le 28 avril. Fin avril 2009, les insurgés ont pris le contrôle de ces districts et ont empêché l'accès des autorités aux routes. L'armée commence alors à mener une offensive terrestre appuyée par des hélicoptères d'attaques. Les combats commencent le 26 avril dans le district de Lower Dir et font plus de 50 morts et 55 000 déplacés en deux jours[5],[6]. Dès le 28 avril l'armée a repris le contrôle du district mais continue ses opérations contre les insurgés dans la zone.

À partir du 28 avril, l'armée commence à frapper les positions des talibans dans le district de Buner, arrivés dans cette zone quelques jours auparavant. Leurs forces étaient alors estimées à 500 hommes[7]. Les forces spéciales de l'armée (le Special Service Group), appuyées d'hélicoptères reprennent la capitale du district, Daggar. Du 28 avril au 4 mai, l'armée a clamé avoir tué près de 100 combattants. Le 5 mai, les insurgés auraient fui la zone. L'armée mettra pourtant plusieurs semaines à parfaire son contrôle dans ce district[8].

Le 7 mai, l'armée annonce que le district de Lower Dir est « nettoyé » des talibans, puis que le district de Buner l'est aussi le 15 mai.

Bataille de Swat

Paysage de la vallée de Swat.

Début des opérations

À partir du 5 mai, l'armée étend ses opérations au district de Swat ou les insurgés sont bien implantés. Cette vaste « sous opération » est appelée opération Rah-e-Rast. Tandis que l'armée continua les combats dans le district de Buner, elle avançait lentement vers Mingora, plus importante ville de la vallée de Swat, peuplée de 300 000 habitants[9]. Le 10 mai, l'armée engage les islamistes dans le district de Shangla, petit district à l'est du district de Swat. Des combats éclairs sont menés avec des hélicoptères de combat et des troupes au sol dans le district : 150 insurgés ont été tués contre seulement deux soldats, selon l'armée. Le 12 mai, des hélicoptères de l'armée commencent à bombarder le nord du district de Swat. Dans le même temps, les troupes de l'armée pakistanaise remonte le district de Swat du sud vers le nord, et de nombreux talibans se réfugient dans la ville de Mingora, située dans le sud. L'armée commence alors à encercler la ville pendant que les talibans se préparent à de violents combats urbains.

« Le gouvernement a décidé d'agir afin de restaurer l'honneur et la dignité de notre pays. Pour protéger notre peuple, nous avons demandé aux forces armées d'éliminer les militants terroristes. (...) Le gouvernement a décidé qu'il ne pliera pas devant les extrémistes et les terroristes mais qu'il les forcera à déposer les armes. »

— Le Premier ministre Youssouf Raza Gilani, dans un discours à la nation, le 6 mai 2009[10].

Le 17 mai, l'armée engage les insurgés dans les villes de Kanju et Matta, situées à quelques kilomètres de Mingora. Le 23 mai, l'armée annonce avoir sécurisé ces deux villes et repris le contrôle d'un pont stratégique dans la région.

Bataille pour Mingora

Le 23 mai, l'armée engage les militants islamistes à Mingora, qui était aux mains des talibans depuis mars 2009. La bataille se transforme alors en violents combats de rue, les insurgés étant solidement retranchés dans la ville, et surtout dans les bâtiments publics, au centre-ville. Les militaires avancent alors très lentement dans la ville, en grande partie désertée de sa population civile (plus de 90 % de la population avait fui). Dès le premier jour des combats, ceux-ci se concentrent dans le centre de la ville, et donnent lieu à des combats au corps à corps quand l'armée reprend le contrôle des bâtiments. L'armée décide d'agir avec précaution, craignant des victimes collatérales alors que 20 000 à 30 000 civils seraient toujours présents dans la ville. Selon les militaires, ils auraient été forcés à rester dans le but de servir de « bouclier humain ».

Le 27 mai, après quatre jours de combats, l'armée déclare avoir repris 70 % de la ville, dont l'aéroport. Le 29 mai, l'armée renforce ses positions dans le nord du district, prenant le contrôle de deux villes stratégiques.

Le 30 mai 2009, après 7 jours de combats, l'armée pakistanaise affirme avoir repris le contrôle de la ville après d'intenses combats[11]. La population civile avait en grande partie quitté la ville, comme une majeure partie de la vallée. 286 insurgés ont été tués dans la prise de la ville selon l'armée[12], cette dernière présente alors cette victoire comme « décisive dans l'offensive contre les talibans ».

Poursuites des combats

Un hélicoptère de combats de type AH-1 Cobra. L'armée pakistanaise possède 40 exemplaires de ce modèle.

Bien que l'armée ait repris une grande partie du district de Swat et du district de Shangla, les combats continuent durant le mois de juin. Soofi Mohammed, fondateur du TNSM, aurait été arrêté le 4 juin, mais l'annonce de sa capture n'est officiellement annoncée que le 26 juillet. Le 5 juin, un attentat dans une mosquée tue 38 civils dans le district d'Upper Dir, et plusieurs tribus décident la formation d'une milice anti-talibane. La milice, formée d'environ 1 000 hommes de tribus, reçoit l'aide d'hélicoptères de l'armée pakistanaise, et tue plusieurs dizaines d'insurgés et en encercle 200 autres[13].

En juin 2009, le gouvernement annonce que le fief du TNSM a été bombardé et détruit. Les derniers combats les plus importants ont lieu le 12 juin : la capture de la ville de Chuprial fait 50 morts, 40 insurgés et 10 soldats. L'offensive prend officiellement fin le 14 juin, l'armée annonçant désormais contrôler les quatre districts de Swat, Buner, Shangla et Lower Dir[14]. Malgré tout, des poches de résistances subsistent, surtout dans le district de Swat et les combats continuent durant environ un mois.

Bilan et crise des réfugiés

Ces opérations militaires auraient tué environ 1 500 insurgés contre 150 soldats de l'armée tués et 317 blessés[15]. On compte aussi 114 talibans capturés, dont plusieurs commandants. 95 soldats ont aussi été capturés, dont 18 libérés plus tard. Ces chiffres sont ceux communiqués par l'armée, qui n'a par ailleurs pas déterminé le nombre de civils morts.

Selon l'armée, les talibans se sont servis des civils comme « bouclier humain », et le nombre de civils morts n'a pas été déterminé. L'offensive a fait près de 3,4 millions de déplacés, dont 2,2 dans le seul district de Swat. Les réfugiés commencent à rentrer à partir de mi-juillet, et le 22 août, 1,6 des 2,2 millions auraient regagné leur domicile, selon les estimations de l'ONU.

Conséquences

Une classe dans une école primaire pour garçon en ruine, à Mingora.

Cette opération est considérée comme un succès, contrairement à celles menées auparavant. La forte présence militaire et le retour rapide des déplacés ont conduit à une meilleure confiance de la population envers les autorités, et surtout envers l'armée. L'opération a également marqué une radicalisation des autorités, qui ont officiellement procédé à l'expulsion de familles des talibans[16]. Ces derniers continueraient de se cacher dans le district et beaucoup d'entre eux ont fui dans tout le pays, et notamment dans des grandes villes. Le 11 septembre 2009, l'armée annonce avoir capturé cinq importants membres du TNSM[17]. Le 11 janvier 2010, Hayatullah, un chef commandant taliban du TTP anciennement basé dans le Swat, a été arrêté à Karachi[18].

En 2010, des touristes nationaux recommencent à fréquenter la vallée.

Situation actuelle

Fin 2010, plus d'un an après le début de l'offensive, quelque 50 000 soldats sont déployés dans le district[19], soit les deux 19e et 37e divisions d'infanterie de l'armée. Cela représentait 1 soldat pour 26 habitants (avec le recensement de 1998). L'opération est en partie un succès en ce qu'elle a mis fin au régime imposé par les militants islamistes[19]. Toutefois, l'insécurité demeure dans certaines zones rurales, ainsi que quelques combats sporadiques[16]. La population craint toujours le retour des talibans si l'armée quittait de nouveau la région, comme ce fut le cas en 2007-2008. En effet, les militaires ne pourront pas maintenir leur forte présence indéfiniment. Près de 7 000 policiers sont employés dans le district, et les autorités ont annoncé début 2010 l'embauche de mille policiers supplémentaires dans la « division de Malakand », qui comprend le district de Swat[16].

Fin novembre 2010, l'armée a annoncé le retrait progressif de la 37e division, ce qui impliquerait le départ de la moitié des soldats déployés dans le district[20]. L'État major semble pourtant changer d'avis le mois suivant. Selon des rapports des services secrets, les insurgés du district de Swat se seraient regroupés dans l'agence de Mohmand dans le but de lancer une nouvelle offensive dans la vallée au printemps 2011[21]. L'armée procèderait alors au redéploiement d'unités de combat dans le nord du district[22].

En revanche, le processus de reconstruction reste lent et a en plus été mis à mal par les inondations de juillet et août 2010 qui ont très durement touché la vallée. En avril 2010, la reconstruction d'au moins la moitié des 400 écoles détruites pendant l'occupation talibane n'a pas encore commencé, de même qu'un certain nombre d'autres bâtiments publics, comme des postes de police[16].

Références

  1. a et b (en) L'opération Rah-e-Rast, dossier PDF. Consulté le 19 janvier 2011.
  2. (en) La défiance des forces talibanes qui approche d'Islamabad, The Washington Post. Le 24 avril 2009. Consulté le 11 janvier 2011.
  3. (fr) Les talibans quittent Buner, Radio Canada. Le 24 avril 2009. Consulté le 19 janvier 2011.
  4. (fr) Les Taliban se sont complètement retirés, LeMatin.ma . Le 25 avril 2009. Consulté le 19 janvier 2010.
  5. (en) 40 militants sont tués à Lower Dir alors que les offensives continuent, Dawn.com. Consulté le 5 novembre 2010.
  6. (en) Le Pakistan intensifie son combat contre les talibans, The Christian Science Monitor. Consulté le 5 novembre 2010
  7. (fr) Le Pakistan ordonne aux taliban de quitter la vallée de Buner, Le Point. Le 28 avril 2009. Consulté le 19 janvier 2011.
  8. (fr) L'armée est entrée dans Mingora, 20 minutes. Le 23 mai 2009. Consulté le 19 janvier 2011.
  9. (en) Des centaines de personnes fuient les combats, ABC News. Consulté le 15 novembre 2010
  10. (fr) Le Pakistan ordonne à son armée d'"éliminer" les talibans à Swat, Le Point. Le 7 avril 2009. Consulté le 17 janvier 2011
  11. L'armée pakistanaise a repris Mingora, Le Figaro. Consulté le 30 mai 2009
  12. (en) La ville fantôme dans le Swat, Relief Web. Consulté le 15 novembre 2010
  13. (en) Des hommes de tribus pakistanais se batte contre les talibans, BBC.news. Consulté le 15 novembre 2010
  14. (en) Les principales opérations sont terminées, Daily Times. Consulté le 15 novembre 2010
  15. (en) Plus de 1240 militants tués, English people. Consulté le 15 novembre 2010
  16. a, b, c et d (en) Le paradis récupéré : Swat un an après, Critical Threats, AEI. Le 25 mai 2010. Consulté le 17 novembre 2010
  17. (en) Un porte-parole et un commandant taliban capturé, Dawn.com. Le 12 septembre 2009. Consulté le 17 novembre 2010
  18. (en) Un commandant taliban capturé à Karachi, Dawn.com. Le 11 janvier 2010. Consulté le 17 novembre 2010
  19. a et b (fr) La peur des taliban perdure dans la vallée pakistanaise de Swat, L'Express. Consulté le 3 avril 2010
  20. (en) L'armée retire des troupes de Swat après avoir restauré la paix, The Express Tribune. Consulté le 25 novembre 2010
  21. (en) Une nouvelle menace : les talibans de Swat se regroupent dans l'agence de Mohmand, The Express Tribune. Le 9 décembre 2010. Consulté le 11 janvier 2011
  22. (en) L'armée redéploie des unités de combat dans le Swat, The Express Tribune. Le 28 décembre 2010. Consulté le 11 janvier 2011

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes



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