- Famille de Chanaleilles
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Famille de Chanaleilles Blasonnement : D'or, à trois lévriers de sable, colletés d'argent courant l'un sur l'autre. Devise(s) : «Fideliter et Alacriter» Branche(s) : du Villard, de La Saumès, de Bellenave Pays ou province d'origine : Vivarais, Gévaudan Allégeance(s) : France Fief(s) tenu(s) : de Jagonas, du Sault, de Ribes, du Villard, des Eperviers, de Retourtour, de La Saumès, de Chanaleilles Château(x) et hôtel(s) : Château de Chambonas Fonction(s) civile(s) : Bailli d'épée du Vivarais et du Valentinois en 1427 Fonction(s) ecclésiastique(s) : Temple (1153), Malte, Chanoine de Maguelonne (1384), Prieur de Lurcy le Bourg, Vicaire Général du diocèse de Nancy, Récompense(s) militaire(s) : Chevalier de Saint Louis, Officier de la Légion d'Honneur Preuves de noblesse - Admis aux honneurs de la Cour : Honneurs de la cour en 1785 La famille de Chanaleilles est une des plus anciennes familles du Vivarais, d'origine chevaleresque, dont l'origine remonte au IXe siècle. Elle trouve son origine dans la seigneurie de Chanaleilles, un petit village de Haute-Loire, près de Saugues, dans la Margeride, à la limite de la Lozère.
Principaux membres de la maison de Chanaleilles
- Aldefroy de Chanaleilles († après 811).
- Hugues Ier de Chanaleilles († 841), fils du précédent, seigneur du Freycinet, seigneur de Pouzas.
- Othon de Chanaleilles († 873), fils du précédent, seigneur de Villeret, seigneur du Freycinet, seigneur de Pouzas, seigneur de Paulhac, seigneur de Civeyrat.
- Guigue de Chanaleilles, fils du précédent, seigneur de Chanaleilles, seigneur de Villeret, seigneur de Pouzas.
- Pons Ier de Chanaleilles, fils du précédent, seigneur de Chanaleilles.
- Hugues II de Chanaleilles, († 970), fils du précédent, seigneur de Chanaleilles, seigneur de Paulhac, seigneur de La Pénide, seigneur de Civeyrat.
- Pons II de Chanaleilles, fils du précédent, seigneur de Chanaleilles.
- Guillaume Ier de Chanaleilles (fin du XIe siècle), participa à la Première croisade aux côtés du comte de Toulouse Raymond IV.
- Guillaume II de Chanaleilles, (milieu du XIIe siècle), chevalier du Temple, favori du roi de France Louis VII pour succéder au poste de maître de l'Ordre en 1154 à Bernard de Tramelay — mort l'année précédente devant Ascalon — vit son élection contrée par André de Montbard (10??-1156) — le dernier des neuf premiers chevaliers fondateurs de l'Ordre — qui accepta sa nomination pour empêcher le contrôle de l'Ordre par le roi.
- Guillaume III de Chanaleilles, (début du XIIIe siècle), seigneur de Chanaleilles, qui fut à l'origine de la Maison de Chanaleilles.
- Hélye de Chanaleilles (v. 1310- après 1343), seigneur de La Valette, seigneur du Pin, seigneur de Laval, co-seigneur de Vals.
- Valentin de Chanaleilles (v. 1360- ??? ), fils du précédent, seigneur de Vals, seigneur de La Valette, seigneur du Pin, seigneur d'Ucel.
- Charles François Guillaume de Chanaleilles (1767-1845), baron, puis marquis de Chanaleilles, officier de marine sous Louis XVI, puis administrateur en Égypte et en Martinique.
- Anne-Lise I de Chanaleilles
- Paul-louis De la Chaze , marquis de Chanaleilles
Légende
Une légende remontant au moyen âge fait descendre la maison de Chanaleilles, appelée aussi Chananeilles, des anciens Rois de Grèce, par Nélée, fils de Codrus dernier roi d'Athènes. On dit, en effet, que Nélée avait institué des fêtes en l'honneur de Diane, qu'il surnomma Neleis, d'après son nom et qui fut ensuite appelé par les Romains Cana Neleis (La Blanche Diane). On rapporte que se trouvant banni de sa patrie, à la mort de Codrus, lorsque les Athéniens renversèrent le gouvernement monarchique et lui substituèrent le gouvernement républicain, Nélée vint se réfugier en Germanie, ou sa postérité se perpétua parmi les Francs, qui vinrent plus tard conquérir la Gaule. Ce fut dit on pour rappeler le souvenir de ce Prince et celui de la blanche Diane, sa patronne, que longtemps après l'époque des croisades, les Chanaleilles adoptèrent pour armoiries trois lévriers, symboles de cette déesse chasseresse et prirent pour cri de guerre : Cana Neleis.
Références
Armorial général de la France, Volume 7 Par Louis-Pierre d'Hozier
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