- La Pietà Bandini
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La Pietà aux quatre figures Artiste Michel-Ange Année vers 1557 Type Statue en marbre Dimensions (H × L) 253 cm × ? cm Localisation musée dell'Opera del Duomo , Florence modifier La Pietà Bandini ou La Pietà aux quatre figures est une sculpture de Michel-Ange se trouvant actuellement au musée dell'Opera del Duomo à Florence.
Sommaire
Histoire
Commencée à l'âge de 75 ans par Michel-Ange, cette sculpture ne fait pas suite à une commande. Il la réalise probablement pour son propre tombeau, qu'il aurait voulu placer dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. Cette œuvre reste inachevée. La pierre s'étant brisée, la silhouette du Christ fut ratée[réf. nécessaire], Michel-Ange commença à détruire sa propre œuvre. Il ne la détruisit pas complètement grâce à son serviteur Antonio qui lui pria de lui donner la sculpture. Elle fut alors restaurée par le sculpteur florentin Tiberio Calcagni, élève et ami de Michel-Ange, qui en termina aussi quelques morceaux, dont la figure de Marie-Madeleine à gauche dont on distingue nettement la différence d'exécution. Malgré cela, Jésus ne possède pas de jambe gauche, restée inachevée ou détruite.
Interprétation
La Pietà représente Nicodème portant le corps de Jésus dans ses bras, aidé par la Vierge Marie à droite, et Marie-Madeleine à gauche.
Avec Nicodème, Michel-Ange réalise un autoportrait, se représentant lui-même en vieillard encapuchonné. Selon la légende, Nicodème était sculpteur, lui aussi, et était considéré comme l'auteur du Volta Santo di Lucca de la Cathédrale Saint-Martin de Lucques.
« Son génie et sa force ne pouvaient se passer de créer... Il s'attaqua à un bloc de marbre pour y tailler quatre figures plus grandes que nature, parmi lesquelles était le Christ mort ; il faisait cela pour se distraire et pour passer le temps, et, comme il disait, parce que l'exercice physique que lui procurait le travail du ciseau le maintenait en bonne santé. Dormant très peu, afin de pouvoir travailler même la nuit, il s'était fabriqué un casque en carton ; et il portait au milieu, sur sa tête, une chandelle allumée qui, de cette façon, sans lui embarrasser les mains, éclairait ce qu'il faisait. Il taillait encore à cet âge le marbre avec une telle fureur que l'on croyait que tout dut se briser en morceaux ; il cassait d'un coup de gros fragments de l'épaisseur de trois ou quatre pouces, et il coupait la ligne si nette que, s'il avait été plus loin de la largeur d'un cheveu, il eut couru le danger de tout perdre. »
Les Pietà de Michel-Ange
- Pietà du Vatican (1499), Basilique Saint-Pierre, Rome
- Pietà aux quatre figures (vers 1557), Museo dell'Opera del Duomo, Florence.
- Pietà Rondanini (1560 - 1564), Castello Sforzesco, Milan.
- Pietà di Palestrina (1550), Galleria dell'Accademia de Florence (attribution et datation incertaine).
Bibliographie
- Claudio Gamba, Michelangelo scultore, collana « I classici dell'arte », Milano, Rizzoli - Skira, 2005, p. 164 - 165.
Articles connexes
- Michel-Ange
- Liste des œuvres de Michel-Ange
- Bible, Christianisme, Catholicisme
- Sculpture de la Renaissance, Peinture religieuse
- La Pietà (Michel-Ange)
- Pietà aux quatre figures
- Pietà Rondanini
Liens externes
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