Fedora (Linux)

Fedora (Linux)
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Fedora (Linux)
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Fedora 16 (8 novembre 2011) : son bureau GNOME

Famille GNU/Linux
Type de noyau Monolithique modulaire
État du projet en développement
Plates-formes i386[1]
i686
X86-64
PowerPC
Entreprise /
Développeur
Fedora Project
Licence Diverses licences libres
États des sources Open source
Dernière version stable 16 (Verne) (8 novembre 2011) [+/−]
Dernière version avancée 16 RC (Verne) (25 octobre 2011) [+/−]
Méthode de mise à jour Yum
Environnement graphique GNOME
Gestionnaire de paquets RPM
Site web fedoraproject.org

Fedora, anciennement Fedora Core, est une distribution GNU/Linux basée sur le système RPM, développée par le Projet Fedora et soutenue par la société Red Hat. Cette distribution se veut être un système d'exploitation complet et généraliste, composé uniquement de logiciels libres. Fedora dérive donc de la distribution Red Hat Linux, et est destinée à la remplacer pour les utilisateurs finaux (utilisation non commerciale). Le maintien de Fedora provient en grande partie de sa communauté d'utilisateurs. Bien que Red Hat emploie de nombreux développeurs pour Fedora, l'entreprise ne fournit pas d'assistance officielle pour les utilisateurs du grand public. Le rythme de sortie des nouvelles versions est basé sur celui de GNOME, c'est-à-dire 6 mois.

Sommaire

Présentation

Le Projet Fedora a débuté à la fin de 2003, lorsque Red Hat Linux a abandonné la commercialisation de ses produits pour le public. Red Hat a ainsi dirigé les utilisateurs faisant un usage professionnel de Red Hat Linux vers Red Hat Enterprise Linux (RHEL), tandis que les utilisateurs en faisant un usage domestique ont été redirigés vers Fedora. Depuis, RHEL est la seule distribution Linux pour laquelle Red Hat fournit une assistance officielle.

Les différentes versions de RHEL étant inspirées de celles de Fedora, plusieurs critiques ont été émises dénonçant que les utilisateurs de Fedora se trouvaient en fait être des essayeurs de RHEL. (voir Correspondances RHL/RHEL).

Avec la première sortie de Fedora, Red Hat a lancé une tendance qui a ensuite été suivie par plusieurs vendeurs de distributions Linux : celle de créer une distribution communautaire dont une distribution commerciale pourrait s'inspirer, cette distribution servant de processus de développement ouvert menant finalement à la distribution commerciale.

Le nom

Le nom de la distribution vient du projet Fedora Linux : un projet mené par des bénévoles ayant pour objectif d'intégrer des logiciels tiers à la distribution Red Hat Linux, et du chapeau représenté sur l'emblème de Red Hat : un borsalino. Red Hat a eu quelques problèmes au sujet du nom Fedora avec les créateurs du logiciel de gestion du dépôt Fedora, car Fedora a essayé de le déposer comme nom de marque.

Fedora est parfois appelée Fedora Linux bien que ce ne soit pas son nom officiel. Avant la septième version, le nom « Core » faisait la distinction entre les principaux paquets logiciels Fedora, et ceux du projet Fedora Extra, qui fournissent les paquets supplémentaires à Fedora Core : le dépôt Core était géré par Red Hat, et le dépôt Extra était géré par des bénévoles.

Une décision a été prise pour que les deux dépôts soient regroupés en un seul après Fedora Core 6.

Ainsi depuis la version 7, Core a disparu du nom de la distribution, qui a simplement été rebaptisée Fedora.

Le logo de Fedora est composé de plusieurs éléments, organisés comme suit :

Le symbole de gauche signifie l'infini. L'infini dans Fedora fait référence à la liberté perpétuelle et immuable du système d'exploitation et des logiciels qui le composent. Le f est à la fois le f de « Fedora », ainsi que le f de « freedom », qui signifie « liberté » en anglais. Enfin, le dernier élément est une bulle, symbolisant « la voix de la communauté ». La communauté de Fedora met donc un point d'honneur au respect de la liberté perpétuelle du système d'exploitation et des logiciels qui l'accompagnent, ce qui est toutefois paradoxal puisque les termes d'utilisation[2] de Fedora violent les libertés[3] 0 et 2 de la définition du logiciel libre par la Free Software Foundation.

Fonctionnalités

Distribution

Le Projet Fedora distribue Fedora sous diverses formes:

  • Fedora DVD - un DVD contenant tous les principaux paquetages ayant cours au moment de la publication de la distribution ;
  • Live Images - images disques pour CD ou DVD pouvant également être installées sur des périphériques mémoires USB ;
  • CD minimal ou image USB - utilisés pour une installation en réseau, à l'aide des protocoles HTTP, FTP ou NFS ;
  • Rescue CD ou image USB - utilisé pour intervenir sur un système inactif, s'il doit être réparé, ou pour une installation en réseau.

Le Projet Fedora publie également des variantes de Fedora appelées « Fedora spins ». Ces versions sont assemblées à partir de logiciels spécifiques pour répondre aux attentes de certaines catégories d'utilisateurs. Elles sont disponibles depuis le site Fedora Spins.

La gestion des paquetages logiciels est principalement effectuée par l'utilitaire yum[4]. Des interfaces graphiques comme pirut, pup ou encore PackageKit sont également fournies, tout comme puplet, qui affiche des avertissements visuels lorsque des mises à jour sont disponibles[4]. apt-rpm est une alternative à yum appréciée des utilisateurs de Debian ou Ubuntu, familiers avec apt-get pour la gestion des paquetages logiciels[5] Des dépôts logiciels peuvent également être joints au système, de manière à fournir des paquetages supplémentaires[6].

Dépôts logiciels

Avant Fedora 7, deux dépôts logiciels principaux existaient : Fedora Core et Fedora Extras. Fedora Core, qui était aussi le nom de la distribution, offrait les paquetages requis par le système d'exploitation, ainsi que des logiciels supplémentaires fournis avec les média d'installation. Fedora Extras, le dépôt secondaire, inclus depuis Fedora Core 3 était maintenu par la communauté, et n'était pas distribué sur les CD ou DVD d'installation. Depuis Fedora 7, les dépôts Core et Extras ont été fusionnés, d'où le retrait de la dénomination Core[7].

Également à partir de Fedora 7, un troisième dépôt de logiciels existait, du nom de « Fedora Legacy ». Ce dépôt était maintenu par la communauté, et avait pour fonction d'allonger le cycle de vie des anciennes versions de Fedora Core et de certaines versions de Red Hat Linux qui n'étaient plus officiellement maintenues[8]. Fedora Legacy a été arrêté en décembre 2006[9].

La sécurité

L'une des fonctionnalités de Fedora ayant trait à la sécurité, est Security-Enhanced Linux, une fonctionnalité du noyau qui gère un ensemble de mesures de sécurité, dont les règles d'accès au Ministère de la Défense des États-Unis, par les Linux Security Modules (LSM) du noyau Linux. Fedora a ouvert la voie aux distributions incorporant SELinux[10], dès Fedora Core 2. La fonction était désactivée d'office, car elle modifiait fondamentalement le fonctionnement du système; elle a été par la suite activée d'emblée, avec une politique moins stricte, dite « ciblée », lors de la parution de Fedora Core 3[11],[12]. Fedora inclut également des mécanismes pour prévenir l'exploitation de failles liées aux dépassements de mémoire tampon, et empêcher les rootkits d'entrer en action. Des analyses du tampon, Exec Shield ainsi que des restrictions aux accès mémoire au niveau du noyau dans /dev/mem permettent de prévenir l'exploitation de ces failles[13].

Les versions

Nom Version Date de sortie État
Yarrow Fedora Core 1 6 novembre 2003 Assistance technique terminée
Tettnang Fedora Core 2 18 mai 2004 Assistance technique terminée
Heidelberg Fedora Core 3 8 novembre 2004 Assistance technique terminée
Stentz Fedora Core 4 13 juin 2005 Assistance technique terminée
Bordeaux Fedora Core 5 20 mars 2006 Assistance technique terminée
Zod Fedora Core 6 24 octobre 2006 Assistance technique terminée
Moonshine Fedora 7 31 mai 2007 Assistance technique terminée
Werewolf Fedora 8 8 novembre 2007 Assistance technique terminée
Sulphur Fedora 9 13 mai 2008 Assistance technique terminée
Cambridge Fedora 10 25 novembre 2008 Assistance technique terminée
Leonidas Fedora 11 9 juin 2009 Assistance technique terminée
Constantine Fedora 12 17 novembre 2009 Assistance technique terminée
Goddard Fedora 13 25 mai 2010 Assistance technique terminée
Laughlin Fedora 14 2 novembre 2010 Assistance technique officielle disponible
Lovelock Fedora 15 24 mai 2011 Assistance technique officielle disponible
Verne Fedora 16 8 novembre 2011 Version actuelle
Fedora 17 8 mai 2012 Version en développement Chronologie
Rawhide Version en perpétuel développement

Fedora Core 1 - Yarrow

Fedora Core 1 (novembre 2003) : son bureau GNOME avec le thème Bluecurve

Parue le 6 novembre 2003, « Yarrow » était la première version de Fedora Core. Elle était basée sur un noyau 2.4.19 et était la dernière distribution de Red Hat à paraître avec un noyau 2.4. Trois CD devaient être téléchargés (six avec les fichiers sources SRPM) pour son installation. Elle incluait également les dernières versions de GNOME (2.4.0) et de KDE (3.1.4) disponibles à l'époque. Bien qu'il ait été clairement mentionné que Fedora ne pouvait pas lire les fichiers MP3 d'emblée, de nombreux utilisateurs ne furent pas déçus.

Fedora Core 1 fut également la première version de Fedora Core à proposer un démarrage en mode graphique grâce à RHGB (Red Hat Graphical Boot) et un noyau optimisé pour le déploiement de la distribution à grande échelle (nptl - Native Posix Thread Library).

Fedora Core 2 - Tettnang

Fedora Core 2 (mai 2004) : son bureau GNOME avec le thème Bluecurve

Parue le 18 mai 2004, « Tettnang » était dévoilée.: il s'agissait de la première distribution Linux à inclure un noyau de la branche 2.6. Fedora Core 2 fut sujette à de nombreux problèmes: tout d'abord, il était difficile d'installer les pilotes propriétaires, comme ceux de Nvidia car l'option 4KSTACK[14] était activée, et des pilotes semblables ne fonctionnaient qu'avec l'option 8KSTACK ; Fedora Core 2 incluait également pour la première fois SELinux, qui engendrait des problèmes de configuration supplémentaires.

Pourtant, Tettnang confirma la volonté du Fedora Project d'aller de l'avant et de profiter des dernières innovations disponibles: elle fut donc la première distribution à inclure X.Org, en remplacement de XFree86, ainsi que SELinux, bien que désactivé. Elle poursuivit également son éloignement de Red Hat en renommant tous les utilitaires de configuration « redhat-config-xxx » par « system-config-xxx ».

Fedora Core 3 - Heidelberg

Fedora Core 3 (novembre 2004) : son bureau GNOME

Parue le 8 novembre 2004, « Heidelberg » confirma la popularité de la distribution auprès des utilisateurs. Elle opérait avec le noyau 2.6.9 et GNOME 2.8, et adoptait également Firefox, concrétisant la transition de nom depuis Mozilla.

Fedora Core 3 comprenait dans son installation de base le dépôt « Extras », exclusivement maintenu par la communauté et proposant des paquetages supplémentaires.

Cette version marqua le premier recul de l'environnement visuel Bluecurve, qui devait être une synthèse entre les deux bureaux principaux : GNOME et KDE. Fedora Core 3 a servi de base à RHEL 4.

Fedora Core 4 - Stentz

Fedora Core 4 (juin 2005) : son bureau GNOME

Sortie le 13 juin 2005, « Stentz » était la première distribution à être compilée avec la nouvelle version de gcc, ce qui améliorait sensiblement ses performances. L'inconvénient de cette mise à jour fut la nécessité de reconstruire tous les paquetages.

La confiance dans le dépôt « Extras » fut clairement affichée car on lui confia de nombreux paquetages faisant double emploi avec ceux de l'installation de la distribution.

Éclipse était également présent, et était disponible depuis le programme d'installation, Anaconda. À ce propos, Éclipse était entièrement fonctionnel sous la première version de GCJ, compilateur Java du projet GNU, qui faisait son entrée avec cette version de Fedora. De même, l'environnement de virtualisation Xen était disponible depuis cette édition.

Sur le plan visuel, Bluecurve fut abandonné. Le thème de GNOME 2.10 proposé fut le célèbre Clearlooks, par ailleurs l'aspect graphique général n'a pas été modifié, pour la première fois pendant un cycle.

Fedora Core 4 est connue pour avoir été l'une des distributions les plus utilisées en entreprise.[réf. nécessaire]

Fedora Core 5 - Bordeaux

Fedora Core 5 (mars 2006) : son bureau KDE

Sortie le 20 mars 2006, « Bordeaux » a été la première version à inclure Mono et des fonctionnalités basées sur Mono, comme Beagle, F-Spot et Tomboy. Cette inclusion fut motivée par la récente protection de la technologie Mono par l'OIN. En plus de ces nouveautés, on note la disponibilité d'une interface graphique pour le gestionnaire de paquetages Yum. Pup, pour Packages Updater, se présente sous la forme d'un daemon (Device And Executable MONitor), interpelant régulièrement les dépôts, en arrière plan, en quête de la présence de mises à jour. Quant à Yum, sa présence est renforcée, car le programme d'installation de la distribution se base sur lui pour assurer la cohérence des paquetages après installation.

Un nouveau dépôt fait également son entrée : Fedora Legacy, garantissant un support prolongé pour les versions de Fedora Core.

Enfin, Fedora Core 5 inaugure la naissance de l'équipe responsable de l'aspect graphique de la distribution, avec l'environnement « Bubble », thème qui sera renouvelé pour chaque version suivante.

Fedora Core 6 - Zod

Fedora Core 6 (octobre 2006) : son bureau GNOME

Parue le 24 octobre 2006, « Zod » est la première distribution à accommoder les nouveaux ordinateurs Apple basés sur les processeurs Intel.

Les images ISO sont de plus petite taille, grâce à l'utilisation du système de fichier SquashFS, dont la gestion a été intégrée au programme d'installation. Ce dernier gère également mieux les dépôts de Yum, en permettant d'y accéder durant la phase d'installation.

C'est la première version de Fedora Core à intégrer le bureau 3D Compiz, grâce à l'utilisation de la technologie AIGLX.

Une nouvelle version de Yum est également proposée, améliorant significativement les performances. Fedora Core 6 a servi de base à RHEL 5.

Fedora 7 - Moonshine

Fedora 7 (mai 2007) : son bureau GNOME

« Moonshine » est parue le 31 mai 2007. Des nouveautés ont fait leur apparition, en plus des traditionnelles mises à jour des composants. Le noyau par défaut était 2.6.21 et comportait, entre autres, une nouvelle pile FireWire, un nouveau système de gestion de l’énergie, une nouvelle gestion des disques P-Ata et une nouvelle pile Wifi.

Fedora, et non plus Fedora Core, les dépôts « Core » et « Extras » ayant fusionné, voit l'ajout d'un outil permettant de renvoyer, avec l'accord explicite des utilisateurs, des informations relatives à la configuration de leur appareil. Smolt, c'est son nom, a pour objectif d'orienter les futurs développements de pilotes matériels, afin de mieux supporter les composants les plus répandus.

La virtualisation n'est pas non plus en reste avec l'intégration d'une nouvelle version de Xen et de son futur remplaçant, K.V.M. Enfin, Fedora 7 intègre le pilote du projet « Nouveau », pilote libre 3D pour cartes graphiques Nvidia.

Fedora 8 - Werewolf

Fedora 8 (novembre 2007) : son bureau GNOME

« Werewolf » est sortie le 8 novembre 2007. Dans le cycle de développement de la distribution, elle est considérée comme une version de mise à jour de Fedora 7. Néanmoins, les nouveautés proposées restent conséquentes: en effet, il s'agit de la première version de Fedora à proposer différentes images ISO. Les images ISO « Games », « Developer » et « Electronic Lab » ont donc vu le jour en même temps que la version officielle.

Sous le capot, Fedora embarque le nouveau serveur de son PulseAudio, ainsi que CodecBuddy, un assistant capable de proposer des codecs appropriés lorsque la lecture des média n'est pas possible.

Le design de Fedora 8 est également novateur, car les nuances des couleurs du fond d'écran changent au fil des heures de la journée. D'autres améliorations ont également été apportées aux outils de configuration du système, comme system-config-firewall et system-config-printer. Fedora 8 marquera les esprits en intégrant IcedTea (en), une version totalement libre de Java 1.7.

Enfin, Fedora 8 intègre une nouvelle fonctionnalité de GNOME 2.22, OnlineDesktop[15], dont l'objectif est de lier le bureau de l'utilisateur à différents services web.

Fedora Electronic Laboratory

Apparu avec Fedora 8, le Fedora Electronic Laboratory (FEL) consiste en un Live CD Fedora contenant toute une suite de logiciels libres dédiés à la CAO électronique et à la conception de systèmes embarqués :

  • Simulation de circuits analogiques ou mixtes : gnucap, ngspice (SPICE), qucs.
  • Simulation de circuits numériques : IRSIM
  • Conception de circuits VLSI : Alliance VLSI CAD System, Magic, toped, netgen.
  • PCB : gEDA, kicad.
  • Saisie de schémas électroniques : Xcircuit, geda-gschem.
  • Conception et simulation HDL : ghdl, freehdl, Icarus Verilog.
  • IDE, programmation et simulation de microcontrôleurs PIC Microchip : gpsim, ktechlab, piklab.
  • Programmation de microcontrôleurs AVR Atmel : sdcc.

Fedora 9 - Sulphur

Fedora 9 (mai 2008) : son bureau GNOME

« Sulphur » est parue le 13 mai 2008. Elle propose un noyau linux 2.6.25 disposant notamment du support, expérimental, du système de fichier ext4. GNOME a été également mis à jour, intégrant par exemple la World Clock Applet, mais il faut surtout souligner la disponibilité de KDE 4.0.3. Upstart se voit installé conjointement avec SysVinit, ce qui assure un démarrage plus rapide. PackageKit fait son apparition et tendra à remplacer les gestionnaires graphiques de la plupart des distributions. Il remplace Pirut et Pup anciennement utilisés. Le programme d'installation permet également de chiffrer les partitions et de modifier leur taille. Enfin, on remarquera l'intégration de TeX Live, remplaçant teTeX, ainsi que de l'ajout de Swfdec (un plugin flash, libre, plus léger, mais cependant incomplet).

Fedora 10 - Cambridge

Fedora 10 (novembre 2008) : son bureau GNOME

Fedora 10 « Cambridge » est parue le 25 novembre 2008. Elle incorpore un noyau Linux 2.6.27 qui permet une meilleure gestion du WiFi et des webcams, KDE 4.1 et GNOME 2.24, OpenOffice.org 3.0 et Xfce 4.6. Le démarrage est maintenant plus rapide et entièrement graphique grâce au remplacement de RHGB par Plymouth. Deux nouveaux environnements de bureaux, légers, ont été ajoutés LXDE et Sugar. La gestion des logiciels est également accélérée et facilitée avec PackageKit et RPM 4.6.

Fedora 11 - Léonidas

Fedora 11 (juin 2009) : son bureau GNOME

Fedora 11 « Léonidas » est parue le 9 juin 2009. Elle intègre un noyau Linux 2.6.29, KDE 4.2 et GNOME 2.26, Xfce 4.6.1, OpenOffice.org 3.1.0, Mozilla Firefox 3.5, Mozilla Thunderbird 3 (version beta 2), RPM 4.7 et GCC 4.4.

ext4 est désormais le système de fichier par défaut, sauf pour la partition /boot. KMS est activé par défaut sur les pilotes de chipset graphique d'Intel, et est activable grâce au pilote Nouveau sur ceux de nVidia. Le démarrage est annoncé comme plus rapide, avec un objectif de moins de 20 secondes[16].

Fedora 12 - Constantine

Fedora 12 (novembre 2009) : son bureau GNOME

Fedora 12 est parue le 17 novembre 2009[17]. Elle intègre un noyau Linux 2.6.31.5, GNOME 2.28.0, KDE 4.3.2, Xfce 4.6.1, OpenOffice.org 3.1.1, Firefox 3.5.5 et PHP 5.3.0.

Empathy est le logiciel de messagerie instantanée par défaut sous GNOME, en remplacement de Pidgin. Un ajout permettant d'utiliser ext4 y compris sur la partition /boot est intégré au chargeur d'amorçage GRUB[18]. KMS est désormais activé par défaut sur les pilotes de chipset graphique de nVidia grâce au pilote libre Nouveau[19].

Fedora 13 - Goddard

Fedora 13 (mai 2010) : son bureau GNOME

Fedora 13 est parue le 25 mai 2010.

Elle intègre un noyau Linux 2.6.33, GNOME 2.30, KDE 4.4, Python 3. Elle apporte quelques fonctionnalités nouvelles (voir la note de version[20]) :

  • Installation automatique des pilotes d'imprimantes, des packs de langues,
  • Refonte de l'outil de gestion des comptes utilisateurs,
  • Gestion de la colorimétrie pour calibrer les écrans et les scanners,
  • Prise en charge expérimentale de la 3D pour les cartes vidéos NVIDIA,
  • Support de l'authentification des utilisateurs avec SSSD,
  • Intégration expérimentale du système de fichiers Btrfs (permettant notamment la gestion de clichés et de points de restauration),
  • Support complet des spécifications de Java EE 6 dans Netbeans 6.8.

Fedora 14 - Laughlin

Fedora 14 (novembre 2010) : son bureau GNOME

Fedora 14 est parue le 2 novembre 2010.

Celle-ci intègre dans cette nouvelle version le noyau Linux 2.6.35, GNOME 2.32, KDE 4.5 mais aussi Perl 5.12, Python 2.7, Boost 1.44 ainsi que l'environnement Sugar dans sa version 0.90. D'autres nouveautés sont également présentes[21] :

Fedora 15 - Lovelock

Fedora 15 (mai 2011) : son bureau GNOME

Fedora 15 est parue le 24 mai 2011.

Elle intègre un noyau Linux 2.6.38, GNOME 3.0, KDE 4.6, Python 2.7. Elle apporte un changement majeur dans la gestion des scripts d'initialisation avec l'abandon de SysVinit au profit de systemd. L'aspect visuel change également avec l'adoption de GNOME Shell, distribué avec GNOME 3.0. D'autres nouveautés sont également arrivées dans cette version :

  • Intégration d'un pare-feu dynamique,
  • Amélioration dans la gestion de l'énergie,
  • Remplacement, lorsque possible, des applications « setuid ».

Fedora 16 - Verne

Fedora 16 (novembre 2011) : son bureau GNOME

Fedora 16 est parue le 8 novembre 2011[22].

Cette version fait hommage à Dennis Ritchie. Celle-ci intègre un noyau Linux 3.1.0, GNOME 3.2, KDE 4.7, Perl 5.14 et la nouvelle révision du langage de programmation D, D2. En dehors de ces mises à jours principales, cette nouvelle version apporte :

  • une améliorations de la prise en charge du cloud, comprenant Aeolus Conductor, Condor Cloud, HekaFS, OpenStack et pacemaker-cloud,
  • un certain nombre d'améliorations du système central, dont GRUB 2 et la suppression de HAL,
  • une meilleure prise en charge de la virtualisation.

Les outils

RPM - RPM Package Manager

RPM est un système de gestion (installation, vérification, mise à jour, désinstallation, etc.) de paquets de logiciels, développé par Red Hat pour ses distributions Linux, et largement utilisé ou supporté par un grand nombre d'autres distributions.

YUM - Yellow dog Updater, Modified

Yum est un système de gestion (téléchargement et résolution de dépendances) de paquets de logiciels, développé par Yellow Dog Linux, permettant d'automatiser la résolution des dépendances de certains paquets ainsi que l'installation de mises à jour.

YUM s'utilise directement en ligne de commande ou par le biais d'une interface graphique : Yumex, PackageKit, Kyum ou Smart par exemple.

Quelques commandes :

  • yum install nom_paquet : installe un paquet (et les dépendances, si nécessaire).
  • yum remove nom_paquet : désinstalle un paquet (et gère les dépendances liées).
  • yum check-update : recherche les mises à jour des programmes installés.
  • yum update : met à jour tous les programmes installés.
  • yum upgrade : met à jour l'ensemble de la distribution.
  • yum search nom_paquet : recherche un paquet ; exemple yum search dvd cherche les paquets dont le nom ou la description contiennent le mot dvd.
  • yum provides dependance : indique les paquets fournissant la dépendance ou fichier demandé.

Distributions basées sur Fedora

  • Aurox, distribution axée sur le multimédia.
  • BLAG, distribution concentrée sur un CD.
  • Ekaaty, distribution brésilienne.
  • LinuxTLE, distribution thaïlandaise.
  • Momonga Linux, distribution japonaise.
  • Ojuba Linux, distribution arabe.
  • Yellow Dog Linux, distribution pour les ordinateurs équipés de processeurs PowerPC et pour la PlayStation 3.
  • Yoper, distribution de Nouvelle Zélande.
  • Simplis, distribution dont l'interface est similaire à celle de Windows Vista.
  • Linpus Lite, distribution pour l'Aspire One d'Acer (basée sur Fedora 8).
  • Bee Linux, Le premier Linux algérien (basé sur Fedora 8).
  • VortexBox, distribution dont le but est de transformer un ordinateur non utilisé en un serveur de musique ou un jukebox facile à utiliser.
  • MythDora, conçue pour faciliter l'installation de MythTV sur un HTPC.

Notes et références

  1. http://docs.fedoraproject.org/en-US/Fedora/12/html/Release_Notes/sect-Release_Notes-Architecture_Specific_Notes.html À partir de Fedora 12, un processeur i686 ou supérieur est requis
  2. http://fedoraproject.org/wiki/Legal:Export
  3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre
  4. a et b Stuart Ellis, « Software Management Tools in Fedora Core ». Consulté le 2007-11-18
  5. Fedora Project, « APT and Fedora ». Consulté le 2007-11-18
  6. Stuart Ellis, « Using Repositories ». Consulté le 2007-11-18
  7. Fedora 7. Consulté le 2007-01-17
  8. Fedora Project, « Fedora Legacy ». Consulté le 2007-11-18
  9. David Eisenstein, « Fedora Legacy shutting down », 2006-12-29. Consulté le 2007-11-18
  10. Mandatory Access Control with SELinux. Consulté le 2007-10-07
  11. Fedora Core 2 Release Notes. Consulté le 2007-10-19
  12. Fedora Core 3 Release Notes. Consulté le 2007-10-19
  13. Fedora Core 1 Release Notes. Consulté le 2007-10-19
  14. Summary of changes from Linux kernel v2.6.5 to v2.6.6
  15. OnlineDesktop
  16. http://fedoraproject.org/wiki/Features/20SecondStartup
  17. http://fedoraproject.org/wiki/Schedule
  18. http://fedoraproject.org/wiki/Fedora_12_Alpha_release_notes#GRUB_with_Ext4_Support
  19. http://fedoraproject.org/wiki/Fedora_12_Alpha_release_notes#Faster_and_Smoother_Graphical_Startup
  20. http://docs.fedoraproject.org/fr-FR/Fedora/13/html/Release_Notes/index.html#sect-Release_Notes-Fedora_Overview
  21. http://docs.fedoraproject.org/fr-FR/Fedora/14/html/Release_Notes/sect-Release_Notes-Welcome_to_Fedora_14.html
  22. http://lists.fedoraproject.org/pipermail/announce/2011-November/003011.html

Liens externes


Origine :
GNU, Linux... (ex Red Hat)
Basé sur :
Linux
Fedora Variantes :
x86, x86-64, PPC
Dérivés :
Red Hat, Yellow Dog Linux


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