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Saint-Imier
Saint-Imier Une vue d'ensemble de la commune serait la bienvenue Administration Pays Suisse Canton Berne District Courtelary Langues Français (84.2%), allemand (6.6%), italien (3.8%) Maire M. Stéphane Boillat N° OFS 0443 Code postal 2610 Site web www.saint-imier.ch Géographie Superficie 20,84 km² Altitude 820 Coordonnées Communes limitrophes
(voir carte)Sonvilier,Villeret, Muriaux (JU), Le Noirmont (JU),Les Bois (JU),Le Pâquier(NE),Villiers(NE) Localité(s) Les Pontins, Mont-Soleil, Le Cerneux-Veusil Démographie Population 4 806 (1er janvier 2007[1]) Densité 230,61 hab./km² Gentilé Imériens Localisation
Localisation de Saint-Imier en Suisse.modifier Saint-Imier est une commune suisse du canton de Berne, située dans le district de Courtelary. Elle fait partie de la région du Jura bernois, la partie francophone du canton de Berne.
Sommaire
Géographie
Saint-Imier se trouve à 15 km à vol d’oiseau de La Chaux-de-Fonds. C’est un petit centre commercial et industriel. Il a donné son nom au Vallon de Saint-Imier (région appelée jadis Erguel), irrigué par la Suze, descendant vers les Gorges du Taubenloch, près de Rondchâtel.
Le point culminant se situe à 1490 m, à la Corne, sur le flanc du Chasseral. Sur la Montagne du Droit, le territoire communal s’élève à 1289 m, à Mont-Soleil. De Mont-Soleil, le territoire communal descend en direction de la Chaux-d’Abel, qui fait partie géographiquement des Franches-Montagnes.
Sur la pente sud de Mont-Soleil se trouve le cratère de Champ Meusel qui pourrait résulter de l’impact d’une météorite.
En direction du sud-ouest, une route conduit au col des Pontins après avoir franchi la Suze.
Histoire
La cité fut fondée au VIIe siècle par l'ermite Imier qui y fit édifier un oratoire dédié à saint Martin de Tours. L'oratoire a dû faire place à une chapelle en l'an 992, puis à une église en 1146. En 1228, le cartulaire de l'Evêché de Lausanne, dont dépendait la paroisse de Saint-Imier, mentionne deux églises à Saint-Imier : l'église paroissiale de Saint-Martin et la collégiale, imposant édifice considéré comme église de pèlerinage jusqu'à la Réforme. La nef de l'église Saint-Martin fut détruite en 1828. Par contre, l'ancien clocher appelé aussi Tour Saint-Martin de la reine Berthe ou tout simplement Vieille Tour, n'a pas été démoli et fut restauré pour la dernière fois de 1969 à 1971.
La Fédération jurassienne de l'association internationale des travailleurs, mouvement anarchiste, est née au Congrès de Saint-Imier en 1872.
Instances politiques
Le pouvoir législatif est appelé conseil de ville (auparavant conseil général). Le Conseil général de Saint-Imier a siégé pour le première fois le 30 janvier 1887 et était alors formé de 31 membres. Le premier président fut l’industriel Ernest Francillon.
Le pouvoir exécutif s'appelle le conseil municipal. Il est constitué de 7 membres (dont le maire), chacun étant chef d'un département ou dicastère. Ils sont élus par le corps électoral (habitants de Saint-Imier de nationalité suisse) par votation, pour une durée de 4 ans.
Écoles
- École d'ingénieurs Arc, partagée avec Le Locle et Porrentruy, partiellement issue de l'Ecole d'horlogerie et de mécanique de Saint-Imier.
- Centre professionnel artisanal et industriel du Jura bernois (CPAI-JB), issu de l'Ecole d'horlogerie et de mécanique de Saint-Imier
- Le Centre de formation des professions de la santé en langue française du canton de Berne (CEFOPS)
- Lycée technique Baptiste-Savoye (LTSI)
- École supérieure de commerce
- École de musique du Jura bernois
Transports
- Sur la ligne ferroviaire Bienne - Sonceboz-Sombeval - La Chaux-de-Fonds (durant 17 ans, la flèche du Jura relia les montagnes neuchâteloises au reste de la Suisse en passant par Saint-Imier).
- Funiculaire Saint-Imier - Mont-Soleil
Tourisme
- Ski, sur les pentes nord du Chasseral, téléski des Bugnenets-Savagnières
- Le Mont-Soleil
- Le Mont Crosin avec ses éoliennes et sa centrale solaire
Économie
- Compagnie des montres Longines
- Société des forces électriques de La Goule
- Montres Balmain
- Fabrication des Têtes de Moine
Journal
Le Jura Bernois a été le plus petit quotidien de Suisse.
Culture
- Centre de culture et de loisirs (CCL)
- Ensemble vocal d'Erguël dont le répertoire est consacré à la musique sacrée.
- Espace Noir, centre culturel.
Manifestations
- Mont-Soleil Open Air Festival (en août)
- Triathlon du Centaure (en août)
- Bal des étudiants (en octobre)
Personnalités
- Henri Aragaon, peintre
- Pierre Alin, poète
- Alain Auderset, auteur de bandes dessinées
- Bernard Born, comédien.
- John Buchs, homme politique
- Paul Charmillot, homme politique
- Sylviane Chatelain, écrivain
- Albert Eberhardt, naturaliste
- Fernand Flueckiger, industriel
- Ernest Francillon, industriel
- Maxime Gorce, curé
- Edouard Heuer, horloger
- Daniel Jeandupeux, footballeur
- Pierre Jolissaint, homme politique
- Walter von Kaenel, industriel
- Marc Leuenberger, hockeyeur
- Francis Loetscher, homme politique
- André Luy, organiste
- Jean-Pierre Monnier, écrivain
- Frédéric Moser, artiste
- Bénédict-Alphonse Nicolet, graveur
- Daniel de Roulet, écrivain
- Philippe Schwinger, artiste
- Raymond Tschumi, poète
- Michel Wolfender, peintre
- Zouc, comédienne
- Gertsch Carol, peintre[1]
Curiosités
- Ancienne collégiale, édifiée aux XIe-XIIe siècles. La partie supérieure du clocher-porche date des XIXe-XXe siècles. Restaurations en 1927-1930 et 1985. Basilique à trois nefs séparées par des piliers, avec absides. Au-dessus du porche, ancienne chapelle Saint-Michel.
- Tour Saint-Martin : au-dessous de la route cantonale, vestige d'une église paroissiale qui remonte au haut Moyen Âge (fouilles archéologiques en 1986). C'est le plus ancien édifice de Saint-Imier. Sa partie supérieure porte une horloge à laquelle il est fait allusion pour la première fois au XVIIe siècle. Le sanctuaire, utilisé comme baptistère après la Réforme, a subi plusieurs transformations, accueillant les troupes françaises du généralOudinot en 1806, puis servant de salpêtrière aux soldats de Napoléon Ier. Il a été démoli au XIXe siècle pour permettre la construction des dépendances de l'Hôtel de ville, puis d'une minoterie. La Vielle Tour, qui appartient à la paroisse réformée, a été restaurée en 1971.
- Église catholique-romaine : basilique néo-gothique de 1862-1866 : vitraux de 1942-1944 d'après des cartons d'Albin Schweri représentant des saints suisses, notamment jurassiens. Chemin de Croix (1963) de Georges Schneider. Crucifix 1er quart XVIe siècle ; selon la tradition, il aurait été sauvé de la collégiale pendant l'iconoclastie de la Réforme. La tour ne fut achevée qu'en 1913, avec la construction du beffroi et de la flèche. L'église a été restaurée à deux reprises, en 1953 et en 1980.
- Église catholique-chrétienne, édifiée en 1912. Son architecture est influencée par le Jugendstil. Elle ne comprend qu'une nef sans bas-côtés et une abside. L'édifice a été complètement rénové en 1976.
- Hôpital, ancien bâtiment principal construit en 1934 à l'ouest de la localité par Otto Salvisberg et Hans Brechbühler.
Références
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
Liens externes
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