Université de Toulouse II

Université de Toulouse II Le Mirail
Informations
Fondation	1971 sur le site du Mirail (Université de Toulouse : 1229)
Type	Université publique
Localisation	Toulouse,  France
Campus	Mirail
Président	Daniel Filâtre (depuis 2006)
Personnel	567
Enseignants	888
Étudiants	23 843
Premier cycle	67,7 %
Deuxième cycle	19,4 %
Troisième cycle	4,0 %
Affiliation	Université de Toulouse
Site web	www.univ-tlse2.fr
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L’université Toulouse-II^[1], connue sous le nom d’université de Toulouse-Le Mirail, est l’une des trois universités de la ville de Toulouse, spécialisée dans les lettres et les sciences humaines. Son site principal se trouve dans le quartier du Mirail, à Toulouse.

Sommaire 1 Histoire 1.1 L'Université de Toulouse avant le Miral 1.2 Création du Mirail 1.3 Architecture du projet 1.4 Problèmes de construction 2 Composantes 2.1 Les Unités de Formation et de Recherche 2.2 Les Instituts 2.3 École 2.4 Les Écoles Doctorales 2.5 Service d'enseignement à distance (SED) 3 Les équipes de recherche 3.1 UMR (Unités mixtes de recherche) 3.2 Unités de recherche propres à l'université 3.3 IUFM - recherche 3.4 Structures fédératives de recherche 4 Syndicats et organisations politiques 5 Personnalités 5.1 Enseignants et anciens enseignants 5.2 Anciens étudiants 6 Lien externe 7 Notes et références

Histoire

L'Université de Toulouse avant le Miral

Création du Mirail

Les locaux de l'université ont été conçus et construits par l'équipe d’architectes Candilis, Josic, Woods. Georges Candilis l'avait ajouté sur demande au grand projet d'architecture de Toulouse des années 1960 : le Mirail.

L'université du Mirail connaît une naissance précipitée suite à la saturation de l'ancienne faculté du centre ville et au mouvement de mai 1968. Il est à cette date décidé de diviser l'université de Toulouse en trois : la faculté de droit devient l’université de Toulouse I et reprend les anciens bâtiments de l'université, la faculté de lettres devient l'université de Toulouse-II, appelée Le Mirail après son déménagement, et les facultés de médecine et de sciences deviennent l'université Toulouse III, dite Paul Sabatier. En 1969 est créée la quatrième université toulousaine, l'Institut National Polytechnique de Toulouse, fédération d'écoles d'ingénieurs. Après plusieurs ouvertures d'annexes (dont une située dans une caserne militaire) afin de désengorger l'université du centre ville, l'université du Mirail ouvre petit à petit ses portes dès 1971 et en 1973, le déménagement est quasiment effectué en totalité. Prévue pour 11 000 étudiants, Le développement de l’université est allé au dela des prévisions de l'époque, puisqu’elle accueille 23 800 étudiants environ.

Les grands domaines de l'université sont « Arts, Lettres et Langues », « Sciences Humaines et Sociales », « Sciences, Technologies et Santé ».

Architecture du projet

L'idée d'université du Mirail a émergé dès 1964, peu après la mise en place du projet initial d'urbanisation du quartier du Mirail porté par les architectes Georges Candilis, Josic et Woods. Les premiers plans datent de 1966. L'architecture de l'université repose sur un principe de base d'horizontalité. Les bâtiments ne font jamais plus d'un étage. L'organisation des bâtiments se structure autour de quatre principales voies de circulation piétonne qui forment une véritable ossature à l'université. Ces voies de circulation couvertes forment également un lien permanent entre les bâtiments créant une véritable unité structurelle entre les différentes disciplines enseignées. Ces voies de circulation reprennent l'idée de trame urbaine en formant des rues internes au quartier, permettant une circulation rapide et en créant des îlots de construction. Les bâtiments sont constitués de blocs modulables reproduisant la structure en piliers et poutres de béton des travées, avec un remplissage parfois de briques rappelant la couleur de la ville rose. Ces blocs sont parsemés de patios permettant un éclairage naturel et créant des espaces de repos pour les étudiants. Certains blocs ont un étage et permettent un accès aux toits-terrasse. L'université repose en partie sur une dalle recouvrant un parking.

Aujourd'hui, de nouveaux édifices de plusieurs étages ont été construits – comme la bibliothèque universitaire, la maison de la recherche, l'UFR d'histoire ou l'Arche, et la Fabrique Culturelle en construction – et sont des éléments de la restructuration en cours de l'université.

Problèmes de construction

Le projet initial a été marqué par plusieurs problèmes de construction qui ont affecté le fonctionnement de l'université^[2]

Composantes

L'université est organisée en plusieurs composantes pédagogiques : des UFRs (Unités de Formation et de Recherche), des Instituts universitaires et une École interne.

Les Unités de Formation et de Recherche

L'université est structurée autour de cinq composantes de formation et de recherche. Elles ont la charge de la formation des étudiants en 1er et en 2nd cycle universitaire, et délivre à ce titre des diplômes de Licence et de Master, mais aussi d'une partie des activités de recherche via des laboratoires de recherche et des instituts. Certains de ces derniers peuvent être communs à d'autres établissements d'enseignement et de recherche. L'accession en 1er cycle se fait de droit pour tous les titulaires d'un Baccalauréat ou d'un titre équivalent.

• UFR d'histoire, Arts et Archéologie ^[3]: Elle est structurée en 4 départements: Archives et médiathèque (DAM), Arts plastiques et arts appliqués, Histoire, et Histoire de l'art et archéologie.
• UFR de langues^[4]: Elle est structurée en 7 départements et 1 IUP: français langue étrangère (DEFLE), Études du monde anglophone, Études hispaniques et hispano-américaines, Langues étrangères, Langues étrangères appliquées (LEA), Sciences du langage, Tourisme et industries de l'accueil (CETIA), et l'IUP Traduction-Interprétation.
• UFR de Lettres, Philosophie et Musique^[5]:Elle est structurée en 4 départements: Lettres langues et civilisations anciennes, Lettres modernes théâtre et occitan, Musique, et Philosophie.
• UFR de Psychologie^[6]: Elle est structurée en 5 départements: Psychologie cognitive ergonomie, Psychologie du développement, Psychopathologie psychologie de la santé neurosciences; Psychologie sociale, du travail et des organisations; Psychologie clinique du sujet (subjectivité, inconscient, culture).
• UFR Sciences, Espaces, Sociétés^[7], structurée en 5 départements: Géographie et aménagement] (Institut Daniel Faucher), Mathématiques et informatique, Sciences de l'éducation et de la formation, Sciences économiques et gestion, et Sciences sociales (Institut Raymond Ledrut)

Les Instituts

• Institut de Formation de Musiciens Intervenant à l'école (IFMI)
• Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur l'Amérique latine à Toulouse (IPEALT)
• Institut Universitaire de Technologie de Blagnac^[8], structuré en 4 départements: Informatique, Génie industriel et maintenance (orientation « aéronautique »), Réseaux et Télécommunications, et Aide et assistance pour le monitoring et le maintien à domicile.
• Institut Universitaire de Technologie de Figeac^[9], structuré en 3 départements: Génie mécanique et productique, Techniques de commercialisation, et Carrières sociales
• Institut Régional du Travail de Toulouse Midi-Pyrénées^[10]
• Institut Universitaire de Formation des Maîtres Midi-Pyrénées ^[11], rattaché à l'Université Toulouse II-Le Mirail depuis le 1er janvier 2008.

École

• École Supérieure d'Audiovisuel ^[12]

Les Écoles Doctorales

L'université comporte trois écoles doctorales à titre principal :

• CLESCO (Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition)^[13]
• ALLPH@ (Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication)^[14]
• TESC (Temps, Espaces, Sociétés, Cultures)^[15]

Service d'enseignement à distance (SED)

L'université Toulouse II-Le Mirail dispose d'un service d'enseignement à distance ^[16] permettant aux étudiants empêchés d'assister à certains cours ou à tout un cursus au sein de l'université (pour cause d'éloignement, de double cursus, de maladie, de raison familiale ou professionnelle) de recevoir à leur domicile les cours rédigés par les professeurs de l'université.

Le service propose une large palette de formations :

• Arts, Lettres et Langues : Allemand (L + M1), Anglais (L + M1), Arabe (L1 + L2 + DU), Catalan (DU), Espagnol (L + M1), Italien (DU), LEA Anglais/Allemand (L + M1), LEA Anglais/Espagnol (L + M1), LEA Anglais/Russe (L), Lettres classiques (L + DU), Lettres modernes (L), Occitan (L1 + DU), Philosophie (L + M1 + M2), Portugais (DU), Russe (L + M1 + DU), Sciences du langage (L)
• Sciences humaines et sociales : Anthropologie-Ethnologie (L3), Économie et sociologie (L), Géographie (L + M1), Histoire (L), MASS (L + C2i), Psychologie (L), Sciences de l'éducation (L3), Sociologie (L + M1)

(L = Licence (L1+L2+L3) ; M = Master (M1+M2) ; DU = Diplôme d'université)

L'université de Toulouse II-Le Mirail est membre de la FIED (Fédération Interuniversitaire de l'Enseignement à Distance)^[17].

Les équipes de recherche

Plusieurs laboratoires de recherche sont également présents dans l'université.

UMR (Unités mixtes de recherche)

• • CERTOP - Centre d'Études et de Recherche « Travail, Organisation, Pouvoir » (Université Toulouse II, CNRS)
  • CLLE - Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (Université Toulouse II, EPHE, Université Bordeaux III, CNRS)
  • FRAMESPA - France Méridionale et Espagne (Université Toulouse II, CNRS)
  • GEODE - Géographie de l'Environnement (Université Toulouse II, CNRS)
  • IMT - Institut de Mathématiques de Toulouse (Université Toulouse III, INSA Toulouse, Université Toulouse I, Université Toulouse II, CNRS)
  • IRIT - Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (Université Toulouse III, INP Toulouse, Université Toulouse I, Université Toulouse II, CNRS)
  • LISST - Laboratoire Interdisciplinaire « Solidarités, Sociétés, Territoires » (Université Toulouse II, EHESS, CNRS)
  • TRACES - Travaux et Recherches archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés (Université Toulouse II, Ministère de la Culture/DRAC-SRA, INRAP, CNRS)
  • Dynamiques rurales (Université Toulouse II, INP de Toulouse/ENSAT, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche/ENFA)

Unités de recherche propres à l'université

• • CAS - Cultures Anglo-Saxonnes
  • CREFI-T - Centre de Recherche en Éducation, Formation et Insertion de Toulouse (Université Toulouse II, Université Toulouse III)
  • CREG - Centre de Recherche et d'Études Germaniques (Université Toulouse II, Université Montpellier III)
  • ELIRE - Équipe Littéraire de Recherches sur la première modernité (1500-1789)
  • ERRAPHIS - Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs
  • IRIECIRIEC - Institut de Recherche Intersite Études Culturelles (Université Montpellier III, Université Toulouse II)
  • LARA - Laboratoire de Recherche en Audiovisuel
  • LATTIS - Laboratoire Toulousain de Technologie et d'Ingénierie des Systèmes (INSA Toulouse, Université Toulouse II)
  • LLA - Lettres, Langages et Arts
  • OCTOGONE - Unité de Recherche interdisciplinaire
  • PLH - Patrimoine, Littérature, Histoire
  • PDPS - Psychologie du Développement et Processus de Socialisation

IUFM - recherche

• • GRIDIFE - Groupe de Recherches en Interactions Didactiques pour la Formation des Enseignants
  • PReF - Plateforme Recherche Formation, hypermédias et apprentissages

Structures fédératives de recherche

• • MSHS-T - Maison des Sciences de l'Homme et de la Société de Toulouse (Université Toulouse II, Université Toulouse I), affiliée au Réseau national des MSH
  • IRPALL - Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues

Syndicats et organisations politiques

Syndicats étudiants^[18]

• L'AGET-FSE : syndicat de lutte présent au CA et au CEVU. L'AGET-FSE, avec SUD étudiant, est la première force syndicale dans les instances universitaires du Mirail sur une liste commune AGET-FSE/SUD Étudiant.
• SUD Étudiant : syndicat de lutte, présent au CA et au CEVU, travaille en relation avec l'Union syndicale Solidaires.
• L'UNEF : syndicat étudiant majoritaire sur la ville, mais 3ème force syndicale à Toulouse II-Le Mirail.
• La Confédération étudiante et son alliée Libertafac (en référence à son engagement contre le blocage au mouvement antilru) : présentes au CEVU, au CA en tant que deuxième force syndicale et associative, et au Conseil scientifique où elles disposent de la majorité absolue.
• Fac Verte dispose d'un seul siège au Conseil d'Administration, cette organisation ne se considère pas comme un syndicat.
• La liste Contre les Blocages Pour la Liberté d'étudier

Syndicats de personnel (représentés dans les Instances centrales)

• La FSU (SNESup et SNASUB)
• La CGT (FERC-Sup)
• La CFDT (SGEN)
• L'UNSA (A&I et SNPTES)
• SUD-Education

Partis et organisations politiques actuels

• Les Jeunes du Nouveau Parti anticapitaliste^[19]. Force politique active sur le campus. Ses militants, outre leurs activités politiques propres sur la fac, sont engagés syndicalement dans Sud Étudiant et l'AGET-FSE^{[réf. nécessaire]}
• Alternative libertaire. Cette organisation communiste libertaire est également présente sur le campus. Ils sont généralement syndiqués à SUD Étudiant^{[réf. nécessaire]}.

Personnalités

Enseignants et anciens enseignants

• Daniel Filâtre, membre du conseil d'administration de la CPU.

Anciens étudiants

Lien externe

• Site officiel de l’Université de Toulouse II-Le Mirail

Notes et références

Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP)
Établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur français ayant le statut EPSCP.
Universités	Aix-Marseille : 1 · 2 · 3 • Amiens • Angers • Antilles-Guyane • Artois • Avignon • Besançon • Bordeaux : 1 · 2 · 3 · 4 • Brest • Bretagne-Sud • Caen • Cergy-Pontoise • Chambéry • Clermont-Ferrand : 1 · 2 • Corse • Dijon • Évry • Grenoble : 1 · 2 · 3 • Le Havre • Lille : 1 · 2 · 3 • Limoges • Littoral • Lyon : 1 · 2 · 3 • Marne-la-Vallée • Le Mans • Metz • Montpellier : 1 · 2 · 3 • Mulhouse • Nancy : 1 · 2 • Nantes • Nice • Nîmes • Nouvelle-Calédonie • Orléans • Paris : 1 · 2 · 3 · 4 · 5 · 6 · 7 · 8 · 10 · 11 · 12 · 13 • Pau • Perpignan • Poitiers • Polynésie française • Reims • Rennes : 1 · 2 • La Réunion • La Rochelle • Rouen • Saint-Étienne • Strasbourg • Toulon • Toulouse : 1 · 2 · 3 • Tours • Valenciennes • Versailles Instituts nationaux polytechniques : de Lorraine · de Toulouse
Instituts et écoles extérieurs aux universités	Écoles centrales : Lille · Lyon · Nantes · Marseille • École nationale des travaux publics de l'État • École nationale supérieure des arts et industries textiles • Instituts nationaux des sciences appliquées : Lyon · Rennes · Toulouse · Rouen · Strasbourg • Institut supérieur de mécanique de Paris • Universités de technologie : Compiègne · Belfort-Montbéliard · Troyes
Écoles normales supérieures (ENS)	Paris • Cachan • Fontenay-Saint-Cloud • Lyon
Écoles françaises à l'étranger	Casa de Velázquez • École française d'archéologie d'Athènes • École française d'Extrême-Orient • École française de Rome • Institut français d'archéologie orientale
Grands établissements	Collège de France • Conservatoire national des arts et métiers • École Centrale Paris • École des hautes études en sciences sociales • École nationale des chartes • École nationale supérieure d'arts et métiers • École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques • École pratique des hautes études • Institut d'études politiques de Paris • Institut de physique du globe de Paris • Institut national d'histoire de l'art • Instituts polytechniques : Bordeaux · Grenoble • Muséum national d'histoire naturelle • Observatoire de Paris • Palais de la découverte • Université de technologie en sciences des organisations et de la décision de Paris-Dauphine • Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques • École des hautes études en santé publique • École nationale des ponts et chaussées • Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement • Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement • Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace • Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage
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