Tunnel de Tavannes

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Tunnel de Tavannes
Type	ferroviaire
Exploitant	SNCF
Longueur du tunnel	1 200 m
Nombre de tubes	2 (dont 1 désaffecté)
Nombre de voies par tube	1
Ouverture à la circulation	1874 1er tunnel 1936 2e tunnel
Coordonnées	49° 10′ 48″ N 5° 27′ 10″ E / 49.18, 5.45277849° 10′ 48″ Nord        5° 27′ 10″ Est / 49.18, 5.452778
Géolocalisation sur la carte : France
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Le tunnel de Tavannes est un tunnel ferroviaire sur la ligne Verdun-Metz qui a été utilisé pendant la Première Guerre mondiale comme hébergement, dépôt de matériel et dépôt de munitions pour l'armée.

Le tunnel de Tavannes a été construit de 1873 à 1874. Il s'agissait d'une galerie unique de 5m de large et long de 1 200 mètres. La deuxième galerie construite en 1936 est la seule utilisée utilisée aujourd'hui.

Situation ferroviaire

Le tunnel de Tavannes est situé au point kilométrique (PK) 283,917 de la ligne Saint-Hilaire-au-Temple - Hagondange, entre les gares ouvertes de Verdun et Étain.

Histoire

Première Guerre mondiale

Le tunnel de Tavannes hébergeait plusieurs quartiers généraux et servait d'abri aux soldats lors des bombardements.

Des rangées de couchettes sur trois hauteurs y avaient été aménagées, sur plus de 100 mètres. Les conditions sanitaires étaient déplorables (un seul robinet au centre du tunnel, aucune latrine, pas de ventilation) rendant le lieu très difficile à vivre pour le nombre d'hommes qui y séjournaient.

Le 4 septembre 1916, une corvée, constituée de petits ânes portant des munitions et du ravitaillement arriva au tunnel du côté de Verdun à l'ouest. Un fardeau porté par un des âne prit feu pour une raison indéterminée. L'animal se sentant en danger, pénétra dans le tunnel et mit le feu aux bidons d'essence du groupe électrogène placés à l'entrée. Plus de 500 hommes des 18^e, 24^e , 367^e et 369^e régiments d'infanterie et du 4^e génie trouvèrent la mort dans l'accident. Il n'y eu que deux rescapés.

La sortie est (côté ennemi), partiellement obstruée, fut rapidement dégagée par les soldats de la seconde partie du tunnel qui réussirent à s'enfuir.

L'artillerie allemande déclencha alors un tir d'artillerie très soutenu sur les deux entrées pour retarder les secours.

Le feu dura trois jours. Le Commandement français fit ensuite réaliser des travaux de réfection et d'aménagement pour éviter une nouvelle catastrophe.

Après guerre

Après la guerre le tunnel est remis en état, on le renforce avec des anneaux betonnés^[1].

En 1936 (dans le cadre de la mise à deux voies de la ligne?), une seconde galerie est creusée quelques mètres plus au nord. C'est elle qui est aujourd'hui utilisée pour le passage de la voie^[2].

En décembre 1944 la résistance sabote l'entrée du tunnel^[3]. Le 22 décembre, à l'entrée du tunnel, on découvre une fosse commune contenant les corps de 16 hommes exécutés par la Gestapo, un monument a été érigé en leur souvenir^[4].

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

• Liste des tunnels

Liens externes

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