- Surabaja
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Surabaya
Surabaya Administration Pays Indonésie Type kota Province Java oriental Date de création 31 mai 1293 Géographie Superficie 374,36 km² Démographie Population 3 282 156 hab. (2008) Densité 8 767,4 hab./km² Langue(s) javanais, madurais Groupes ethniques Chinois, Javanais, Madurais Surabaya est la capitale de la province indonésienne de Java Est. Elle est située sur la côte nord de Java, qu'on appelle le Pasisir.
Surabaya, deuxième ville d'Indonésie, a le statut de kota (municipalité) et est dirigée par un walikota élu par l'assemblée municipale, elle-même élue au suffrage direct. Sa superficie est de 326 km². Sa population était de 2 659 600 habitants en 2003, ce qui en fait la deuxième ville d'Indonésie.
Du fait des réformes orthographiques de l'indonésien, Surabaya a été écrit Soerabaja jusqu'en 1947 et Surabaja de 1947 à 1972.
La ville est le siège d'un évêché.
Tanjung Perak, le port de Surabaya, est le premier port du pays. Il abrite également le commandement de la flotte orientale de la marine indonésienne.
Sommaire
Géographie
Histoire
La date officielle de fondation de la ville, établie par les autorités, est l'année 1293.
L'étymologie populaire veut que le nom de Surabaya vienne de suro, « requin » en langue javanaise), et buaya, « crocodile ». La légende raconte que ces deux animaux se seraient battus pour devenir l'animal le plus puissant de la région. Ils sont représentés tous les deux sur l'emblème de la ville entourant le monument de la ville : le Tugu Pahlawan.
Tomé Pires, un apothicaire portugais qui de 1512 à 1515 réside à Malacca sur la péninsule malaise, visitant Java, note que les princes de la côte nord de l'île, sauf dans la partie occidentale, jusqu'à Surabaya sont musulmans. Dans les années 1530, Surabaya reconnaît la suzeraineté du royaume musulman de Demak.
Le début du XVIIe siècle est marqué par l'émergence d'une nouvelle puissance dans le centre de Java : Mataram. Surabaya apparaît comme son principal ennemi.
Un document de la VOC (Compagnie néerlandaise des Indes orientales) daté de 1620 décrit Surabaya comme un État riche et puissant. La principauté était suzeraine de celle de Gresik au nord et du royaume de Sukadana (dans l'actuelle province de Kalimantan Ouest). Les navires de Surabaya mouillaient alors dans tous les ports de l'archipel, de Malacca aux Moluques. Au quinzième et seizième siècle, Surabaya était un sultanat puissant sur le plan politique et militaire dans la région de Java-Est. En 1625, un conflit éclata entre le sultanat de Surabaya et celui de Mataram alors sous l'égide du sultan Agung. Mataram remporta la victoire après la conquête des villes alliées à Surabaya -Sukadana et Madura- et le siège de la ville. Ceci permet à Mataram de contrôler presque tout Java à l'exception du sultanat de Banten et de la colonie hollandaise de Batavia.
En novembre 1743, c'est la Compagnie néerlandaise des Indes orientales qui prit la ville qui devint alors un centre de commerce majeur sous gouvernance hollandaise et l'un des plus grands ports de leurs colonies. En 1917, une révolte éclata entre marins et soldats mais fut finalement lourdement réprimée. Durant la Seconde Guerre mondiale, Surabaya fut capturée par les Japonais en 1942 jusqu'à ce que les Alliés bombarde la ville en 1944. Dès lors, elle fut reprise par les nationalistes indonésiens. La jeune nation se retourna alors contre les Alliés hollandais qui contrôlait le pays.
La bataille de Surabaya
Article détaillé : Bataille de Surabaya.La bataille de Surabaya est un des moments les plus dramatiques de ce que les Indonésiens appellent la Revolusi, c'est-à-dire la période de confrontation militaire et diplomatique avec l'ancienne puissance coloniale. Elle commença après l'assassinat du général britannique A. W. S. Mallaby dans un attentat à la voiture piégée le 30 octobre 1945 près de Jembatan Merah (« le pont rouge »). Les Alliés donnèrent alors un ultimatum aux indépendantistes indonésiens demandant leur reddition. Celle-ci fut refusée. La bataille s'acheva le 10 novembre. La ville redevint occupée par les Hollandais. En août 1949, sous la pression de la communauté internationale, les Hollandais consentirent à rendre sa souveraineté à la colonie. Surabaya fut immédiatement incorporée à l'Indonésie en décembre 1949 et reconstruite.
Lieux de culte
Une curiosité de Surabaya est la mosquée Cheng Hoo, c'est-à-dire Zheng He, le grand amiral chinois musulman qui est venu plusieurs fois à Java durant ses voyages de 1405 à 1433. Inaugurée en 2007, la mosquée témoigne d'une volonté de présenter sous un nouveau jour le rôle des Chinois d'Indonésie dans l'histoire du pays, notamment dans l'introduction et la diffusion de l'islam dans l'archipel. Elle a été construite par une organisation de Chinois musulmans, la Pembina Iman Tauhid Islam ou PITI ("superviseur de la théologie et de la foi musulmane").
A Surabaya se trouve la seule synagogue d'Indonésie[1]. Selon le Beth-Hatefutsoth, la communauté juive de la ville se monterait à environ 20 personnes[2] . Le miniane (quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie juive) ne pouvant être atteint, la synagogue n'est pas active.
Tourisme
Surabaya a gardé quelques exemples d'architecture de l'époque hollandaise, notamment des bâtiments administratifs et des églises.
Transports
Surabaya est reliée à l'île de Madura par le pont Suramadu.
Routier
Ferroviaire
Maritime
Le port de Tanjung Perak
Aérien
L'aéroport international de Surabaya Juanda est le 2e d'Indonésie en termes de trafic. Il est relié aux principales villes d'Indonésie et aux destinations internationales suivantes :
- Brunei
- Hong Kong
- Johor, Kuala Lumpur (Malaisie)
- Singapour
- Taipei (Taiwan).
Jumelages
La ville est jumelée avec :
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- ↑ The Jews of Surabaya, by Jessica Champagne and Teuku Cut Mahmud Aziz.
- ↑ Beth-Hatefutsoth : The Synagogue of Surabaya, Indonesia
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