- Tunnel de Toulon
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Tunnel de Toulon Type Tunnel routier Nom officiel Traversée souterraine de Toulon Itinéraire relie les autoroutes A50, A57 et A570. Traversée la ville de Toulon Trafic 30 000 véhicules par jour Gabarit 4,30 m en hauteur[1] Pays France Longueur du tunnel 3333 m de longueur totale dont 2969 m souterrain et 1845 m en tunnel foré (données du tube Nord) Nombre de tubes 1 de circulation, 1 de sécurité (+1 en construction) Nombre de voies par tube 2 voies (tube Nord) Début des travaux 1991 Ouverture à la circulation 2002 (tube Nord) Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le tunnel de Toulon est un tunnel routier qui traverse la ville de Toulon. Il permet de relier les autoroutes A50, A57 et A570.
Sa construction s'est étalée de 1993 à 2002 pour le tube reliant l'est à l'ouest et il a coûté 350 millions d'euros. L'ouvrage est dû au ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables (maître d'ouvrage) et à la Direction Départementale de l'Équipement du Var (maître d'œuvre). Le second tube (sens Ouest-Est) dont le cout est d'environ 300 millions d'euros, est en cours de creusement depuis 2007. Il devrait être ouvert à la circulation début 2013.
Les premières études datent de 1967. Le 5 septembre 1987, le projet est approuvé au niveau ministériel pour 1,223 milliard de francs (environ 188 millions d'euros). Le budget sera réévalué à la hausse par la suite, notamment du fait de modifications consécutives à l'incendie du tunnel du Mont-Blanc. Le projet est déclaré d'utilité publique le 17 avril 1991. Les travaux commencent en avril 1993. En 1996, les travaux sont interrompus pendant 20 mois à la suite d'un effondrement. Du début des études à l'ouverture du second tube (donc la complète réalisation du projet de tunnel sous la ville de Toulon), il se sera écoulé 45 ans, et du début des travaux à la fin de ceux-ci plus de 20 ans.
Tramway
À la fin des années 1990, la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée souhaita se doter d'une première ligne de tramway suivant ainsi, avec sept autres villes, les préconisations de la circulaire du secrétaire d'état aux transports Marcel Cavaillé (27 février 1975).
La déclaration d'utilité publique intervint le 22 décembre 2000. Elle fut suivie d'une deuxième enquête publique en juillet 2004 pour réévaluer la pertinence du tracé et l'implantation des stations en fonction de nouveaux équipements publics dont la construction devait commencer entre temps (nouvel hôpital). Cependant, une fois le premier tube d'un tunnel routier sous la ville accessible, il fut décidé que la finalisation du tramway ne pourrait être envisagée qu'une fois le deuxième tube ouvert à la circulation, prévue pour 2013.
Dans un premier temps, la ligne devait relier l'université de La Garde à celle de Droit à l'entrée est de Toulon. La traversée du centre-ville et le prolongement vers l'ouest de l'agglomération jusqu'à La Seyne n'était prévue que dans un deuxième temps. En effet, dans le quartier du Pont du Las, des immeubles vétustes et frappés d'alignement depuis plus de 50 ans restent à démolir. Au titre des travaux les plus lourds, il reste un pont à consolider dans le quartier de l'Escaillon, au-dessus de la voie ferrée Marseille-Nice et un autre à construire au-dessus de l'autoroute A8.
D'importants travaux d'aménagement préalables à la réalisation d'une plateforme ferrée commencèrent en 2004 et tout était prêt pour que ceux destinés à sa pose débutent en janvier 2007 par l'habituelle déviation des réseaux.
En octobre 2006, les travaux concernant non pas le tracé lui-même mais ceux à effectuer dans l'optique du tramway furent arrêtés par Hubert Falco, maire de Toulon, président de la communauté d'agglomération toulonnaise et, depuis, secrétaire d'état à l'aménagement du territoire. Il est nécessaire de préciser que le choix du tramway, alors approuvé par 72% de la population, avait été décidé avant son mandat et qu'il n'avait jamais fait mystère de sa désapprobation quant à cette option. Par la suite, il devait confirmer à plusieurs reprises son refus du tramway par des déclarations à la presse et à la radio (Var Matin, France Bleu Provence et France 3).
En juin 2008, il semblait que l'on s'orienterait vers des maxi-bus à guidage optique après avoir un moment envisagé le Translohr, monorail sur pneu en circulation à Clermont-Ferrand depuis octobre 2006.
Dans le journal Var Matin du 27 octobre 2008, le maire de Toulon, confirma son refus d'un mode de transport dont il qualifiait la technologie de dépassée. Dans la liste de ses vœux publiée dans le même journal, en date du 12 janvier dernier[précision nécessaire], il confirmait : "J'exclus le tramway parce qu'aujourd'hui d'autres technologies répondent mieux à la topographie de Toulon". dans le même temps il précisait que rien n'avait encore été choisi ni aucune commande de matériel effectuée. Dans ses récentes déclarations dans Le Point (20 novembre 2008) ou dans la revue municipale de décembre 2008-janvier 2009, son adjoint aux transports a déclaré : "Les temps semblent bien être révolus pour ce type de choix" (le tramway). Il évoquait aussi des rames de B.H.N.S. de 24 mètres de longueur, à guidage optique et dotées d'une alimentation électrique (pile à combustible, hélium comme en cours d'essais en Corée avec recharge des accus en quelques secondes par "biberonnage" aux arrêts"[précision nécessaire]).
Références
Voir aussi
Catégories :- Tunnel routier en France
- Transport à Toulon
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