- Ligne de Laqueuille au Mont-Dore
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Ligne
Laqueuille - Le Mont-DorePays 
FranceVilles desservies Le Mont-Dore Historique Mise en service 1899 Caractéristiques techniques Numéro officiel 710 000 Longueur 13,903 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Pente ou rampe maximale 35 ‰ Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic TER Schéma de la ligne Schéma de la ligne Légende
Ligne Eygurande-Merlines - Clermont-Ferrand vers Clermont-Ferrand 
442,719 Laqueuille (942m) 
Ligne Eygurande-Merlines - Clermont-Ferrand vers Eygurande-Merlines 
446,017 Saint-Sauves (932m) 
451,478 La Bourboule (868m) 
453,830 Pont sur la Dordogne (28m) 
456,406 Pont sur la Dordogne (10m) 
456,622 Le Mont-Dore (1050m) Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Montluçon et Eygurande. modifier 
La ligne Laqueuille - Le Mont-Dore est une ligne de chemin de fer française du département du Puy-de-Dôme qui relie la gare de Laqueuille à celles de La Bourboule et du Mont-Dore.
Elle constitue la ligne 710 000 du réseau ferré national.
Sommaire
Historique
Dès 1879, un projet de chemin de fer destiné à desservir les deux stations thermales de La Bourboule et du Mont-Dore voit le jour. Il comporte des déclivités de 30‰ et des courbes de 250 m de rayon. Fin 1880, un projet à voie métrique est présenté, suivi par deux autres : un projet à voie de 0,75 m et un projet à voie normale avec déclivités de 25‰ et courbes de 250 m de rayon.
C'est ce dernier projet qui fut retenu et concédé à titre éventuel à la Compagnie d'Orléans le 28 juin 1883. Une modification portant les rampes maximum à 35‰ et le rayon des courbes à 300 m fut adoptée en 1887. La loi du 4 juin 1892 concédait à titre définitif la ligne à la Compagnie d'Orléans.
La réalisation est intervenue entre 1895 et fin 1898. La ligne a été ouverte le 1er juin 1899.
Circulation
Pendant longtemps, il y a eu des train direct effectuant le trajet Paris-Gare de Lyon/Paris-Austerlitz-Le Mont-Dore ou Bordeaux-Saint-Jean-Le Mont-Dore.
Depuis, ils ont tous été supprimés, notamment à cause du Téoz. Désormais, la desserte se cantonne à des autorails Clermont-Ferrand-Le Mont-Dore.
Infrastructure
Cette ligne est en totalité à voie unique. Outre les gares extrêmes, seule la gare de La Bourboule dispose d'un évitement.
Le profil est très difficile avec des déclivités maximum de 35‰.
Il n'existe pas d'ouvrages d'art notables, seuls deux ponts de faible longueur sur la Dordogne, l'un en maçonnerie et l'autre métallique ont été réalisés.
Notes et références
Bibliographie
- Lucien-Maurice Vilain, Les chemins de fer de montagne français, tome 2, Les Presses Modernes, 1964.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Ligne ferroviaire du Puy-de-Dôme
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