- Église unitarienne de Transylvanie
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L'Église unitarienne de Transylvanie est une Église protestante de la minorité hongroise de Transylvanie, de théologie unitarienne, fondée en 1568. Séparée de l'Église unitarienne de Hongrie en 1948, elles se sont réunifiées en 2010 pour reformer l'Église unitarienne hongroise[1].
Histoire
Situation géopolitique
Vers 1555, le jeune prince de Transylvanie, Jean Sigismond de Transylvanie, règne sur une territoire où une longue tradition d'accueil a réuni les descendants de réfugiés albigeois [réf. nécessaire], vaudois [réf. nécessaire], hussites [réf. nécessaire], anabaptistes, tous ceux qui étaient poursuivis par l'inquisition catholique ou par l'intransigeance protestante (Michel Servet) [réf. nécessaire], à côté des catholiques et des luthériens. Ces derniers, d'ailleurs, étaient en passe de dominer, si bien que la reine Isabelle, fille de Bona Sforza en Pologne, crut bon d'obtenir de la diète, en 1557, un édit de tolérance reconnaissant des droits égaux aux catholiques et aux luthériens. Il faut préciser qu’a l’époque, les orthodoxes roumains, la population majoritaire en Transylvanie [réf. nécessaire], ont été déclarés nation tolérée [réf. nécessaire].
L'Église luthérienne de Transylvanie prend alors pour chef Ferenc Dávid, un ancien prêtre catholique converti, le plus brillant orateur de son temps, et déjà pasteur des luthériens dans la capitale, Cluj (hongrois:Kolozsvár)
Entre pasteurs luthériens, des débats eurent lieu à propos de la Sainte Cène, certains préférant la conception calvinienne. Ferenc Dávid défendit d'abord les opinions de Luther, mais, pour finir, se laissa convaincre par l'opposition. La formation d'un parti calviniste menaçant l'unité de l'Église luthérienne, il fallut bien constater le schisme. En 1564, la Diète dut reconnaître l'existence d'une Église calviniste, dont Dávid fut nommé l'évêque.
De schisme en schisme
En 1563 déjà, le médecin anti-trinitaire Georges Biandrata était entré à la cour de Cluj (hongrois:Kolozsvár). Avec précaution, il sonda les possibilités d'évolution du prestigieux Ferenc Dávid, lui présentant dans le privé ses vues anti-trinitaires. Dávid, en effet, se révéla ouvert à une nouvelle étape de la Réforme et prit sur lui, en 1566, de déclarer sans crainte son acceptation des thèses de Michel Servet, puis de faire publier l'année suivante un recueil de textes anti-trinitaires. Lors des débats publics, sous l'œil réjoui du prince Jean Sigismond, David renversait avec brio les arguments des orthodoxes et faisait de nouveaux adeptes au parti anti-trinitaire. Finalement, en 1568, le Prince, tout en confirmant les précédents édits de tolérance, « accorde à ses sujets le droit d'adhérer à la confession de leur choix ».
Une Église unitarienne fut alors créée, dont le prince lui-même devint membre (cas unique dans l'histoire). À sa tête, évidemment, figurait l'apôtre de la « Réforme continue », l'évêque Dávid. Il ne resta à la Diète de 1571 que le soin de légaliser l'existence de quatre Églises chrétiennes : catholique, luthérienne, calviniste, unitarienne.
Comparée à la Petite Église des Frères Polonais, l'Église unitarienne de Transylvanie était très semblable, mais non identique, car moins influencée par l'anabaptisme. En effet, les unitariens ne s'interdirent pas l'accès aux emplois supérieurs de l'État, ni le port d'arme, ni le droit à la guerre défensive. Ainsi, sous le règne d'un prince lui-même unitarien, et aussi sous son successeur immédiat, l'Église unitarienne put prospérer, et même essaimer en Hongrie voisine.
Arrêt des innovations
L'historien constate qu'une réforme aboutit presque toujours à la création d'une tradition hostile à de futures réformes. Ce fut le cas en Transylvanie où Biandrata, devenu conseiller du Prince, obtint l'interdiction légale de toute innovation. Son but était sans doute d'empêcher toute dissidence parmi les unitariens, comme cela s'était produit en Lituanie, où des Frères en avaient engendré une, la secte des « non adorants ». C'étaient des gens qui refusaient d'adorer le Christ glorifié. L'opinion de ces non adorants atteignit l'évêque Dávid, qui les adopta. Un terrible conflit s'ensuivit entre lui et Biandrata en 1578. Fausto Socin, appelé à l'aide par Biandrata, s'entretint tout l'hiver avec David, chez qui il logeait, mais ne le convainquit pas d'erreur. Aussi, en 1579, alors que Socin était déjà en Pologne, Dávid fut-il condamné et mis en prison. C'est en prison qu'il mourut dans la prison de Deva.
Liste des évêques
- 1. Dávid Ferenc 1568-1579
- 2. Hunyadi Demeter 1579-1592
- 3. Enyedi György 1592-1597
- 4. Kósa János 1597-1601
- 5. Toroczkai Máté 1601-1616
- 6. Radeczki Bálint 1616-1632
- 7. Csanádi Pál 1632-1636
- 8. Beke Dániel 1636-1661
- 9. Járai János 7 avril-3 juin 1661
- 10. Koncz Boldizsár 1663-1684
- 11. Szentiványi Márkos Dániel 1684-1689
- 12. Bedö Pál 1689-1690
- 13. Nagy Mihály 1691-1692
- 14. Almási Gergely Mihály 1692-1724
- 15. Pálfi Zsigmond 1724-1737
- 16. Szentábrahámi Lombárd Mihály 1737-1758
- 17. Agh István 1758-1786
- 18. Lázár István 1786-1811
- 19. Körmöczi János 1812-1836
- 20. Székely Miklós 1838-1843
- 21. Székely Sándor 1845-1852
- 22. Kriza János 1861-1875
- 23. Ferencz József 1876-1928
- 24. Dr Boros György 1928-1938
- 25. Dr Varga Béla 1938-1941
- 26. Józan Miklós 1941-1946
- 27. Dr Kiss Elek 1946-1971
- 28. Dr Kovács Lajos 1972-1994
- 29. Dr Erdö János 1994-1996
- 30. Dr Szabó Árpád 1996-2009
- 31. Dr Ferenc Bálint Benczédi 2009-
évêques de Hongrie
- Szent-Iványi Sándor - président, administrateur épiscopal, 1945-1947
- Dr Csiki Gábor - dean, administrateur épiscopal, 1947-1957
- Pethő István - administrateur épiscopal, 1957-1966
- R.Filep Imre - doyen, administrateur épiscopal, 1966-1970
- 1. Dr Ferencz József - évêque, 1971-1988
- 2. Huszti János - évêque, 1988-1994
- 3. Bencze Márton - évêque, 1994-2001
- 4. Rázmány Csaba - évêque, 2001-2009 - dernier évêque de Hongrie avant la réunification des Églises unitariennes de Transylvanie et de Hongrie.
princes unitariens de Transylvanie
La Transylvanie a eu pour princes deux unitariens :
- Jean II Sigismond Zápolya 1556-1570 en tant que roi de Hongrie 1570–1571 en tant que prince de Transylvanie
- Moïse Székely avril 1603-juillet 1603
Situation contemporaine
Démographie
D'après le recensement de 1992, 76 708 citoyens roumains de la minorité hongroise et sicule étaient unitariens. D'après le recensement de 2002, ils étaient 66 846 (0.3% de la population totale de la Roumanie). De 1992 à 2002, la minorité hongroise et sicule est passée de 1 713 928 à 1 624 959 et de 7.9 % à 7.1 % de la population totale de la Roumanie. En 2002, les unitariens représentent 4.55% et la troisième dénomination de la minorité hongroise et sicule après les réformés (47.10%) et les catholiques (41.20%). Depuis 1700, les unitariens avaient 125 paroisses. En 2006, il y a 110 pasteurs unitariens et 141 lieux de culte en Roumanie. Les effectifs baissent régulièrement. La fondation unitarienne transylvaine Unitarcoop signale en 2005 sur son site que " Nos communautés confessionnelles, incorporées dans l'ensemble de la population hongroise de la Transylvanie, diminuent et vieillissent du fait de la baisse des naissances et de l'émigration. Ces dernières cinq années le nombre des enterrements représentait à peu prêt le double du nombre des baptêmes ". En 2007, le conseil exécutif du conseil international des unitariens et des universalistes (ICUU) rapportaient que plus de 10 000 unitariens transylvains avait émigré en Hongrie mais n'ont pas rejoint les paroisses de l'Église unitarienne de Hongrie[2].
Implantations
La vaste majorité des adhérents de l'Église unitarienne vivent en Transylvanie, entre Sighișoara (Segesvár) et Odorheiu Secuiesc (Székelyudvarhely), plus ou moins autour de Dârjiu (Székelyderzs). L'Église unitarienne est particulièrement importante à Dârjiu, Atid (Etéd), Cristuru Secuiesc (Székelykeresztúr), Feliceni (Felsőboldogfalva), Inlăceni (Énlaka), et Mugeni (Bögöz), où les unitariens sont majoritaires. Ces communes sont situés dans le sud-ouest du județ de Harghita, sauf Sighișoara qui est situé dans le sud-est du județ de Mureș.
Réunification
Séparées depuis 1948, l'Église unitarienne de Transylvanie et l'Église unitarienne de Hongrie (6 541[3] adhérents selon le recensement hongrois de 2001) ont fusionné le 20 novembre 2010[1] pour reformer l'Église unitarienne hongroise. La réunification a été reconnue par le gouvernement hongrois le 28 février 2011 qui a restitué l'immeuble de l'évêché unitarien dans le 5e arrondissement de Budapest, nationalisé en 1954, à l'Église unitarienne[4]. L'Église unitarienne de Hongrie se fait désormais appeler Église unitarienne de Hongrie, district de l'Église unitarienne hongroise (MAGYAR UNITÁRIUS EGYHÁZ Magyarországi Unitárius Egyházkerület)[5].
Reconnaissance par la Roumanie et la Hongrie
En Roumanie
La liberté de culte est garantie en Roumanie mais le gouvernement reconnait des droits supplémentaires à 18 cultes :
- recevoir des subventions publiques
- ouvrir des écoles privées
- subventions pour la construction de lieux de culte
- statut de fonctionnaires pour les ministres du culte
- subventions pour le logement des ministres du culte
- émissions publiques de radio et de télévision
- exemption de taxes et d'impôts
- enseignement religieux dans les écoles publiques
L'Église unitarienne de Transylvanie fait partie de ces 18 cultes reconnus depuis 1989[6].
En Hongrie
Le gouvernement conservateur du Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait adopter par le parlement le 19 juillet 2011 une nouvelle loi sur les cultes, en reconnaissant seulement quatorze, au lieu de plus de 300 auparavant. Le culte unitarien a été reconnu, mais pas en tant que "culte historique" de la Hongrie. Seuls les cultes catholique, réformé, évangélique, orthodoxe et juif ont été reconnus "historiquement hongrois" à la déception du président de l'Église unitarienne de Hongrie, Botond Elekes[7].
Partenariat
Dans le cadre du Unitarian Universalist Partner Church Council, un programme nord-américain en place depuis 1990, 150 paroisses de l'Église unitarienne hongroise (141 en Transylvanie et 9 en Hongrie) sont individuellement partenaires d'une ou plusieurs des 161 Églises, congrégations, sociétés ou fraternités unitariennes et/ou universalistes nord-américaines participantes (sur les 1000 adhérentes à l'Association Universaliste Unitarienne des Congrégations en Amérique du Nord). Les partenariats prennent des formes diverses (rencontres, échanges épistolaires, soutien financier...). A l'origine 200 congrégations nord-américaines participaient au programme[8].
Organisation
L'Église unitarienne de Transylvanie bien que presbytérienne synodale est dirigée par un évêque élu. Depuis mars 2009, l'évêque est Ferenc Bálint Benczédi.
Les dirigeants de l'Église unitarienne de Transylvanie sont :
- dans les paroisses : le pasteur, le président du conseil presbytéral, le chantre et les membres du conseil
- dans les doyennés : le doyen, les deux présidents de doyenné et le secrétaire de doyenné.
- dans l'Église : l'Évêque, les deux présidents-généraux et le secrétaire-général.
Les organismes de décision de l'Église unitarienne de Transylvanie sont l'Assemblée générale et le Synode général, dont le corps exécutif est le Conseil représentatif.
Doyenné
L'Église unitarienne de Transylvanie comptait 6 doyennés : Cluj-Torda (Kolozs-Tordai) (29 paroisses), Marosi (21 paroisses), Küküllői (13 paroisses), Székelykeresztúri (24 paroisses), Székelyudvarhelyi (22 paroisses) et Háromszék-Felsőfehéri (20 paroisses). Depuis la fusion, l'ancienne Église unitarienne de Hongrie constitue un doyenné de 12 paroisses.
Convictions
Catéchisme
L'Église unitarienne de Transylvanie dispose d'un catéchisme[9], en 9 chapitres et 136 questions, écrit par Jozsef Ferencz, édité et modifié en 1991 (20e édition). Jozsef Ferencz, 1835-1928, a été évêque de l'Église unitarienne de Transylvanie de 1876 à sa mort.
- 1. Concepts
- 2. Dieu
- 3. L'enfant de Dieu
- 4. Jésus
- 5. Le Saint Esprit
- 6. L'Église unitarienne
- 7. Péché et repentance
- 8. La vie éternelle
- 9. Services liturgiques
Crédo
L'Église unitarienne de Transylvanie dispose aussi d'un credo[10] :
- Je crois en un Dieu, créateur de la terre et Père providentiel.
- Je crois en Jésus, le meilleur fils de Dieu, notre véritable enseignant.
- Je crois au Saint-Esprit.
- Je crois à la mission de l'Église unitarienne.
- Je crois au pardon des péchés et à la vie éternelle.
- Amen.
Affirmation unitarienne
L'Église unitarienne de Transylvanie dispose aussi d'une affirmation :
- Je suis Unitarien
- Je vie et travaille dans cette foi.
- Jésus est mon guide.
- Et Dieu est mon aide.
- Nous humains sommes tous frères et sœurs,
- Nous n'avons qu'une loi : l'AMOUR.
- Ce but de notre œuvre est partagé.
- Heureux ceux du royaume de Dieu.
Sacrements
L'Église unitarienne de Transylvanie pratique 2 sacrements institués par Jésus :
- le baptême
- la Sainte-Cène (elle est commémorative)
Autres cérémonies
L'Église unitarienne de Transylvanie pratique d'autres cérémonies qui ne sont pas considérées comme des sacrements :
- la confirmation
- cérémonie de mariage
- obsèques
Fêtes de l'Église
L'Église unitarienne de Transylvanie fête :
- Noël
- Dimanche des Rameaux
- Vendredi Saint
- Pâques
- Pentecôte
- Dimanche des Moissons
- Fête de la Réformation
- Jour du souvenir de Ferenc Dávid
- Fête des Mères
Liturgie
La liturgie du culte de l'Église unitarienne de Transylvanie[11] :
- chant d'ouverture
- chant principal
- prière
- Notre Père
- chant
- lecture de la Bible
- prédication
- prière
- prière silencieuse ou Notre Père.
- bénédiction
- chant de fermeture
Activités de l'Église unitarienne de Transylvanie
- L'association des femmes unitariennes (Unitárius Nők Országos Szövetsége UNOSZ) en Transylvanie et l'association des femmes unitariennes Flora Kozma Perczelné en Hongrie (Perczelné Kozma Flóra Unitárius Nőszövetség)[12].
- L'association nationale des pasteurs unitariens (Unitárius Lelkészek Országos Szövetsége ULOSZ).
- L'association nationale de la jeunesse Ferenc Dávid (Országos Dávid Ferenc Ifjúsági Egylet ODFIE) en Transylvanie[13] et la jeunesse unitarienne - association de la jeunesse Ferenc Dávid en Hongrie (Magyarországi Dávid Ferenc Ifjúsági Egylet MADFIE)[14].
- beaucoup de paroisses ont une chorale, un groupe de théâtre ou un groupe de danse qui se rencontrent l'été.
- De 7 à 12 ans, les enfants fréquentent l'école du dimanche et apprennent les histoires de la Bible.
- De 13 à 14 ans, les adolescents fréquentent le catéchisme, apprennent le catéchisme de l'Église unitarienne de Transylvanie et préparent la confirmation.
- L'association d'entraide "la Providence" (Gondviselés Segélyszervezet)[15].
Établissements scolaires et universitaires
- Lycée unitarien Jean Sigismond - primaire, collège, lycée, ouverts à tous -, Cluj-Napoca [16]
- Lycée unitarien Moïse Berde - primaire, collège, lycée, ouverts à tous -, Cristuru Secuiesc[17]
- Maternelle unitarienne, ouverte à tous, Cluj-Napoca
- Institut théologique protestant de Cluj-Napoca [18] co-dirigé avec l'Église réformée de Roumanie et les deux Églises luthériennes du pays (l'Église luthérienne évangélique de Roumanie et l'Église évangélique de la Confession d'Augsbourg de Roumanie).
Périodiques
Transylvanie
L'Église unitarienne de Transylvanie publie quatre périodiques en hongrois :
- Keresztény Magvető (Le Semeur Chrétien) [19]
- Unitárius Közlöny (Le Héraut Unitarien) [20]
- Nők Világa (Le Monde des Femmes) [21]
- A Láng (La Flamme), revue théologique[22]
Hongrie
L'Église unitarienne de Hongrie, doyenné de Hongrie depuis 2011, publie un périodique en hongrois :
- Unitárius Élet (La Vie Unitarienne) [23]
Radio et Télévision
L'Église unitarienne hongroise produit des programmes religieux (cultes, émissions d'éducation religieuse, documentaires) en hongrois, diffusés sur les chaînes hongroises Magyar Televízió 1, Magyar Televizió 2, Duna Televízió et la station de radio MR1-Kossuth Rádió de la Magyar Rádió. Il existe aussi une webradio unitarienne en Transylvanie. L'Église unitarienne hongroise a un site internet de vidéos des émissions unitariennes[24].
Bibliographie
- Calvinism on the Frontier 1600-1660: International Calvinism and the Reformed Church in Hungary and Transylvania (Oxford Historical Monographs), Graeme Murdock, ISBN 0198208596
- The Sabbatarians in Transylvania (Siebenbürgen) : their history, literature and doctrines : with special consideration of the life and the writings of the chancellor of the principality, Simon Péchi : a contribution to the religion and cultural history of the past three centuries, Samuel Kohn 1841-1920, ISBN 0966747909
Articles connexes
Lien externe
- Site officiel de l'Église unitarienne de Transylvanie
- Site officiel de l'Église unitarienne de Hongrie
Références
- http://os.mti.hu/hirek/65295/a_magyarorszagi_unitarius_egyhaz_elnoksegenek_kozlemenye
- http://www.icuu.net/about/Minutes/Executive%20Minutes/EC%20Min%204-06%20Frankfurt.pdf
- http://www.nepszamlalas.hu/hun/kotetek/18/tables/prnt2_38_1.html
- http://fidesz.hu/index.php?Cikk=159561
- http://www.unitarius.hu/
- http://www.ncbuy.com/reference/country/humanrights.html?code=ro&sec=2c
- http://www.romandie.com/news/n/_Hongrie_nouvelle_loi_sur_les_Eglises_avec_des_restrictions120720111807.asp
- http://www.uupcc.org
- http://labesacedesunitariens.over-blog.com/article-6638950.html
- http://www.unitarius.hu/english/life.html
- http://www.unitarius.hu/english/liturgy.html
- http://noszovetseg.unitarius.eu/
- http://www.odfie.hu
- http://www.madfie.blogspot.com/
- http://www.gondviseles.org/
- http://www.janoszsigmond.ro/
- http://www.berdemozes.ro/
- http://www.proteo.hu/
- http://kermagv.unitarius.com/
- http://kozlony.unitarius.com/
- http://www.unitarius.com/nokvilaga/
- http://lang.unitarius.info/
- http://tudastar.unitarius.hu/UNEL-2000/index.html
- http://unitvideo.wordpress.com/
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