Šolta

Šolta

Šolta

Vue de Šolta
Vue de Šolta

Pays Drapeau de Croatie Croatie
Comitat Split-Dalmatie
Altitude 0 à 237 m
Population 1 479 hab. (2001)
Superficie 58,875 km2
Densité 25,12 hab./km2
Coordonnées 43° 22′ N 16° 19′ E / 43.37, 16.3143° 22′ Nord
       16° 19′ Est
/ 43.37, 16.31
  
Maire
(načelnik)
Ante Ruić
Site web www.solta.hr

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Šolta
Šolta
Solta (it)
Image satellite de Šolta.
Image satellite de Šolta.
Géographie
Pays Drapeau de Croatie Croatie
Localisation Mer Adriatique (mer Méditerranée)
Coordonnées 43° 22′ N 16° 19′ E / 43.37, 16.3143° 22′ N 16° 19′ E / 43.37, 16.31
Superficie 58,98 km2
Point culminant Vela Straža (238 m)
Géologie Île continentale
Administration
Drapeau de Croatie Croatie
Comitat Split-Dalmatie
Démographie
Population 1 479 hab. (2001)
Densité 25,08 hab./km2
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+1

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Îles de Croatie

Šolta (prononcé Cholta, en Croate, Solta) est une île de l'Adriatique et une municipalité de Croatie située en Dalmatie, dans le Comitat de Split-Dalmatie. Au recensement de 2001, la municipalité comptait 1 479 habitants[1], dont 94,59 % de Croates[2]. L'île est située sur la côte dalmate en face de la ville de Split et fait partie d'un archipel qui comprend notamment à l'est les îles de Brač et de Hvar et à l'Ouest Drvenik. Son nom original vient du grec olyntha (figue non mûre), mais il est aussi parfois rapproché du latin Solenta qui signifie l’« Île du Soleil ». L'ancienneté de son peuplement est attestée et l'île accueilli des pêcheries de l'empereur romain Dioclétien alors installé à Split.

L'administration de la municipalité siège à Grohote[3].

Sommaire

Histoire

Des recherches archéologiques récentes menées par luniversité de Birmingham ont recensé plus de 200 sites sur lîle, dont 33 sites préhistoriques. Parmi ces derniers, on a identifié plusieurs sites funéraires près de Gornje Selo dans lesquels ont été trouvés des restes de métaux datant de lâge du bronze tardif. Des sites encore plus nombreux datent de lépoque romaine allant de villas romaines à des restes de poterie, souvent localisés à proximité des terres les plus fertiles non loin de Grohote et suggérant donc une forte activité agricole. Des fragments de mosaïques, de colonnes ou de sarcophages ont été identifiés, mais également ceux d'une église chrétienne. L'île est mentionnée (sous le nom d'Olyntha) dans le grand Périple de Pseudo-Scylax, qui décrit en détail le littoral dalmate aux alentours du IVe siècle avJ.‑C.

L'île devint chrétienne avant l'arrivée des populations croates, puisque qu'on trouve aux abords de l'église actuelle de Grohote les ruines d'une basilique ancienne du VIe et VIIe siècles av. J.-C.. D'autres églises anciennes se trouvent à Necujam (XVe siècle) ou encore à Gornje Selo. La vie religieuse a trouvé sur lîle une forme de développement original par lapparition des confréries villageoises, dont les premières virent leurs statuts (ou matriculas) enregistrés en croate avant le XVe siècle. Ces confréries, fondées sur le strict respect des normes religieuses et sociales, établirent une forte solidarité entre les villageois et acquirent progressivement des biens fonciers par legs des membres. Les confréries de village furent dépossédées de leurs terres et bâtiments lors de la formation de la Yougoslavie socialiste en 1947 et certaines luttent encore aujourdhui pour récupérer leurs biens, réattribués à lEglise lors de lindépendance de la Croatie.

Lîle reçut au fil des siècles de nombreux immigrants du continent, notamment ceux chassés de Salon par les Avars ou encore des chrétiens de Bosnie fuyant lavancée ottomane. Elle a été également régulièrement menacée par pirates, comme ceux dOmiš dont lattaque contre Šolta en 1240 est décrite par le chroniqueur Thomas lArchidiacre dans son Historia Salonitana. Plus tard, les Uskoks au XVIe siècle, pirates luttant originellement contre les Turcs, mais qui attaquèrent également les territoires sous contrôle vénitien, constituèrent une nouvelle menace dagression contre lîle et ses richesses. À la Biblioteca Marciana à Venise, on trouve une carte manuscrite de Šolta de cette époque (1590, carte d'Antonio Millo), avec un commentaire qui évoque les villages de l'île. La petite citadelle défensive de Rogac date du XVIIe siècle, de même que les tours de Grohote (abritant aujourd'hui la municipalité) et celle du port de Maslinica. Un petit château baroque attenant y a ajouté en 1708, portant le blason de la famille des Martinis-Marchi, et la formation du village de Maslinica ne date que de cette époque. Certaines localités mentionnées sur la carte de 1590 comme Porto Rosso au sud ont perdu toute importance, mais une carte vénitienne plus récente, datant de 1787, indique fidèlement le nom des principales localités en italien : Grochotte (Grohote), Villa sup. (Gornje Selo), Villa di Mezzo (Srednje Selo), Villa inf. (Donje Selo), et Olivetto (Maslinica).

Šolta est passés en de nombreuses mains, ayant été vénitienne de 1418 à 1797, puis autrichienne jusquen 1918, et brièvement française (1805-1813) pendant la période de la République illyrienne. La langue administrative et paroissiale de lîle devient officiellement le croate à partir des années 1870 et remplace ainsi litalien ou le latin. Lîle est devenue yougoslave après la première guerre mondiale jusquen 1991, avec un dernier petit épisode italien en 1941-43 quand lÉtat indépendant de Croatie (NDH) avait « cédé » des morceaux de la Dalmatie au régime de Mussolini. La plupart des noms de villages avaient dailleurs des équivalents, aujourdhui oubliés, en italien : Grohote/Grocote, Srednje Selo/Villa media, Gornje Selo/Villa Superiore, Maslinica/Porto Oliveto, Rogač/Porto Carober etc.

La population de lîle a enregistré un déclin dramatique durant les cent dernières années, passant de 3687 en 1900 à 1479 aujourdhui. Comme ailleurs dans les îles dalmates, souvent affaiblies par la crise de la viniculture (phylloxéra, importation italienne, etc.), les habitants de Šolta ont émigré en grand nombre à partir de la fin du XIXe siècle vers le continent mais également vers des destinations plus lointaines comme l'Australie, le Chili ou le Canada de nombreuses communautés d'origine dalmate se sont installées. Une des grandes figures de lémigration est Marin Ante Bavčević, en 1791 à Gronje Selo et mort en 1873 à Istanbul après avoir fait fortune dans le commerce des bateaux. En 1943, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'île a été évacuée par les britanniques et une large part de sa population civile a été transférée jusqu'en 1946 dans les camps de réfugiés égyptiens de El-Shatt dans le Sinaï. D'intenses combats entre Allemands et Alliés (Anglais et Partisans) ont eu lieu sur lîle durant le premier semestre 1944, de nombreuses maisons ayant notamment bombardé par les Britanniques.

De nombreux Croates originaires de Šolta et aujourd'hui installés au Canada, aux États-Unis ou encore en Australie (notamment dans la région de Perth) manifestent leur attachement à l'île en dépit de leur éloignement et s'y rendent en touristes à la recherche de leur village ancestral. Peu dentre eux se réinstallent durablement sur lîle. Du fait de cette émigration séculaire, de nombreuses maisons de famille ont toutefois été abandonnées. Les familles des émigrés laissent souvent les demeures à l'abandon, pour des questions d'héritage non réglées. Elles se trouvent aujourd'hui partiellement détruites, avec une toiture en pierre plate effondrée ou des fenêtres éventrées, même si un autre pan de la maison est au contraire parfaitement entretenue et habitée. Cela donne aux villages traditionnels du centre de l'île comme Donje Selo, Grohote ou encore Srednje Selo un aspect parfois fantomatique.

Les villages côtiers ont au contraire connu un fort renouveau immobilier du fait du tourisme depuis les années 1960 : cela est particulièrement vrai à Nečujam qui accueille un complexe touristique et reçoit désormais des milliers de visiteurs durant l'été même si l'architecture récente a moins de charme que les grandes bâtisses de pierre épaisse aux volets verts qui décorent les villages de l'intérieur de l'île. Rogač a particulièrement bénéficié de la mise en place de service de bateaux régulier avec Split dans les années 1950 avec lintroduction de bateau à vapeur (vapor). Lélectricité est arrivée dans lîle à la même période, suivie par les routes carrossables et le service des bus durant la décennie suivante et le téléphone dix ans plus tard. Leau courante narrive progressivement sur lîle que dans les années 1990. La fin de la guerre de Croatie, dont le principal événement a été lincursion de bateaux de la marine yougoslave à Šolta en août 1991, a annoncé une très forte reprise de l'activité touristique qui a largement bénéficié à l'île avec l'arrivée de nouveaux touristes venant d'Europe centrale.

Lîle est également connue pour ses peintres naïfs, à commencer par Eugen Buktenica de Grohote (1914-1997), dont la tradition est aujourdhui poursuivie par le poète et érudit local Dinko Sule. Un peintre paysagiste renommé, Boris Mihovilović, vit et travaille à Srednje Selo.

Géographie

Šolta a une superficie de 57,886 km2 ou 58,875 km2 avec les sept îlots en face de Maslinica qui lui sont rattachés. Elle est formée d'un plateau central cultivé en partie (vignes, olives) et dont le point culminant (Vela Straža, Grande garde en référence à l'époque l'on protégeait l'île des incursions des pirates) est à 237 mètres d'altitude. Ce sommet offre une vue panoramique sur l'île, le continent ainsi que de nombreuses îles voisines comme Brač, Hvar ou Vis. Le littoral est découpé de nombreuses baies dont les plus animées sont celles de Rogač et de Nečujam. La côte méridionale de l'île est comprend de nombreuses petites anses calmes et elle est plus sauvage et difficile d'accès à partir du plateau central par manque de chemin et la présence de falaises. Les collines de l'intérieur de l'île et les pentes côtières restent toutefois largement inhabitées et sont recouvertes d'une garrigue typiquement méditerranéenne parsemée d'oliveraies. La colline faisant face à Srednje Selo était auparavant occupée par l'armée yougoslave a accueilli depuis les actions de l'ONG écologiste croate Zelena Akcija. Larmée surveillait l'Italie depuis ses bunkers, dont on trouve les vestiges sur certaines falaises de la côte méridionale. L'île a été fortement déboisée depuis le XIXe siècle, y compris dans les parties les moins habitées l'on venait par voie de mer installer des fours à chaux (japjenic) alimentés par le bois local. Elle est comme les autres îles de Dalmatie très vulnérable aux feux durant lété et en a souffert à plusieurs reprises récemment. On trouve une faune variée, avec de nombreux faisans et chouettes (čuvita, ou petit-duc scops), ces dernières étant lanimal mascotte de Šolta.

Population

Šolta comptait lors du recensement de 2001 une population de 1 479 personnes. Le chef-lieu Grohote, situé sur le plateau au centre de l'île, est le village le plus peuplé avec 425 habitants et accueille la municipalité de l'île, l'école et de nombreuses boutiques. Les autres villages sur le plateau sont Donje Selo, Srednje Selo et Gornje Selo. Les quatre ports de l'île sont Maslinica, Nečujam, Rogač et Stomorska. Maslinica et Stomorska sont des ports de pêche traditionnels, alors que Rogač qui sétale le long dune très grande baie est devenu le premier port de lîle en raison du débarcadère des ferries. et Stomorska. Nečujam, bien que possédant une bâtisse liée au grand humaniste Marko Marulić (1450-1524), est une localité récente, construite autour dune plage et dun complexe touristique. Durant l'été, la population se trouve multipliée par plus de dix en raison de l'afflux de touristes venant de Split, du reste de la Croatie ainsi que du reste de l'Europe.

Lhistoire de lévolution démographique de lîle est désormais mieux connue, grâce au travail méticuleux de reconstitution généalogique entrepris par Mladen Andreis à partir des registres paroissiaux et dautres sources nominatives. On y découvre oscillant entre 600 et 1000 habitants pendant les XVIIe et XVIIIe siècles, avec Grohote abritant plus du tiers du total de la population. Au début du XXIe siècle, les estimations se font plus précises et on dénombre 1300 habitants en 1807, puis un total de 1422 habitants en 1825 selon la reconstitution généalogique détaillée de Mladen Andreis. Grohote compte alors 470 habitants, contre respectivement 250, 219 et 319 à Gornje Selo, Srednje Selo et Donje Selo. En raison du caractère principalement agricole de lîle, les établissements côtiers sont beaucoup moins peuplés, avec seulement 66 habitants à Maslinica, 77 à Stomorska et 11 à Gornja Krušica, cette dernière localité ayant accueilli des villageois de lîle dUgljan au XVIIIe siècle. Le XIXe siècle est sans aucun doute le siècle dor de la démographie de lîle, car sa population débute une croissance vertigineuse. Elle atteint 1686 personnes en 1850, dépasse les 2000 personnes dix ans plus tard, les 2500 personnes en 1875 pour finir par atteindre 3659 habitants en 1900. Cette explosion démographique correspond à une croissance annuelle de 1,2 % en 1825-1875, avec une accélération durant la seconde moitié du XIXe siècle. La croissance savère supérieure à celle observée dans les autres îles de lAdriatique croate, ainsi quen Dalmatie ou en Croatie. Faute de données détaillées, il nest pas aisé de déterminer les facteurs de ce soudain redressement démographique. La baisse de la mortalité apparaît comme la cause déterminante, mais elle est très certainement mal mesurée en raison de lomission de lenregistrement des décès néonataux. La natalité semble également avoir augmenté, en partie du fait du rajeunissement inattendu de lâge au mariage observé durant le XIXe siècle de quelques années. Il est à noter que les hommes se mariaient en moyenne à 30 ans en 1800 et les femmes à 26 ans, illustration du malthusianisme vigoureux de lépoque. Cette nuptialité tardive, jointe à une forte mortalité durant lenfance, avait pour effet de réduire la taille des descendances finales et du nombre denfants survivants parmi les couples. Les mariages plus précoces observés à la fin du XIXe siècle (les hommes se mariant alors à 28 ans et les femmes à 23 ans à Grohote) correspondent sans aucun doute à des conditions socioéconomiques plus favorables. En dépit de larrivée dun grand nombre de femmes du continent venues se marier sur lîle, le solde migratoire semble avoir déjà été négatif à Šolta durant le XIXe siècle et ne peut ainsi expliquer la poussée démographique. Les estimations généalogiques disponibles permettent également de mettre en évidence la forte saisonnalité de la mortalité à Šolta, en particulier parmi les enfants au XIXe siècle. Contrairement à la Croatie continentale lhiver est souvent fatal aux plus petits, cest durant lété que lon distingue un pic de mortalité infantile et juvénile sur lîle : les mois de juillet et daoût accusaient un taux de mortalité parmi les moins de cinq ans double de celui du reste de lannée et les diarrhées estivales étaient souvent fatales aux nourrissons et aux enfants. Comme indiqué précédemment, La population de lîle a brutalement décliné les cent dernières années, diminuant de 3687 habitants selon les statistiques officielles de 1900 à 1479 en 2001. Ce déclin a été en premier provoqué par le mouvement massif démigration intercontinentale qui a frappé lensemble des localités agricoles de lîle, avec fort peu de retours des familles de Šolta établies de Chicago à Perth qui ont laissé derrière elles leurs demeures et leurs terres. Durant la période yougoslave, lémigration sest prolongé, mais la rapide baisse de la fécondité qui a caractérisé lensemble de la Yougoslavie est devenu le facteur premier de la fragilité démographique de lîle. Les unions sont tardives et le nombre denfants inférieur au niveau de remplacement des générations, comme lillustre la réduction des effectifs de la seule école de lîle à Grohote. Quelques gens du continent et étrangers sinstallent aujourdhui sur lîle, notamment sur le littoral qui a connu un boum de construction, souvent sauvage, depuis les quarante dernières années. Si les innombrables disputes foncières sur les droits de succession, dans les familles divisées par la migration, venaient à se résoudre, le marché de limmobilier permettrait sans doute le repeuplement partiel des villages agricoles de lintérieur du fait de lattrait de la vie locale et du climat méditerranéen.


Économie

L'économie traditionnelle de l'île est fondée sur l'agriculture et, dans une moindre mesure, sur la pêche. Les villageois ont souvent des vignes, des amandiers et des figuiers et lîle est également réputée pour son miel et son caroube, qui a donné son nom au port de Rogać. Dans le passé, lactivité agricole était prédominante et le vin était la denrée la plus précieuse de lîle avec environ 15.000 hl produit annuellement à la fin du XIXe siècle, soit environ 500 litres par habitant. A la même époque, ce sont plus de 1000 hl dhuile dolive qui sont produits par an, mais également 150 à 200 tonnes damandes et 10 tonnes de caroube. Lagriculture se doublait dun élevage dun très grand nombre de moutons, qui étaient plusieurs milliers sur lîle daprès les statistiques de lépoque autrichienne et ont depuis pratiquement disparu. Jusquen 1905, les paysans avaient un statut de serfs et devaient acquitter des impôts sur le produit agricole aux détenteurs des terres, à savoir la ville de Split, les aristocrates et lEglise. La production de chaux était importante et le littoral abonde des traces des anciens fours à chaux de pierre, aisément accessibles par bateau et atteignant près de dix mètres de diamètre. On comptait également plusieurs dizaines dapiculteurs et plusieurs centaines de ruches enregistrées. Le nombre des pêcheurs est en revanche resté toujours modeste et les localités de la côté ont jusquà récemment joué un rôle marginal dans léconomie insulaire. Lîle fut dotée durant l'époque yougoslave une petite usine de produits plastiques (Jugoplastika) qui donnait un emploi à plus d'une dizaine de personnes, mais a fermé dans les années 1990. Avec le repli de lagriculture, le secteur des services a pris une place dominante et la ressource touristique saisonnière est devenue la première de l'île, qui comprend des hôtels ou résidences, de nombreuses habitations à louer, des bars-restaurants et des boutiques estivales. Un grand nombre dhabitants loue des maisons ou des appartements pendant la saison dété ou travaillent dans des secteurs du commerce liés au tourisme. Le développement des localités de bord de mer, autrefois inexistante comme Rogać ou Nečujam, traduit la réorientation géographique de lîle vers le littoral au-delà du terroir du plateau central. La proximité de Split, accessible par l'autoroute, l'avion, le train, les cars ou encore les bateaux venant d'Italie, font de Šolta une destination assez fréquentée par le tourisme familial.

De nombreux habitants travaillent également à Split et, tout comme les adolescents allant au lycée, font la navette quotidiennement grâce à l'hydroglisseur (appelé katamaran) qui relie Rogač au continent. Un ferry accueillant les véhicules fait également le trajet plusieurs fois par jour. Deux lignes de bus relient le port de Rogač aux deux extrémités de l'île (Maslinica et Stomorska) et desservent l'ensemble des villages. Pour aller travailler aux champs, certains habitants utilisent encore leurs ânes (localement appelés tovar), mais ce moyen de locomotion tend à disparaître alors que les chemins sont recouverts au fur et à mesure de macadam et ouverts à la circulation automobile.

Localités

La municipalité de Šolta compte 8 localités :

  • Donje Selo
  • Gornje Selo
  • Grohote
  • Maslinica
  • Nečujam
  • Rogač
  • Srednje Selo
  • Stomorska

Notes et références

  1. (en) Population by sex and age by settlements, census 2001 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques. Consulté le 7 juillet 2008
  2. Recensement de 2001 : (en) Population by ethnicity, by towns/municipalities, census 2001 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques. Consulté le 7 juillet 2008
  3. (fr) Gouvernement de Croatie, « Općina Šolta » sur vlada.hr. Consulté le 31 juillet 2008

Sources

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Šolta de Wikipédia en français (auteurs)

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