- Bataille de Montépilloy
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La bataille de Montépilloy qui a eu lieu le 15 août 1429 pendant la guerre de Cent Ans opposa les troupes anglaises du duc de Bedford et les troupes françaises du roi Charles VII, commandées par Jeanne d'Arc et son compagnon Étienne de Vignolles dit la Hire.
Sommaire
Préambule
Le 4 août 1429, le duc de Bedford, quitte Paris avec une armée de 10 000 hommes pour venir à la rencontre des troupes menées par le roi de France.
Parvenu à proximité de Paris, l'armée royale du roi de France, Charles VII qui vient d'être sacré à Reims le 17 juillet, quitte le 14 août 1429 ses positions de Dammartin-en-Goële et se dirige vers Baron puis Montépilloy afin de faire face au mouvement de l'armée anglo-bourguignone commandée par le duc de Bedford, régent du royaume de France, venant de Senlis.
Après avoir fait une halte à Ermenonville, Charles VII positionne son armée entre Montépilloy et Mont L'Evêque.Les positions
Forces anglaises
Les Anglo-Bourguignons sont positionnés à la lisière de la forêt, vers l'abbaye de la Victoire[1] et sont protégés sur les deux tiers par la Nonette et un marécage. Le dernier tiers, tourné vers la plaine est fermé par des rangées de chariots et de pieux (pointes en avant).
Les Anglais, suivant leur habitude, serrés en masse avec leurs archers derrière une palissade de pieux et de charrettes, passent la nuit à s'enclore suivant la tradition anglaise.Forces Françaises
En face, les Français ont disposé quatre corps :
- La première bataille est sous le commandement du duc d'Alençon et du comte de Vendôme.
- La seconde est formée des Lorrains du duc de Bar
- Le troisième corps, sous les ordres des maréchaux Gilles de Rais et Jean de Brosse de Boussac, forme l'aile.
- Le quatrième corps avec La Pucelle, le bâtard d'Orléans, le sire d'Albret et la Hire forme l'avant-garde.
La bataille
Après avoir observé les redoutables positions ennemies, Charles VII, fut soucieux de ne pas renouveler les mêmes erreurs que celles des batailles de Crécy, de Poitiers, d'Azincourt et de la Journée des Harengs[2]. Ces batailles se terminant toutes en déroute, Charles VII donna cette fois ci l'ordre formel de ne pas attaquer de front le retranchement anglais.
Il donna l'ordre à ses troupes de faire sortir l'ennemi de son refuge en le provoquant, en le menaçant, en l'insultant etc...
Finalement, pendant toute la journée du 15 août, c'est le face à face, dans les armures chauffées à blanc par un soleil de plomb, et dans une épouvantable poussière.
Personne ne bouge, les Anglais ne sortent pas, les Français ne chargent pas. La bataille de Montépilloy n'aura pas lieu[3].
En fait, quelques escarmouches se produisent mais pas de bataille générale car des deux côtés, la prudence prévaut.
Mieux vaut continuer le jeu habituel des sièges que de tout risquer dans une grande bataille rangée où les deux chefs sont présents.Après la bataille
Le soir, le roi de France Charles VII quitta ses positions et s'en alla avec son armée à Crépy-en-Valois et le duc de Bedford s'en alla sur Senlis.
L'armée royale se dirigera par la suite sur Paris.
Liens internes
Notes et références
- 1222 pour commémorer la victoire de 1214 du roi Philippe Auguste contre Othon IV à Bouvines et celle de son fils Louis VIII contre Jean Sans Terre à la Roche aux Moines Abbaye fondée en
- A chaque fois, les anglais n'ayant à opposer qu'une faible armée, composée surtout d'archers, se fortifièrent au moyen de pieux et de palissades et attendirent ainsi le choc des Français. À chaque fois, l'immense armée française chargea l'ennemi avec impétuosité et alla se briser sur les lignes anglaises.
- Statu quo" de Montépilloy entre Anglais et Français
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