- Société Franco-Belge
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La Société Franco-Belge de Matériel de chemins de fer est une société qui fabriquait du matériel roulant ferroviaire, et plus particulièrement des locomotives à vapeur puis des locomotives Diesel et électriques.
Les usines se situaient :
- en France à Raismes, dans le département du Nord,
- en Belgique à La Croyère, Seneffe et Godarville, dans le Hainaut .
Sommaire
Histoire
- 1859: La Compagnie Belge pour la Construction de Matériel de Chemins de Fer est créée, par fusion des Établissements Charles Évrard à Bruxelles et Parmentiers à La Croyère .
- 1881:(15 septembre)[1], La Société Anonyme pour la Construction de Machines et Matériel de Chemins de Fer est créée. Son siège social est à Paris, ses usines à Raismes en France et La Croyère en Belgique
- 1927: Scission entre les usines belges et françaises et création, le 3 novembre :
- de la Société Franco-Belge de Matériel de Chemins de Fer, installée dans l'usine de Raismes ;
- de la Société Anglo-Belge de Matériel de Chemins de Fer, sise à la Croyère.
- 1939: Naissance de la Société Anonyme Anglo-Franco-Belge des Ateliers de la Croyère, Seneffe et Godarville, par fusion avec les ateliers de constructions metalliques situés à Seneffe et Godarville dans le Hainault.
- 1964: La Société Anglo-Franco-Belge (AFB) est créée par fusion avec la Société Anonyme des Ateliers Germain à Monceau-sur-Sambre en Belgique
La production
Lors de sa création, en 1882, l'usine de Raismes n'assure que l'assemblage de locomotives, avec des pièces construites par l'usine belge. La production comprend du matériel ferroviaire et surtout des locomotives à vapeur. Elle est commune aux deux usines, jusqu'au 3 novembre 1927.
Après cette date, la production de l'usine de Raismes se résume essentiellement à des locomotives pour les grands réseaux.
En 1936, l'usine produit des locomotives articulées de type Garratt, pour les réseaux algériens.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'usine produit des locomotives KDL à voie étroite pour les forces d'occupation.
Après-guerre, la construction des Garratt continue et les dernières locomotives fabriquées sont des machines type WP pour les chemins de fer indiens en 1953. À partir de cette date, l'usine fabrique des wagons de marchandises et des voitures voyageurs.
Production française à Raismes
Locomotives
- Locomotives de tramways, légères à voie étroite ;
- Locomotives pour les grands réseaux : Nord, Est, PLM, PO, Midi, l'État et la SNCF ;
- Locomotives pour les réseaux coloniaux d'Afrique Occidentale et d'Extrême-Orient (Chine, Viet Nam) ;
- Locomotives pour le Maghreb (Algérie et Tunisie).
Tramways
- Motrices pour le tramway de Lille (compagnie ELRT) ;
- Motrices pour les Voies ferrées du Dauphiné
Voitures , wagons de chemins de fer , remorques de tramway
- Remorques pour le tramway de Lille ;
- Remorques pour le tramway de Lyon (compagnie OTL) ;
- Wagons postaux pour la SNCF.
Production belge à La Croyère
- Locomotives de tramways, légères à voie étroite pour les chemins de fer vicinaux ;
- Locomotives pour les grands réseaux belges (Compagnie du Nord Belge, État Belge, Grand Central Belge) ;
- Locomotives pour l'Espagne;
- Locomotives pour le Congo belge ;
- Locomotives pour l'Inde ;
- - 141 type « WG »
L'usine de Raismes pendant la seconde guerre mondiale
Durant la guerre l'usine produit des locomotives pour les forces d'occupation. Plusieurs sabotages ont lieu dans les ateliers de montage, entraînant des représailles de la part de l'occupant. Ainsi Gilbert Bostsarron, directeur de l'usine et membre de deux réseaux de la résistance sera arrêté et fusillé.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
Catégories :- Constructeur français locomotive à vapeur
- Constructeur français de matériel ferroviaire disparu
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