- Ligne de Miniac-Morvan à La Gouesnière
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Ligne
Miniac-Morvan - La Gouesnière-Cancale-St-MéloirPays France Historique Mise en service 1884 Fermeture 1933 - 1939 Concessionnaires Ouest (1880 - 1909)
État (1909 - 1938)
SNCF (1938 - 1954)
Déclassée (à partir de 1954)Caractéristiques techniques Numéro officiel 453 000 Longueur 11,5 km Écartement Voie normale (1,435 m) Pente ou rampe maximale 15 ‰ Nombre de voies Anciennement à voie unique Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Lison - Lamballe vers Lison 150,272 0,000 Miniac (24m) 0,2xx Ligne Lison - Lamballe vers Lamballe 3,9xx Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine (5m) Embranchement du Fort de Châteauneuf 5,4xx Fort-de-Châteauneuf (24m) 7,3xx Saint-Père (37m) 9,7xx Bonnaban (24m) Ligne Rennes - Saint-Malo-Saint-Servan vers Rennes 11,5xx 445,814 La Gouesnière - Cancale (18m) Ligne Rennes - Saint-Malo-Saint-Servan vers Saint-Malo modifier La ligne de Miniac-Morvan à La Gouesnière - Cancale - Saint-Méloir est une ligne de chemin de fer stratégique réalisée par l'État. Elle est mise en service par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest en 1885.
Ayant perdu sa vocation stratégique, et son intérêt local n'ayant pas résisté à la concurrence routière, elle est fermée en 1933 par l'Administration des chemins de fer de l'État. Déclassée en 1954 elle est ensuite déferrée et il ne reste que quelques vestiges.
Sommaire
Tracé
La ligne débutait à la gare de Miniac, passait à Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine avant de rejoindre la ligne Rennes - Saint-Malo à la gare de La Gouesnière - Cancale.
Historique
Programmé en 1879[1] en ligne d'intérêt local sous le no 64 du plan Freycinet, Le chemin de fer de Miniac à La Gouesnière est une ligne stratégique, d'une longueur[1] de 11,5 km, destinée à desservir le fort de Chateauneuf et à le relier avec Saint-Malo. La concession est prononcée par la loi du 28 juin 1880[1]
Ayant un statut de ligne stratégique[2], du fait qu'elle a principalement pour but de relier le fort de Châteauneuf, qui comporte un important centre de stockage de munitions prévues pour être utilisées en cas de conflit, les études sont réalisés par l'État qui prend en charge l'ensemble des coûts[2]. A la fin de l'année 1881, le projet définitif est approuvé, les enquêtes parcellaires ont été réalisées et la mise en adjudication des lots de travaux doit intervenir rapidement[2].
La ligne est mise en service en 1885[3] par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest.
La fermeture du trafic voyageurs intervient le 8 octobre 1933 et celle du trafic marchandises à la fin des années 1930. La ligne est déclassée le 12 novembre 1954[4] sur 10,5 km entre le pk 0,210 et le pk 10,725.
Vestiges de la ligne
Des bâtiments devenus propriétés privées sont toujours existants en 2006[3]. Notamment la gare du Fort de Châteauneuf qui a conservée son bâtiment voyageurs et sa halle à marchandise. On retrouve également des maisons de garde barrière et le pont de la Couaille.
Notes et références
- extraits (consulté le 9 décembre 2010). Alfred Maurice Picard, Les chemins de fer français: Période du 19 juillet 1879 au 20 novembre 1883. Conventions de 1883 (première partie), J. Rothschild, 1884, pp. 65-66
- intégral (consulté le 30 juillet 2011). Site gallica.bnf.fr, « Chemins de fer construits par l'État : rapport de l'ingénieur en chef », dans Rapports et délibération du conseil général des Côtes du Nord, 1881/08, p. 32
- lire en ligne (consulté le 14 juin 2011). Site Glad, Bretagne Ille-et-Vilaine Saint-Père-Marc-en-Poulet : gare du Fort de Châteauneuf et gare marcandises
- Journal Officiel de la République Française du 13 novembre 1954 page 10 676.
Voir aussi
Articles connexes
Catégorie :- Ligne ferroviaire des Côtes-d'Armor
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