- Jean-Baptiste Jourdan (député)
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Jean-Baptiste Jourdan Parlementaire français Date de naissance 19 décembre 1757 Date de décès 16 novembre 1829
(à 71 ans)Mandat Député (1792-1804) Début du mandat 1792 Fin du mandat 1804 Circonscription Nièvre Première République modifier
Jean-Baptiste Nicolas Jourdan du Mazot, né le 19 décembre 1757 à Lormes et décédé le 16 novembre 1829 à Saint-Aubin-des-Chaumes, était un homme politique français. Fait rare pour l'époque, il fut pendant douze années député sans interruption, de 1792 à 1804.Sommaire
Biographie
Carrière pré-révolutionnaire
Avant la Révolution française, Jourdan est conseiller auprès de l'élection de Vézelay. Il se rallie aux idées révolutionnaire et devient en 1790 administrateur du département de la Nièvre.
Député de la Nièvre à la Convention
Le 8 septembre 1792, il est élu député de la Nièvre à la Convention nationale, le septième et dernier, par 141 voix sur 208 votants. Jourdan affiche dans cette assemblée des opinions très modérées, voire royalistes, et siège au sein de la Plaine. Lors du jugement du roi, en janvier 1793, il vote pour l'appel au peuple et pour le bannissement jusqu'à la paix. Quelques semaines plus tard, il se prononce en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat.
Le 6 juillet 1793, il monte à la tribune pour demander la suspension du décret d'arrestation lancé contre Ballard, le procureur-syndic de la Nièvre. Il n'obtient pas gain de cause, et se tait ensuite pendant la Terreur.
Après le 9 thermidor, Jourdan réapparaît à la tribune. En septembre 1794, il dénonce un projet de soulèvement contre la représentation nationale et attaque un discours prononcé par Vadier au Club des Jacobins. En brumaire an III, il demande au Comité de Salut Public d'éloigner du territoire français les derniers représentants des Bourbons. Certains y ont vu une manœuvre de sa part afin de sauver Louis XVII[1]. Le 4 nivôse (24 décembre 1794), il annonce à la Convention la découverte d'une mine de charbon à Parigny.
Il est ensuite envoyé en mission dans son département et dans l'Yonne. En 1795, il est représentant en mission à Marseille, où les Jacobins locaux l'accusent de favoriser les massacres royalistes.
Carrière sous le Directoire et le Consulat
En octobre 1795, Jourdan est réélu par la Nièvre au Conseil des Cinq-Cents par 188 voix sur 219 votants. Il est élu dans le même temps par le Loiret, mais il opte finalement pour son département natal. A nouveau, il se montre très modéré tout au long de son mandat et se tient à l'écart des débats. Cela lui permet d'être constamment réélu jusqu'à la chute du Directoire. Toutefois en 1797, à cause de ses sympathies royalistes, il manque de peu d'être compris dans la proscription du 18 fructidor.
En 1799, il se rallie au régime de Bonaparte. Il est ainsi choisi par le Sénat conservateur pour siéger au Corps législatif, toujours en tant que représentant de la Nièvre. Il occupe ce poste pendant toute la durée du Consulat, jusqu'au 22 mars 1804.
Fin de vie
Jourdan rentre alors dans la vie privée. En 1808, il devient néanmoins conseiller général de Nièvre. Son plus jeune fils Athanase-Jean-Léger Jourdan, né en 1791 et décédé précocement en 1826, devient un jurisconsulte renommé.
Jourdan s'éteint en 1829 dans sa soixante-douzième année.
Source
- « Jean-Baptiste Jourdan (député) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
Références
Catégories :- Naissance en 1757
- Décès en 1829
- Ancien député de la Nièvre
- Député de la Convention nationale
- Membre du Conseil des Cinq-Cents
- Personnalité de la Nièvre
- Personnalité politique du Morvan
- Naissance dans la Nièvre
- Naissance dans le Morvan
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