- École supérieure de jeunes filles de Metz
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École supérieure de jeunes filles de Metz
Présentation Nom local Höhere Mädchenschule Période ou style néo-baroque Type Bâtiment public Architecte Hermann Demet
Conrad WahnDate de construction 1906 - 1910 Destination initiale Établissement scolaire Destination actuelle Établissement scolaire Géographie Pays France Région Lorraine Villes de France Metz Coordonnées modifier L’École supérieure de jeunes filles (en allemand Höhere Mädchenschule), actuel lycée Georges-de-La-Tour, est située place de Maud’huy dans le quartier impérial de Metz, en Moselle.
Sommaire
Contexte historique
Pendant l’annexion, Metz se transforme sous l’action des autorités allemandes qui décident de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices de style néoroman, tels la poste centrale, le temple Neuf ou une nouvelle gare ferroviaire ; de style néogothique tels le portail de la cathédrale et le temple de Garnison, ou encore de style néorenaissance tel le palais du Gouverneur. La Höhere Mädchenschule illustre cette politique de germanisation par l’architecture déployée par Guillaume II pour asseoir son emprise sur la ville. À l’origine l’établissement donnait sur la place de la Reine-Louise portant le nom de l’arrière-grand-mère de l’empereur Guillaume II, aujourd’hui dénommée place de Maud’huy.
Construction et aménagements
La décision de doter la ville de Metz d’une Höhere Mädchenschule, une école supérieure de jeunes filles, est prise en janvier 1906[1], pendant l’annexion de la Lorraine du Nord à l’empire. Les travaux sont dirigés par les architectes de la ville de Metz, Hermann Demet, Conrad Wahn. Ils font le choix du style néobaroque[2].
Le samedi 30 avril 1910, l’Empereur Guillaume II, accompagné de l’Impératrice Augusta-Victoria et de leur fille, la princesse Victoria-Louise de Prusse, qui avait le même âge que les lycéennes, visitent l’école supérieure, qui sera inauguré officiellement le 29 juillet 1910.
L’école de jeunes filles ouvre ses portes à 474 élèves et trente enseignants. Les cours sont alors dispensés en allemand, sauf pour l’enseignement religieux. En plus des cours habituels, il abritera successivement dans ses murs une école normale puis une école de commerce.
Affectations sucessives
Dès 1914, l’établissement est investi par l’autorité militaire et transformé en Festungslazarett, un hôpital militaire de place-forte. Il retrouve sa vocation en octobre 1919 après le retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Entre 1932 et 1933, une aile supplémentaire, le long de la rue Rabelais, est construite sur les plans de l’architecte Théophile Dedun. Lorsque survient la Seconde Guerre mondiale, l’édifice héberge de nouveau un hôpital militaire, ainsi que des bureaux de la Gestapo. À son tour, l’armée américaine y installe ses bureaux lors de la Libération le 21 novembre 1944. Le bâtiment est rendu à sa destination première en janvier 1945.
Notes et références
- Pose cafés, de J-C Diedrich, O. Toussaint, et D. Bourrion, éditions Serpenoise, 2000.
- http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0033489
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