- Operation des Nations unies en Cote d'Ivoire
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Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) est la Force des Nations unies en Côte d'Ivoire. Elle a été constituée en application de la résolution 1528 du 27 février 2004. Elle prend la suite de la résolution 1464 de février 2003 du conseil de sécurité de l'ONU, qui autorisait la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la France à déployer des troupes en Côte d'Ivoire pour faire appliquer les accords Kléber issus de la réunion, en janvier 2003, des belligérants à Linas-Marcoussis.
Sommaire
Force Militaire
Elle compte 10 000 hommes, dont 4500 Français.
La force des Nations Unies est actuellement sous le commandement du général Fernand Marcel Amoussou et de son adjoint le général sénégalais Mouhamadou Kandji. Les précédents Commandant de la Force sont les généraux sénégalais Abdoulaye Fall et Papa Khalilou Fall.
La force Licorne est actuellement sous le commandement du général Bruno Clément-Bollée.
En décembre 2006, le mandat en est à sa 10e prolongation
Evénements de novembre 2004
Le 6 novembre, en représaille à la mort de neufs soldats français basés à Bouaké, la France détruit l'aviation ivoirienne.
Le 9 novembre, l'armée française ouvre le feu sur des manifestants ivoiriens
Mort suspecte le 13 mai 2005 de Firmin Mahé
Ce dernier meurt durant son transfert vers l'hôpital de Man.
Abus sexuels
En juillet 2007, l'Onuci a suspendu de "toutes les activités" du contingent marocain basé à Bouaké après l'ouverture d'une "enquête interne" pour des cas d'exploitation sexuelle et d'abus sexuels.[1] Les soldats marocains seront cantonnés dans leur base, conformément à la politique de "tolérance zéro" prônée en la matière par l'ONU.
Le contingent marocain, fort de 732 hommes, est le deuxième de l'Onuci en effectifs, après celui du Bangladesh. Il s'agit de la première enquête interne des Nations unies sur des cas d'abus sexuels depuis 2003 et le déploiement de l'Onuci en Côte d'Ivoire dans le cadre de l'opération de maintien de la paix.
Malgré cette « tolérance zéro » affichée, de multiples missions de l'ONU ont été entâchées par des incidents de ce type, notamment en Érythrée, au Burundi, au Soudan, au Libéria et surtout en République démocratique du Congo (RDC), où des personnels de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) avaient été impliqués dans 140 cas d'allégations sur des abus d'exploitation sexuelle entre décembre 2004 et août 2006.
Notes et références
- ↑ L'ONU suspend un contingent en Côte d'Ivoire après des accusations d'abus sexuels, Le Monde, 21 juillet 2007
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