- Ligne de Saint-Nazaire au Croisic
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Ligne
Saint-Nazaire - Le Croisic
Terminus de la ligne au CroisicPays France Historique Mise en service 1879 Concessionnaires St.Nazaire-Le Croisic (1868 - 1877)
État (1877 - 1883)
PO (1883 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Numéro officiel 516 000 Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic TGV, Corail, TER, fret Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Tours - Saint-Nazaire vers Nantes (1) Ancien tracé avec rebroussement à St-Nazaire Voie de desserte du port de Saint-Nazaire 494,005 493,658 Saint-Nazaire (Nouvelle gare) (6m) 494,5xx Saint-Nazaire (Ancienne gare) (5m) (2) Nouveau tracé avec gare à passage direct 500,560 Saint-André-des-Eaux (12m) 506,070 Pornichet (11m) (3) Ancien tracé 508,304 La Baule-les-Pins (20m) (4) Nouveau tracé 510,311 La Baule-Escoublac (Nouvelle et ancienne gare) (7m) 510,425 Ligne La Baule-Escoublac - Guérande 513,719 Le Pouliguen (4m) 515,175 Guérande (47m) 517,246 Batz-sur-Mer (7m) 517,780 Le Croisic (5m) Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Orléans et Tours modifier La ligne Saint-Nazaire - Le Croisic prolonge l'une des principales radiales ferroviaires françaises, la ligne Tours - Saint-Nazaire.
Sommaire
Histoire
Le chemin de fer arrive en gare de Saint-Nazaire en 1857 lors de la mise en service de la ligne de Nantes à Saint-Nazaire. Le Croisic comprend l'intérêt de ce nouveau moyen de transport pour ses productions que sont le sel de mer et les produits de la pêche. Au début des années 1860, la municipalité adresse une requête pour le prolongement de la ligne.
La déclaration d'utilité publique est publiée par décret impérial le 19 juin 1868[1]. La ligne de Saint-Nazaire au Croisic est incluse dans une « loi relative à l'exécution de plusieurs chemins de fer », publiée le Le 18 juillet 1868[2], l'État autorise le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics à s'engager sur un maximum de un million cinq cent mille francs.
En 1877 l'administration des chemins de fer de l'État rachète la ligne à la compagnie du chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic en difficulté. Sur les conseils de son agent de change Édouard Darlu, l'entrepreneur Jules-Joseph Hennecart, société Hennecart et Cie, rachète la Compagnie de Saint-Nazaire au Croisic qui est en faillite et reprend les travaux pour le compte de l'Adm. de l'État.
La ligne est inaugurée le 11 mai 1879.
Rétrocédée par l'État, elle passe en 1883[3] dans le giron de la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO)
Notes et références
- intégral (consulté le 4 novembre 2010). France, Bulletin des lois de la République franc̜aise, Volume 11 ; Volume 32, imprimerie nationale 1869 intégral (consulté le 4 novembre 2010). pp. 303-304
- intégral (consulté le 4 novembre 2010). France, Bulletin des lois de la République franc̜aise, Volume 11 ; Volume 32, imprimerie nationale 1869 intégral (consulté le 4 novembre 2010). pp. 103-104
- ISBN 9782844782694) p. 92 extrait en ligne (consulté le 4 novembre 2010). Adrienna Surot, Les premiers temps du chemin de fer à Cholet: milieu XIXe-1914, Editions Cheminements, 2004 (
Bibliographie
- Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic et à Guérande. De 1865 à nos jours, JPN Edtions, 2006 (ISBN 9782951989849)
- « Un train nommé plaisir », dans bulletin Vivre Pornichet, no 35, automne 2004, p. 15 (télécharger en pdf)
Voir aussi
Articles connexes
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