Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Le Sangkum Reastr Niyum remporta à nouveau les élections de 1958 et du 10juin1962, où, seul parti représenté il n'eu aucun mal à rafler la totalité des sièges.
Les élections de 1966 amenèrent une victoire écrasante de l’aile droite du parti sihanoukiste, emmenée notamment par Lon Nol et le prince Sisowath Sirik Matak.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
1972
Les électeurs se rendirent aux urnes le 3septembre1972 pour renouveler les 126 membres de la nouvelle Assemblée nationale qui, selon la constitution du 30avril1972 étaient élus pour quatre ans[1].
Le Parti républicain et le Parti démocrate, principaux partis d'opposition, ayant décidé de boycotter les élections, seuls restaient en lice le Parti social républicain, dirigé par le Colonel Lon Non, frère du Président Lon Nol et le Pracheaton, nouvellement créé et qui ne pouvait présenter des candidats qu'à 10 des 126 sièges.
Suite à la promulgation par les khmers rouges d'une nouvelle constitution le 5janvier, des élections eurent lieu le 20mars1976 en vue d'élire les 250 députés de la nouvelle Assemblée des Représentants du peuple.
Ce parlement était normalement élu pour 5 ans et comprenait 150 représentants des paysans, 50 des ouvriers et 50 des militaires.
On sait très peu de chose de ces élections:
il y avait 515 candidats aux 250 sièges à pourvoir.
les candidats devaient tous avoir "de bons états de service dans la lutte révolutionnaire pour la libération du peuple et de la nation"[2].
la participation aurait été de 3 462 868 votants, soit 98 % des inscrits.
les noms des candidats n'étaient pas communiqués aux électeurs[2].
il y eut 46 femmes élues (29 représentantes des paysans, 8 des ouvriers et 9 des forces armées)[3].
Cette assemblée ne fut convoquée qu'une seule fois, du 11 au 13avril1976, occasion durant laquelle elle entérina la démission de Norodom Sihanouk à la tête de l'État et son remplacement par Khieu Samphan, ainsi que l'acceptation d'un nouveau gouvernement dirigé par un représentant des ouvriers des plantations d'hévéa du nom de Pol Pot; il s'agit de la première référence à ce surnom derrière lequel se cachait en réalité Saloth Sar[4].
Le scrutin s'est finalement déroulé du 23 au 25mai1993 mais uniquement dans les zones qui n'étaient pas contrôlées par le PKD. Les élections purent se dérouler sans heurts majeurs, malgré les menaces proférées par les khmers rouges qui avaient juré de tout mettre en œuvre pour perturber le déroulement[6].
Si le FUNCINPEC obtient le plus de voix et de siège, les résultats restent serrés. Le PPC obtient la majorité des voix dont 11 provinces et le FUNCINPEC dans 10. En termes de sièges, chacun des deux partis obtient la première place dans 9 provinces et sont à égalité dans 3 autres. Toutefois, si le FUNCINPEC domine 5 des 6 provinces les plus peuplées, il obtient des résultats honorables dans l’ensemble du pays, profitant de la référence à Norodom Sihanouk et au royaume du Cambodge, considéré comme un âge d’or par la plupart des Cambodgiens. Le PPC de son côté, subit une usure du pouvoir après 14 ans à la tête du pays. Les partis qui se réclamaient proches du modèle américain (le parti démocrate libéral – 1,56% - et le PLDB – 3,81%) essuyèrent un échec cuisant, le second nommé ayant en outre du mal à se démarquer du FUNCINPEC avec qui il partagea les destinées de la « résistance anticommuniste » au régime de la république populaire du Kampuchéa pendant plus de 10 ans[7].
Certains élus du PPC, déçus par ce résultat, tentèrent de créer une république dissidente composée des provinces de la frontière est du pays où ils étaient majoritaires. Cette tentative n'ayant pas abouti, les titulaires qui y ont participé durent céder leur siège aux suivants de la liste du même parti[8].
Néanmoins, aucune formation politique n’ayant obtenu les deux tiers des sièges prévus par les accords de Paris pour pouvoir adopter la constitution, et Norodom Sihanouk, intervient pour créer une coalition gouvernementale. Après plusieurs tentatives, il parvient à un accord, en juin, qui débouche sur la création d’un gouvernement d’union nationale, dont le pouvoir est partagé entre les partisans du prince Norodom Ranariddh, vainqueurs des élections et ceux de Hun Sen qui contrôlaient toujours l’appareil d’état[9].
A noter que c'est l'unique fois, dans l'histoire des élections cambodgiennes, où le parti alors au pouvoir (en l'occurrence ici le Parti populaire cambodgien) ne sort pas vainqueur.
Parti pour sauver les droits des femmes cambodgiennes
18 885
0,36
-
Parti des agriculteurs
15 596
0,30
-
Parti de la nouvelle société
15 065
0,29
-
Parti de la coalition républicaine
14 915
0,29
-
Parti démocrate libéral
14 086
0,28
-
Parti démocrate de la ruche sociale
13 951
0,27
-
Parti républicain du développement libre
13 781
0,27
-
Parti de la solidarité nationale
13 043
0,25
-
Parti de l'unification nationale
11 888
0,23
-
Parti du développement national
10 450
0,20
-
Parti lumière de la liberté
10 026
0,19
-
Parti neutre cambodgien
8 461
0,16
-
Molinaka
8 396
0,16
-
Parti nationaliste cambodgien
7 522
0,15
-
Parti de l'État de droit, de la nation et des femmes
6 216
0,12
-
Parti de la construction nationale
5 830
0,11
-
Parti Nokor Chum
5 318
0,10
-
Parti de la femme cambodgienne Neang Neak
5 076
0,09
-
Parti du cambodge libre indépendant et démocratique
3 938
0,08
-
Parti d'un Cambodge neutre et démocratique
3 870
0,07
-
Parti de la nouvelle vie cambodgienne
3 830
0,07
-
Parti des femmes cambodgiennes
3 300
0,06
-
Parti du développement agricole cambodgien
3 192
0,06
-
Parti d'un Cambodge nouveau
3 156
0,06
-
Parti républicain libre
1 654
0,03
-
Parti des enfants cambodgiens
1 603
0,03
-
Parti khmer du progrès
1 554
0,03
-
2003
Le Parti populaire cambodgien du Premier ministreHun Sen manque de peu (9 sièges) la majorité des deux-tiers qui lui aurait permis de gouverner seul. Il s'ensuivra des tractations de plusieurs mois avant de pouvoir former un gouvernement de coalition avec le FUNCINPEC.
Ce dernier parti poursuit sa chute et se retrouve talonné par le Parti Sam Rainsy qui, à cause du scrutin par circonscriptions aura 2 députés de moins que le FUNCINPEC alors qu'il dispose de 55 000 électeurs de plus.
↑(fr)Raoul-Marc Jennar, « L'ONU au Cambodge. Les leçons de I'APRONUC », dans Études internationales, Institut québécois des hautes études internationales, vol. 26, no 2, 1995, p. 291-314 (ISSN0014-2123) [texte intégral (page consultée le 2 octobre 2011)]
↑(fr)Paul Isoart, « L'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge », dans Annuaire français de droit international, no 39, 1993, p. 157-177 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 2 octobre 2011)]
Elections au Cambodge — Élections au Cambodge Cambodge Cet article fait partie de la série sur la politique du Cambodge, sous série sur la politique. Roi Norodom … Wikipédia en Français
Cambodge : l'enfer Khmer — Cambodge (km) Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea (km) … Wikipédia en Français
Cambodge — ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា (km) Preăh Réachéanachâkr Kâmpŭchea (km) Royaum … Wikipédia en Français
CAMBODGE — Plaine et hautes terres, lacs, fleuves et forêts, la nature impose au Cambodge cette distinction. Et le mythe accuse cette division entre le Cambodge de l’eau et le Cambodge des montagnes. Le Cambodge (Cambodge vient du sanskrit Kambuja : «nés de … Encyclopédie Universelle
Cambodge Colonial — En octobre 1887, la France proclame l Union indochinoise comprenant Cambodge et les trois régions constitutives du Viêt Nam : Tonkin, Annam, et Cochinchine « Kampuchea Krom » . Le Laos fut ajouté à l’union après avoir été séparé de … Wikipédia en Français
Cambodge colonial — En octobre 1887, la France proclame l Union indochinoise comprenant Cambodge et les trois régions constitutives du Viêt Nam : Tonkin, Annam, et Cochinchine « Kampuchea Krom » . Le Laos fut ajouté à l’union après avoir été séparé de … Wikipédia en Français
CAMBODGE - Actualité (1990-1996) — P align=center Royaume du Cambodge Politique intérieure Le 14 novembre 1991, le prince Norodom Sihanouk revient à Phnom Penh après 13 ans d’exil, en tant que dirigeant du Conseil national suprême (C.N.S.); le 20, il est officiellement reconnu… … Encyclopédie Universelle
Politique du Cambodge — Cambodge Cet article fait partie de la série sur la politique du Cambodge, sous série sur la politique … Wikipédia en Français
Premiers ministres du Cambodge — Cambodge Cet article fait partie de la série sur la politique du Cambodge, sous série sur la politique … Wikipédia en Français