- Bataille d'Abidjan
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Crise ivoirienne de 2010-2011
Voiture de l'ONU incendiée par des Jeunes PatriotesInformations générales Date 30 mars 2011 – 4 mai 2011 Lieu abidjan, Côte d'Ivoire Issue Arrestation de Laurent Gbagbo
Alassane Ouattara proclamé chef de l'État par le Conseil ConstitutionnelBelligérants Forces fidèles à Laurent Gbagbo Forces fidèles à Alassane Ouattara Commandants Laurent Gbagbo
Philippe Mangou
Charles Blé GoudéAlassane Ouattara
Guillaume Soro
Ibrahim Coulibaly
Choi Young-jin
Gnakoudè BérénaForces en présence Armée ivoirienne
Forces de police
Partisans du Front populaire ivoirien
Jeunes patriotesPartisans du Rassemblement des républicains ivoiriens
Forces nouvelles de Côte d'Ivoire
Commando Invisible
Soldats et policiers ralliés
Forces internationales :
Force LicornePertes Inconnues environ de dizaines de tués Inconnues'des dizaines de tués et de prisonniers' modifier Bataille d'Abidjan
Dans la nuit du 30 au 31 mars Philippe Mangou, chef d'état-major de Gbagbo, se réfugie avec sa famille à l'ambassade d'Afrique du Sud[2]. Le 31 mars, des colonnes de soldats équipés de véhicules tout-terrain des FRCI entrent dans Abidjan[3]. Ouattara déclare un couvre-feu de trois jours[4]. D'autres parmi eux ont pour mission de rejoindre l'Hôtel du Golf pour y assuré une meilleur sécurité des ses occupants. Ouattara déclare une couvre-feu de trois jours. L'ONUCI prend le contrôle de l'aéroport suite au départ des forces de sécurités ivoirienne. C'est le début de la bataille.
Les affrontements et des vandales armés menaçant les étrangers, des patrouilles d'exfiltration sont menées à partir de la base de la force Licorne à partir du 3 avril afin de regrouper 12 000 Français et plusieurs dizaines de ressortissants libanais[5] et d'autres nationalités dont des diplomates étrangers.
Le 4 avril 2011, la force de l'ONU, l'ONUCI ainsi que la force Licorne de l'armée française en Côte d'Ivoire, tirent sur des positions pro-Gbagbo, dans le but de neutraliser leurs armes lourdes, pour, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité, protéger les populations civiles et la force de l'ONU. Elles ont notamment tiré sur le Palais présidentiel, où sont stockées des armes lourdes[6].
L'ambassade de France à subi une attaque dont les auteurs ont été neutralisés, trois gendarmes français ont été blessés[7]. Le siège de l'ONUCI a aussi subit une attaque qui a été stoppé dans le même temps.
À ce stade de la bataille, sur les dix communes d'Abidjan, six sont en cours de sécurisation par les FRCI et trois sont aux mains des forces pro-Gbagbo (Cocody, Plateaux et Yopougon sont les lieux principaux de la bataille et assiégés par les FRCI). La commune d'Abobo est restée sous contrôle du Commando invisible malgré les combats.
Le 11 avril 2011, après dix jours d'intenses combats, l'assaut est lancé contre la résidence présidentiel à Cocody. Laurent Gbagbo (accompagné de sa famille) est fait prisonnier avec son épouse Simone par les forces d'Alassane Ouattara soutenues indirectement par l'ONUCI et la Force Licorne par l'application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU. Ils ont été depuis placés en résidence surveillée dans le nord du pays à Korhogo[8]et Odienné[9]. Selon Alain Toussaint, porte-parole de Gbagbo, ce dernier a été arrêté par les forces françaises et « remis aux chefs de la rébellion »[10] ; c'est aussi ce que déclare dans un premier temps un porte-parole à Paris de Ouattara[11]. Selon l'ONU, « le président sortant s'est rendu aux forces du président élu »[11] après la capitulation de ses partisans sur place contre la nouvelle armés gouvernementale (FRCI)
Cependant, les partisans de Laurent Gbagbo ne rendent pas tous les armes et les combats continuent dans le district d'Abidjan principalement dans la commune de Yopougon et d'Abobo. En avril 2011, après la défaite militaire de Laurent Gbagbo, le président Alassane Ouattara somme le « Commando invisible » de déposer les armes, maintenant que le régime de Gbagbo n'est plus. Devant le refus de Coulibaly, les forces armées de Ouattara passent à l'offensive contre les troupes du chef rebelle dans la commune d'Abobo. Le 27 avril 2011, au cours de ces opérations militaires, Ibrahim Coulibaly, qui avait selon les FRCI « pris en otage toute une famille » et « réagi avec des tirs nourris », est tué dans les combats. Le 4 mai 2011, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire prennent finalement le contrôle de la commune de Yopougon, dernier quartier tenu par les miliciens fidèles à l'ancien président[12] et des mercenaires Libérien. Le même jour, une décision du Conseil constitutionnel ivoirien proclame Alassane Ouattara président de la République[13] .
Références
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Erreur de référence : Balise - Côte d'Ivoire : le général Philippe Mangou quitte le navire sur jeuneafrique.com
- Gbagbo's I.Coast rival tightens noose, StarAfrica (1 April 2011). Blandy, Fran :
- Ivory Coast: 'Heavy fighting' near Gbagbo residence, BBC News (1 April 2011).
- Comment regrouper les Français d’Abidjan ? » sur Europe1.fr, 3 avril 2011 François Clauss, «
- http://www.rtl.fr/actualites/international/article/cote-d-ivoire-l-onu-et-la-france-attaquent-les-pro-gbagbo-7674514215
- L'ambassade d'Abidjan a été envahie », Le Mamouth, 27 avril 2011. Consulté le 27 avril 2011 Jean-Marc Tanguy, «
- Laurent Gbagbo est à Korhogo sur europe1.fr. Mis en ligne le 13 avril 2011
- Mise en résidence surveillée - Simone Gbagbo transférée à Odienné sur abidjan.net. Mis en ligne le 23 avril 2011
- Pour abattre Gbagbo, l'argent a été plus efficace que la canonnière », Marianne.fr, 2011. Consulté le 11 avril 2011 Régis Soubrouillard, «
- Laurent Gbagbo arrêté avec l'aide des forces françaises », lemonde.fr, 2011. Consulté le 11 avril 2011 Gérard Bon, John Irish et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse, «
- « Côte d'Ivoire: le dernier bastion pro-Gbagbo est tombé », L'Express, 4 mai 2011.
- « Alassane Ouattara proclamé président de la Côte d'Ivoire », lefigaro.fr, 5 mai 2011. Thomas Vampouille,
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