- Godarville
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Godarville Administration Pays Belgique
Région Région wallonne
Communauté Communauté française
Province Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi Commune Chapelle-lez-Herlaimont Géographie Coordonnées Superficie ? km² Population ? hab. (date inconnue) Densité ? hab./km² Autres informations Gentilé Godarvillois(e) Code postal 7160 Zone téléphonique 064 modifier Godarville (en wallon Godârvile) est une section de la commune belge de Chapelle-lez-Herlaimont située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Sommaire
Toponymie
(Sans forme ancienne)
Nom en -ville au sens ancien de « domaine rural » (lat. villa rustica), précédé d'un anthroponyme germanique comme dans la plupart des cas pour ce type toponymique. Il s'agit ici de Godhardus (God-hard)[1].
Le nom est devenu patronymique sous la forme Godard et est très fréquent en Belgique et en France. À noter qu'il était quasi-inexistant au sud d'une ligne passant par la Garonne et au dessous de Lyon avant la seconde guerre mondiale.
Homonymie avec Goderville (Normandie, Godarvilla XIIe siècle)[2].
Godarville était une dépendance de Gouy-lez-Piéton qui a été érigée en commune le 7 mai 1866.
Histoire
Domaine de Claire Fontaine
En 1952, des terres provenant du nouveau canal Charleroi-Bruxelles (environ 1350 tonnes) furent déversées dans les alentours de Godarville et Gouy-lez-Piéton. Suite à ce travail un barrage se forma près du ruisseau de Claire Fontaine, ce qui fut la création d’un lac artificiel qui porta dès lors le nom du ruisseau.
Une dizaine d’années plus tard , Claire Fontaine est devenu un centre de délassement géré par la province du Hainaut. Ce Domaine se compose d’un lac de 6 ha 40 a. On y trouve également des activités tels que natation, jeux pour enfants et pêche.
Tunnel de Godarville
Le tunnel de Godarville a été creusé en 1885 pour la mise au gabarit du canal de Bruxelles à Charleroi de 70 à 300 tonnes. Il mesurait 1 050 m de long et permettait le passage de bateaux de 5 m de large et d’un tirant d’eau de 2 10 m. Les péniches étaient tirées grâce à l’aide de chevaux. Lors de son amélioration pour porter le canal de Charleroi a 1350 tonnes, il fut abandonné, mais pas endommagé pour autant par les travaux d’aménagement.
Folklore
Petit cortège carnavalesque le premier dimanche de mai
Liens externes
Notes et références
- Jules Herbillon, Les noms des communes en Wallonie, Crédit communal, coll. histoire, ch. I., p. 6.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150), p. 83.
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