- Louis Kotra Uregei
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Louis Kotra Uregei, surnommé LKU ou Loulou (né le 4 février 1951 à Nouméa[1]), est un homme d'affaires, homme politique et syndicaliste kanak indépendantiste de Nouvelle-Calédonie.
Sommaire
Syndicalisme
Il découvre les idées de gauche et le communisme en particulier pendant sa courte période étudiante à l'issue de laquelle il rentre en Nouvelle-Calédonie pour y fonder le 5 décembre 1981 l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE), syndicat indépendantiste associé au FLNKS jusqu'en 1989 et rapidement devenu l'un des plus importants de Nouvelle-Calédonie. Ses méthodes radicales, ses nombreux soutiens métropolitains, son intransigeance font que ce leader syndical est craint par les entreprises de Nouvelle-Calédonie.[non neutre] Il est notamment proche de José Bové.
Politique
En 2007, il fonde le Parti travailliste de Nouvelle-Calédonie avec le soutien de nombreux membres de l'USTKE et certaines personnes originaires de la société civile. Il mène la liste de ce mouvement dans les îles Loyauté à l'occasion des élections provinciales du 10 mai 2009. Il obtient alors 2 872 voix, le résultat le plus important obtenu par les travaillistes au cours de ce scrutin, soit 20,06 % des suffrages exprimés et 2 sièges sur 14. Il est pour sa part élu à l'assemblée de province et au Congrès pour la première fois. Le scrutin des îles Loyauté étant annulé par le Conseil d'État le 16 octobre 2009 en raison d'irrégularités dans les procès-verbaux des opérations de dépouillementet de recours injustifiés au vote par procuration, en infraction au code électoral, dans certaines communes[2].
Une élection partielle est donc organisée le 6 décembre 2009 : la liste travailliste, toujours menée par Louis Kotra Uregei, arrive en seconde position juste derrière l'UC et augmente son score de mai de plus de 400 voix (avec 3 295 votes) et de 3 points (23,44 %), gagnant ainsi un siège supplémentaire. L'ensemble des autres formations élues (l'UC, le LKS et l'Union pour le Renouveau de Jacques Lalié) s'allient pour reconduire Néko Hnepeune à la présidence de l'Assemblée provinciale, laissant le Parti travailliste seul dans l'opposition.
À partir de 2009, le Parti travailliste et LKU se rapprochent du groupe FLNKS (dominé par l'UC) de Rock Wamytan au Congrès. Ils s'allient pour le renouvellement du bureau de cette institution le 13 juillet 2009, Uregei devenant l'un des deux secrétaires, puis présentent des listes communes pour les élections des 9e, 10e et 11e gouvernements formés depuis l'Accord de Nouméa, en mars-avril 2011 (l'un des membres du parti, Georges Mandaoué, est alors élu au sein de ces exécutifs). Le 1er avril 2011, alors que Rock Wamytan obtient la présidence du Congrès avec le soutien du Parti travailliste mais aussi des anti-indépendantistes du Rassemblement-UMP et de l'Avenir ensemble, Louis Kotra Uregei devient pour sa part le 6e vice-président de l'Assemblée territoriale. Cette élection est annulée par le Conseil d'État, et un nouveau renouvellement est organisé le 19 août 2011 : Rock Wamytan est réélu président, tandis que Louis Kotra Uregei passe de la 6e à la 8e vice-présidence. Il obtient de plus la semaine suivante la présidence de la commission intérieure des Sports.
Homme d'affaires
Devenu homme d'affaires ces dernières années, Louis Kotra Uregei a investi divers secteurs tels que l'aconage ou les transports.[réf. souhaitée]
Paradoxalement au syndicalisme, Mr Uregei est souvent accusé d'instrumentaliser les conflits inherants aux actions de l'USTKE pour ses profits personnels.[réf. nécessaire]
Références
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
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