Franco-Manitobains

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Marc-Amable GirardDaniel LavoieAmbroise-Dydime Lépine
Louis RielGabrielle RoyJonathan Toews
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Populations
Flag of Manitoba.svg Manitoba
Autre
Région d'origine Québec
Langue(s) Français, Anglais
Groupe(s) relié(s) Québécois, Canadiens Français, Franco-Ontarien, Fransaskois, Franco-Albertain, Franco-Colombien, Franco-Yukonnais, Franco-ténois, Franco-Nunavois, Franco-terreneuvien, Acadien
Drapeau franco-manitobain. Adopté en 1980, la bande rouge représente la rivière rouge s'établirent les premiers franco-canadiens, la bande or, la zone fertile couverte de champs de blé qui entoure longe la rivière et la grande zone blanche l'immensité des plaines du Manitoba. Une plante représentant un F stylisée, symbole de la Francophonie

Les Franco-Manitobains sont les francophones de la province canadienne du Manitoba.

Il y a 51 146 francophones au Manitoba[1].

Sommaire

Répartition

90 % des Franco-Manitobains habitent dans la région de Winnipeg, en majorité dans les quartiers traditionnellement francophones : Saint-Boniface, Saint-Vital et Saint-Norbert, la région de la rivière Rouge ainsi que dans un certain nombre de villages situés au sud-ouest du Manitoba.

Il existe par ailleurs des communautés bilingues réparties dans le reste de la province. Elles se sont réunies au sein de l'Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM).

Situation de la francophonie au Manitoba

Lorsque les villes ou villages possèdent un établissement scolaire francophone, la vitalité de la langue française sort renforcée dans ces communautés urbaines. C'est le cas pour les villes suivantes[2] :

  • Notre-Dame-de-Lourdes (1991 : 75% de Francophones et 1996 : 96% de Francophones) ;
  • Saint-Pierre-Jolys (1991 : 76% de Francophones et 1996 : 83% de Francophones) ;
  • Saint-Lazare (1991 : 75% de Francophones et 1996 : 78% de Francophones) ;
  • Ste. Anne (1991 : 58% de Francophones et 1996 : 62% de Francophones) ;
  • Somerset (1991 : 58% de Francophones et 1996 : 77% de Francophones)

Quand les communautés francophones ne possèdent pas d'école francophone, la langue française diminue comme à Saint-Claude (78% de Francophones en 1991 et 69% en 1996)


Liste des municipalités bilingues du Manitoba

Le franco-manitobain (langue: historique

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Les Franco-Manitobains ont (à limage de leurs cousins des provinces de lOuest), pour la plupart, leurs racines au Québec. Mais les origines de lautre partie des locuteurs francophones ont deux souches : les Européens francophones, ce qui rend cette situation sociolinguistique unique au Canada. En effet, lorsquon examine le répertoire linguistique de cette communauté, on remarque un contraste entre lutilisation dune langue plus formelle apprise à lécole et le maintien de trois variétés de français (le français des Métis (et le mitchif[3]), le québécois et les dialectes francophones dEurope) encore parlées dans les zones rurales et dans des situations informelles, dans le but dexprimer différents sentiments didentité. Lors d'une enquête sur le terrain, en 1994, il a été noté que la minorité franco-manitobaine nest regroupée quau niveau politique pour la sauvegarde de ses droits. Sur le plan sociolinguistique, en revanche, elle forme une mosaïque linguistique et identitaire, véritable microcosme de la situation nationale, ce qui nous autorise demblée à « mettre la francophonie manitobaine au pluriel », distincte dautres parlers français canadiens (comme le français québécois). En voici une description sommaire.

Genèse des variétés de français au Manitoba

Lorsque lon parcourt lespace exigu de la francophonie manitobaine, on remonte automatiquement dans le temps, qui a forgé une identité linguistique et culturelle particulière.

Lhistoire a laissé sa trace sur les mots et, inversement, la survivance de particularismes régionaux, dont nous allons donner les grands traits ici, est le reflet des différents peuplements de francophones du Manitoba, que sont les Métis, les Québécois, les Européens (dont les Français de lEst de la France). La présence de ces derniers rend unique la situation sociolinguistique du Manitoba, (et par même son étude) par rapport aux autres provinces franco-canadiennes qui nont quune souche, par exemple la souche québécoise en Ontario.

Autrement dit, il est étonnant dobserver encore de nos jours que, derrière le bloc que forme la minorité linguistique francophone pour revendiquer ses droits, il existe une diversité géolinguistique des Français entre la ville (Saint-Boniface) et les régions rurales (La Rouge, La Seine, La Montagne).

Le « français de Saint-Boniface »

Cette dénomination renvoie à une réalité géolinguistique particulière. Saint-Boniface est la « capitale » francophone du Manitoba et en quelque sorte le fief des Franco-Manitobains. On y trouve concentrée toute lactivité de la communauté franco-manitobaine : sa représentation politique (la Société Franco-Manitobaine), ses associations culturelles (le Centre culturel franco-manitobain, etc.), ses médias francophones (Radio-Canada). En parcourant les pages du journal unilingue francophone, La Liberté, il est surprenant de pouvoir les lire dans un français proche du français standard européen[4] (à lexception de quelques anglicismes comme laréna (stade sportif), mot francisé) malgré un environnement majoritairement anglophone.

Saint-Boniface est également le lieu par excellence de lenseignement du français, en raison de la présence séculaire du Collège universitaire de Saint-Boniface et des écoles franco-manitobaines ou mixtes , aussi, la transmission linguistique seffectue dans un français normatif.

Dans les rues et en général, pour qui est habitué au français québécois, il apparaît demblée, aux niveaux lexical et phonétique, que le parler franco-manitobain en est sensiblement différent. En effet, il se rapprocherait plus du français standard européen que du français québécois, la forte présence de langlais en plus (interférences et intonations typiques).

Langlais exerce également une pression lexicale sur ce français local, dont létude reste à faire. ici, il est question de l'étude de la partie « française » du franco-manitobain, dans le but détayer des remarques formulées par les locuteurs rencontrés et exprimées ainsi par lhistorien franco-manitobain Antoine Gaborieau : « ce parler nest pas uniforme à travers le Manitoba français : ici comme ailleurs, la langue diffère dune région à lautre, selon lorigine des habitants. Laccent de St-Claude [sic] se distingue de celui de St. Jean Baptiste [sic] » (1985, p. 6).

Dans cette perspective, il est nécessaire de commencer par décrire ses fondateurs, les Métis de la rivière Rouge et leur parler particulier, le métis, qui ont participé à la construction linguistique et identitaire de la communauté franco-manitobaine.

Le « français de la Rouge »

Ces locuteurs forment en effet la première souche francophone constituant la base de la population française du Manitoba, fixée sans doute au XVIIIe siècle par suite de larrivée de trappeurs ou de « coureurs des bois » partis de lEst. Ils ont choisi de vivre comme et avec les tribus amérindiennes cries et ojibwées de lOuest du Canada. Au Manitoba, ils ont ainsi donné naissance à un nouveau groupe ethnique francophone : les Métis de la rivière Rouge, majoritaires dans la province quils créèrent en 1870, grâce à Louis Riel, chef des Bois-Brûlés et fondateur du Manitoba (Giraud, 1945). Aujourdhui encore, on peut rencontrer des Métis francophones dans quelques villages franco-manitobains (mais également dans les autres provinces de lOuest). De tous ces lieux, Saint-Laurent est lunique village les Métis francophones sont majoritaires.

Lun des signes caractéristiques de la survivance linguistique du métis est incontestablement ce quon appelle au Canada le mitchif (prononciation locale de métif). Son originalité linguistique est suffisamment attestée par de nombreux linguistes comme R. A. Papen (1987)[5], J. Crawford (1983)[6] et P. Bakker (1989)[7].

On peut sinterroger sur la survivance (et aussi les raisons de loubli) du métis face à deux systèmes de norme qui lui ont été longtemps imposés et dont il a pâti[8]. Le premier résulte de la politique gouvernementale, le second, du clergé. Laction du clergé, qui visait à contrecarrer la norme de lautre autorité, a consisté en effet à tenter de codifier la culture métisse en standardisant son expression linguistique afin de construire une identité exclusivement franco-catholique, rempart contre la société environnante.

Au regard des documents historiques sur ce phénomène, il est légitime de parler ici de comportements diglossiques des deux communautés francophones, lune (canadienne-française) sest confortée en dominant lautre (métisse) ; la première a ainsi imposé sa langue, dite de prestige, dans les domaines officiels (école, église), reléguant le métis au domaine familial. Par conséquent, beaucoup de Métis ont quitté lécole, ce qui explique la perte considérable des effectifs métis, qui se sont assimilés à la majorité anglophone et à la communauté franco-manitobaine.

Parler métis aujourdhui symbolise la loyauté envers Louis Riel et les ancêtres qui ont souffert. Le métis a donc un rôle mythique, une fonction de référence à un passé révolu qui donne encore une identité à beaucoup de ses locuteurs.

La raison principale qui sous-tend lidée dune hiérarchie entre communautés est politique, car le clergé voyait chez les Canadiens français de « bons et riches catholiques francophones » et souhaitait peupler tout le pays de « petits Québecs ». Cest ainsi que jusquau XXe siècle, les Canadiens français vinrent renforcer une francophonie exsangue et constituent pour cette raison la plus forte proportion de francophones au Manitoba. Depuis cette époque, en effet, les Québécois et leur langue, transplantés au Manitoba, ont toujours exercé une forte présence, même si leur effectif est réduit (par comparaison avec la venue massive dimmigrants anglophones dOntario et dEurope, qui choisissent langlais à leur arrivée).

Le « français de la Seine »

Jusquau XXe siècle, les Québécois constituent la seconde souche historique et même la plus forte proportion de francophones au Manitoba, les Métis ayant fui la province, par suite des deux révoltes contre lappropriation de leurs terres par les anglophones. Les villages franco-manitobains les premiers immigrants se sont installés, comme La Broquerie, ont encore de nos jours une dominante québécoise et constituent aux yeux des habitants et du point de vue linguistique des « petits Québecs », comme le souhaitaient les oblats manitobains.

Si le franco-manitobain ressemble beaucoup au français québécois standard et commun (hormis le joual), la région de La Broquerie illustre toutes les différences que ces parlers ont entre eux.

En effet, le parler des locuteurs originaires de La Broquerie possède les grands traits constitutifs du français québécois commun notamment dans lequel on note un peu plus de sacres[9] que chez son voisin de Saint-Boniface (criss, crissé, etc).

Cette variation à lintérieur de la minorité confine quelquefois à lincompréhension entre francophones, comme nous le montrent les réflexions de témoins originaires de régions différentes. Ainsi, pour qui nest pas originaire de La Broquerie, il peut être surprenant, par exemple, dentendre parler de « col » pour désigner une cravate. Une autre région francophone aux particularismes lexicaux (marqueurs linguistiques et identitaires présents dans la conscience des locuteurs franco-manitobains) mérite un peu dattention : celle de la Montagne, deux villages (Saint-Claude et Notre-Dame-de-Lourdes) ont été fondés par un prêtre français : Dom Paul Benoît. Il sagit de lunique région située au sud-ouest de Winnipeg à avoir été peuplée par des francophones européens dont le parler particulier, ce « bel accent », continue dêtre lobjet de témoignages louangeurs ; ce qui est un signe de linsécurité linguistique quéprouvent certains Franco-Manitobains par rapport à ces francophones descendants de colons français.

Le « français de la Montagne »

Les immigrants français, suisses et belges constituent la troisième souche de francophones qui ont peuplé le Manitoba et marquent ainsi loriginalité de la province. De 1890 jusquau début de la Première Guerre mondiale, ils viennent à la demande du clergé toujours soucieux de peupler les Grandes Plaines (jusquaux Rocheuses) dune chaîne dâmes francophones (Frémont, 1959).

Au point de vue linguistique, il a été prouvé (Papen, 1998, p. 16) que parmi les différentes caractéristiques phonétiques des diverses variétés linguistiques francophones du Canada, le parler dune partie des descendants des Européens francophones localisés surtout dans lOuest canadien (la majorité sétant assimilée à la langue anglaise et lautre partie ayant adopté les normes canadiennes-françaises) se démarque du parler canadien-français en maintenant des traits du français standard européen.

Ce qui doit davantage retenir l'attention, cest lobservation de lévolution sociolinguistique des descendants de ces derniers. Saint-Claude et Notre-Dame-de-Lourdes, sont deux petits villages à dominantes européenne et françaisedont les ancêtres sont partis en 1892 de leur terre natale : le Jura. Tout comme la population métisse (à des degrés moindres), le patois jurassien (encore bien usité) a subi les effets nocifs dune politique anglophone discriminatoire (rappelons ici la loi de 1890 faisant de langlais la seule langue officielle de la province et celle de 1916 interdisant lusage du français comme langue denseignement) ainsi que dune répression à lécole de la part des chanoines réguliers de lImmaculée-Conception. Pourtant, en 1992, les résultats d'une enquête ont démontré quils ont réussi jusquà cette date à maintenir quelques traits linguistiques caractéristiques du patois jurassien.

Il est évident que peu de traces subsistent et le cas échéant, seulement dans le souvenir des plus âgés (de 60 à 90 ans: ainsi, quelques mots prononcés par le père réapparaissent. Certes pendant leur jeunesse, ce patois était utilisé exclusivement en famille par quelques personnes et na jamais été transmis à la génération suivante. Ces survivances du patois jurassien sont dordre lexical : ainsi, arrête signifie être en cessation de travail ; pochon désigne une louche ; truffe ou triboles désignent des pommes de terre et groles semploie quand on possède de vieilles vaches (Marchand, 1993, p. 47). On ne peut expliquer ces survivances que par la présence d'un sentiment assez fort didentité dont ces gens semblent être très fiers. Nous en voulons pour preuve le fait que Saint-Claude, village « français » par excellence, fête depuis plus dun siècle le 14 juillet, et vient de se jumeler avec Saint-Claude dans le Jura.

De plus, lhistoire de la région atteste que le territoire de Haywood, à côté de Saint-Claude, hébergeait toute une communauté savoyarde. Il serait intéressant de réaliser sur cette communauté la même enquête que celle que effectuée sur les Jurassiens du Manitoba. Malheureusement, il existe très peu déléments permettant de confirmer cette hypothèse, mais le peu qui existent laisse entrevoir toutefois quelques perspectives.

Il en est de même pour le sud de Saint-Claude se sont regroupés les Bretons qui, paraît-il, ont longtemps utilisé en famille leur langue maternelle. Selon les dires de la population de La Montagne, il subsisterait chez les habitants de Bruxelles, village du sud-ouest du Manitoba à dominante belge, des résidus de parler wallon et lon retrouverait même transplanté chez eux le conflit linguistique avec le rival flamand.

En résumé, tout comme le métis (toutes proportions gardées), ces survivances de dialectes ou de patois ont actuellement une fonction de référence à une époque révolue qui en somme les fait vivre et qui demanderait tout un travail de systématisation minutieuse.

Le survol du paysage linguistique du Manitoba français révèle une minorité très active, car colorée par une multitude de relations conflictuelles entre francophones dorigines diverses que lon peut définir par le terme de diglossie (intra-francophone), diglossie qui sajoute à celle, évidente et déséquilibrée, avec langlais. Cette situation conduit souvent à des enchâssements diglossiques variant selon les situations dinteractions, les catégories sociales, les représentations langagières.

Situé dans une zone interlectale, le franco-manitobain usuel est un parler métissé, encore empreint des variétés comme certains dialectes français, intégrant beaucoup danglicismes, mais aussi de la partie la plus normative du français du Manitoba. Il se trouve donc dans une situation médiane, à linterface entre langlais, vis-à-vis duquel il représente une variété (linguistique) basse et les autres variétés de français, vis-à-vis desquelles il apparaît comme une variété haute. On comprend mieux combien ces locuteurs se situent dans une position inconfortable puisqu'ils semblent linguistiquement tiraillés entre deux pôles, à limage de leur identité difficile à cerner, pour eux et pour nous. Cependant, malgré cet état intermédiaireou grâce à lui –, le franco-manitobain sest maintenu depuis le XVIIIe siècle dans le « pays de Riel ». On est même en droit de se demander si ce nest pas ce paradoxe qui contribue à stabiliser une langue minoritaire (et minorisée) confrontée à une langue véhiculaire qui couvre presque tous les domaines dutilisation.

Personnalités franco-manitobains

Notes et références

  1. Données statistiques de 1991
  2. Données du gouvernement canadien
  3. Le mitchif est cette autre langue unique aux Métis de lOuest. Cest une langue mixte (ou « entrelacée ») constituée en partie de cri (verbes) et en partie de français (noms, adjectifs, déterminatifs).
  4. En effet, à lécrit, et à peu de chose près, le français canadien en général est homogène et la norme qui le caractérise est proche de la norme du français standard européen écrit. Nous verrons plus loin quil nen est pas de même pour le franco-manitobain parlé qui tend à se rapprocher du français québécois standard ou commun selon les circonstances, lorigine et lidentité volontairement marquée (ou non) marquée des locuteurs.
  5. PAPEN, Robert A. (1987), « Le métif : le nec plus ultra des grammaires en contact », Revue québécoise de linguistique théorique et appliquée, vol. 6, no 2, p. 57-70.
  6. CRAWFORD, John (1983), « Speaking michif in four métis communities », The Canadian Journal of Natives Studies, vol. III, no 1, p. 47-55.
  7. BAKKER, Peter (1989), « Relexification in Canada : the case of Métif (french-cree) », Canadian Journal of Linguistic, vol. 34, no 3, p. 339-350.
  8. PAPEN, Robert A. et Anne-Sophie MARCHAND (2003), « Les conséquences sociolinguistiques de la diaspora et de la diglossie chez les Métis francophones de lOuest canadien », Cahiers de sociolinguistique, no 7, avril, p. 29-63.
  9. Nayant pas (encore) fait leur Révolution tranquille, les Franco-Manitobains sont encore très attachés à la religion catholique et ne blasphèment jamais lorsquils jurent. Leurs jurons sont empruntés à langlais.

Annexes

Bibliographie

  • GIRAUD, Marcel (1945), Le Métis canadien : son rôle dans lhistoire des provinces de lOuest, Paris, Institut dEthnologie, 1 245 p.
  • PAPEN, Robert A. (1998), « French : Canadian varieties », dans J. EDWARDS (dir.), Languages in Canada, Cambridge University Press, p. 160-176.
  • MARCHAND, Anne-Sophie (1998), « La survivance du français au Manitoba (Canada: facteurs de maintien et facteurs de régression linguistiques », thèse de doctorat, Université de Franche-Comté, 462 p.
  • MARCHAND, Anne-Sophie (1993), « Identité culturelle et conscience linguistique des francophones d'Amérique du Nord : la survivance du français au Manitoba (Canada) », mémoire de D.E.A., Université de Franche-Comté, 90 p.

Liens externes


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