- École supérieure des beaux-arts de Toulouse
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L’École des beaux-arts de Toulouse forme des artistes et des créateurs contemporains.
C'est l’un des deux établissements artistiques en Midi-Pyrénées qui relève de la tutelle pédagogique du Ministère de la Culture
Elle assure une formation pratique, théorique et technique de créateurs plasticiens dans les domaines de l’art, de la communication et du design.
Sommaire
Diplôme
Cette formation est sanctionnée par des diplômes nationaux :
- le DNAP, Diplôme national d’arts plastiques, à l’issue de la troisième année
- le DNSEP, Diplôme national supérieur d’expression plastique, à l’issue de la cinquième
Histoire
Une école de dessin et de peinture existe dès 1680. En 1746, la Société des beaux-arts est créée par les peintres Antoine Rivalz, Guillaume Cammas et l'avocat Bernard Dupuy du Grès, auteur par ailleurs d'un Traité sur la Peinture (1797) et fondateur d'une première école publique et gratuite. Elle est financée par la municipalité qui l'héberge au Capitole, au Logis de l'Écu. Puis elle s'installe dans l'actuelle rue Lafayette.
En 1804, l'école, devenue Académie royale des beaux-arts, s'installe dans une partie de l'ancien couvent des Augustins (aujourd'hui le musée des Augustins) qui donne sur la rue qui prendra le nom de « rue des Arts ». C'est la première des Académies provinciales et la seule, avec celle de Paris, à porter le nom d’Académie royale. Dominique Ingres figure parmi les élèves de l'école, de 1791 à 1796. Après l'introduction d'un cours de géométrie et de mécanique par l'architecte Urbain Vitry, elle est nommée en 1827 École des beaux-arts et des sciences industrielles. Un de ses directeurs les plus connus est le général d'Empire, peintre et introducteur de la lithographie en France, Louis-François Lejeune, nommé en 1837 (et qui sera maire de Toulouse en 1841). En 1883, elle passe sous la tutelle du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et devient l'École nationale et spéciale des Beaux-Arts.
En 1892, la partie du couvent des Augustins où elle se trouve est détruite par le percement de la rue de Metz. L'école trouve ses locaux définitifs, quai de la Daurade, près de la basilique de la Daurade, dans la Manufacture des Tabacs, ancienne usine de Boyer-Fonfrède. En 1895, elle reçoit la façade monumentale, ornée des statues allégoriques de la Peinture, la Sculpture, la Gravure et l'Architecture, du nouveau Palais des Arts et des Sciences industrielles de l'architecte Pierre Esquié. L'architecture sera séparée de l'école des beaux-arts, pour s'installer dans de nouveaux bâtiments au quartier du Mirail, en 1969[1]. De 1968 à 1987, l'école a abrité le Scriptorium de Toulouse, atelier d'enseignement des arts graphiques, dirigé par les professeurs André Vernette et Bernard Arin, à l'origine pour une grande part du renouveau de la calligraphie et de la création typographique en France.
Anciens élèves
Voir la catégorie : Étudiant de l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse.Professeurs
- Joseph Andrau (directeur)
- Raoul Bergougnan
- Guillaume Cammas
- Claude Chaigneau
- Jacques Fauché (1960-1992)
- Jules Garipuy
- Michel Goedgebuer (1953)
- Louis-François Lejeune (directeur)
- Antoine Rivalz
- Daniel Schintone (1953-1991)
- André-François Vernette (1949 ; directeur, 1977-1988)
Notes et références
- Gérard Santier (dir.), Le dictionnaire de Toulouse, Loubatières, 2004
Liens externes
Voir aussi
Catégories :- Études supérieures à Toulouse
- École d'art en France
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