- Éclans-Nenon
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Éclans-Nenon Administration Pays France Région Franche-Comté Département Jura Arrondissement Dole Canton Rochefort-sur-Nenon Code commune 39205 Code postal 39700 Maire
Mandat en coursChristiane Porteret
2008-2014Intercommunalité Grand Dole Démographie Population 383 hab. (2006) Densité 15 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 205 m — maxi. 261 m Superficie 25,83 km2 Éclans-Nenon est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté. Cette entité résulte de la fusion en 1973 d'Éclans et de Nenon.
Sommaire
Géographie
Le village d'Éclans se situe dans une "reculée" rectangulaire de la forêt de Chaux. Il s'organise autour d'une route qui s'y enfonce, longe le château et rejoint plus haut une retenue d'eau dénommée "le grand étang".
Communes limitrophes
Économie
Histoire
Un tumulus est cité par divers historiens[réf. souhaitée] comme le lieu où les Romains dirigés par Jules César, après leur victoire dans la Plaine de la Lune sur les Séquanais, dirigés par Arioviste, ont réuni leurs morts et les ont brûlés. La terre de ce tumulus était noire et légère alors que le terrain des environs est rougeâtre et compact.
Le village d'Éclans, autrefois écrit Esclans ou parfois Exclans dans les registres paroissiaux, a été précédé dans l'histoire par celui d'Éclangeot, situé plus près du Doubs.
Parmi les cultures anciennement pratiquées, il y eut celle du chanvre et bien sûr de la vigne, comme en témoigne une vente de biens vers 1606.
L'église d'Eclangeot, placée sous le patronage de saint Germain semble avoir été au départ une dépendance des chevaliers de l’ordre du Temple, dont une commanderie était située non loin de là, à Falletans. Après la suppression de l’ordre des Templiers, leurs biens, ici comme ailleurs, furent récupérés par l’ordre de Malte. Le 11 janvier 1735, l'église et le cimetière de la paroisse d'Eclangeot sont « frappés d'interdit » du fait des inondations du Doubs. Les inhumations se font à Falletans et à Our. En 1780, l'église et le cimetière du village d'Éclans sont bénis. Éclans devient une paroisse à la place de celle d'Éclangeot. L'église d'Éclangeot s'écroula en 1782 et ce fut la chapelle du château voisin, érigée en église paroissiale, qui devint l'actuelle église d'Eclans. En 2006, subsiste sur les lieux du hameau d'Éclangeot un corps de ferme dont le linteau de porte, selon les propriétaires, provient de l'ancien hameau.
Le château des seigneurs d’Éclans a été détruit au XVe siècle par les troupes de Louis XI. Le château actuel a été construit par Charles Petrey, conseiller au parlement de Dole au XVIIe siècle. Rodrigue-Thérèse Masson, baron d’Éclans, transforma le château dans le style de l’époque au XVIIIème. Le dernier seigneur d’Éclans fut Charles François Masson, amateur de chasse à courre, grand dépensier, il organisait de grandes fêtes dans le château et son parc. Ruiné, il dut vendre le château en 1820.
Un bac a relié jusqu'au début du XXe siècle, le lieu-dit d'Éclangeot à la rive d'en face, au lieu-dit Les Aijottes.
Des baraques de bûcherons, charbonniers,... ("Les Baraques du IV") étaient reliées à ce village, comme en témoignent des naissances, mariages et décès signalés dans les registres d'État Civil et Registres paroissiaux. En 1935, le dernier couple d'habitants a quitté la Baraque n° 1 du IV.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité ? mars 2008 Jean Gallet mars 2008 en cours Christiane Porteret[1] PCF Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 164 180 198 222 329 383 383 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Notes historiques sur la démographie
Après la guerre de Trente Ans, de nombreux villages étaient dévastés. Les recensements de la milice de 1644 signalent comme inhabités les villages d'Eclangeot et Nenon.
Recensement de la population, 9 février 1657[3] :
- Esclangeot 16 personnes
- Escland (Eclans) : 65 personnes
- Nenon : 48 personnes
soit 129 personnes pour l'ensemble des trois lieux
Lieux et monuments
La mairie, l'église, le monument aux morts et la bibliothèque, dans les années 2000, se situent tous sur le même lieu de l'autre côté de la route qui longe un flanc du château.
L'église d'Éclans au début du XXe siècle.
Château d'Éclans.
La forêt de Chaux.
Évolution du nom
Eclangeot (1177 Asclanget)[4]
Eclangeot (Eclans) 1339 ecclesia de Esclangeat TOB XIV°; Esclanget PB ; de Eclans J 1338[5].
Personnalités liées à la commune
- Emmanuel de Toulongeon, membre de l'Institut
- La famille de Marenches, originaire d'Italie (Raymond et François Marenchi reprennent en fief par acte du 17 des calendes de juin 1186 diverses terres de Frédéric Barberousse) dont on peut citer en 1562 l'écuyer Constance de Marenches, trésorier général de Bourgogne et Seigneur de Nenon, nommé par Philippe II premier Conseiller à la Cour des Comptes de Dole.
Douze de Marenches furent mayeurs ou maires de Dole entre le XVI° et le XVIII° siècle.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Armand Marquiset - Dole. Précis statistique de l'Arrondissement. Tome II. Res Universis, 1991.
- Alfred Vieille - Orchamps et ses environs, Res Universis, 1990.
- Jean-Claude Charnoz, La Forêt de Chaux. Historique et Généalogie, chez l'auteur.
- Archives de la collégiale de Dole / Archives du Jura
Notes
- Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010 Préfecture du Jura,
- Éclans-Nenon sur le site de l'Insee
- La population de Franche-Comté au lendemain de la guerre de Trente Ans, Besançon, 1995, p. 57
- Mémoires de la Société d'Emulation du Doubs, Soc. Emul. Doubs, Besançon, 1913, p. 440
- Auguste Vincent.-Toponymie de la France.- Names, Geographical, 1937, 418 p (p. 47)
Catégorie :- Commune du département du Jura
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