Sisco

Sisco est l'un des plus grand joueurs de Call Of Duty sur PS3 en France, vivant dans le 95, son vrai nom est Guillaume. Une commune de Corse porte également son nom. Il a joué sur le serveur ragnarok Green Peach, Sur league of Legends, c'est un peu un dieu.

42° 49′ 01″ N 9° 26′ 12″ E / 42.8169444444, 9.43666666667

Sisco
Administration
Pays	France
Région	Corse
Département	Haute-Corse
Arrondissement	Bastia
Canton	Sagro-di-Santa-Giulia
Code commune	2B281
Code postal	20233
Maire Mandat en cours	Ange Pierre Vivoni 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes du Cap Corse
Démographie
Population	947 hab. (2008)
Densité	38 hab./km²
Gentilé	Siscais
Géographie
Coordonnées	42° 49′ 01″ Nord        9° 26′ 12″ Est / 42.8169444444, 9.43666666667
Altitudes	mini. 0 m — maxi. 1 324 m
Superficie	24,96 km2
Localisation carte nationale

Sisco est (en corse Siscu) est une commune française du Cap Corse, située dans le département de la Haute-Corse et la collectivité territoriale de Corse. Ses habitants s'appellent les Siscais.

Géographie

Sisco est une commune dont la caractéristique (d'ailleurs commune à de nombreux autres villages du cap), est d'être divisée en plusieurs hameaux dont aucun ne porte le nom de Sisco. Sisco culmine à 1305m. (Cime de Folicce).

Relief

Habitat

Accès

Communes limitrophes

	Canari, Ogliastro	Pietracorbara	Mer Tyrrhénienne
	Olcani	N	Mer Tyrrhénienne
		O    Sisco    E
		S
	Olcani	Brando	Mer Tyrrhénienne

Histoire

Antiquité

La vallée de Sisco doit peut-être son nom aux Phocéens qui la fréquentaient 5 siècles avant notre ère, pensant au mot grec skhistòs voulant dire « séparation » de la vallée par rapport aux vallées voisines^[1].

Les Romains avaient installé un poste militaire doté d'une tour, sur le mont Cagnolo à l'ouest de la vallée, pour la pacifier la région. Le mont Cagnolo (1 017 m), est un point stratégique puisqu'il est par la suite occupé par les Sarrasins qui y érigèrent un castello ai Mori (nom d'un lieu-dit aujourd'hui voisin du site). Ils l'occuperont jusqu'au XVII^e siècle.

• De la fin du IX^e siècle à 1052, Sisco dépend du fief d'Alberto de Loreto (seigneurs Loretesi).
• En 1052, le fief devient celui des delle Suere qui ont chassé les Loretesi.
• En 1082, les Peverelli s'emparent de la région qu'ils cèderont en 1109, aux Avogari.
• De 1336 à 1625, Sisco a été, soit sous l'autorité du seigneur de Brando, soit sous la dépendance du seigneur de Canari. Mais de 1483 à 1491, la vallée forma seule, un fief pour Malchior Gentile.

Jusqu'au XIV^e siècle existait la pieve de Sisco dont San Giovanni-Battista, l'église piévane avait été construite au X^e et XI^e siècles dans le hameau nommé aujourd'hui Pieve, sur le site d'une ancienne bourgade déjà existante 5 siècles avant notre ère.

Moyen Âge

• De 1553 à 1559, Altobello et Raffaello de Gentile, pro-français, s'opposent aux seigneurs de Brando pro-génois.
  • En 1557 et 1558, après la mort d'Altobello, Alfonso et Ercole Gentile d'Erbalunga, aidés par Gênes, contrôlent Sisco et Pietracorbara.
  • En 1557, Fabio et Virgilio, deux fils d'Alessandro d'Erbalunga, périssent au cours d'un combat.
  • En 1558, après la mort de son autre fils Ercole, tué près de Bastia, Alessandro d'Erbalunga se retire à l'île d'Elbe.
• À partir de 1625 Sisco est administré par Gênes.
• En 1762, Sisco se rallie à Paoli.

Temps modernes

• En 1790, après la Révolution, la pieve de Sagro devient le canton de Brando.

Époque contemporaine

• En 1954 le canton de Brando était composé avec les communes de Brando, Pietracorbara et Sisco. La commune de Sisco comptait alors 500 habitants^[2].
• 1971 - 1973 : est créé le nouveau canton de Canton de Sagro-di-Santa-Giulia avec la fusion imposée des anciens cantons de Nonza et Brando.
• En juillet 2011, le parti indépendantiste Corsica Libera organise un référendum sur la question suivante : Êtes-vous favorables à une citoyenneté corse fondée sur dix ans de résidence ?

Administration

Démographie

Lieux et monuments

Architecture sacrée

Ancien couvent Sainte-Catherine

L'édifice religieux Santa Catalina date du XVI^e, remanié aux XV^e, XVI^e et XVII^e siècles. Il a été bâti sur l'emplacement d'un ancien oratoire dont les soubassements pourraient remonter au XII^e siècle.

En 1355 y fut déposé une caisse remplie de saintes reliques par des marins en perdition qui avaient fait le vœu de les laisser en don à la première église où ils prendraient terre. Suite à l'affluence de plus en plus importante des pèlerins, les habitants bâtirent une église plus grande, attenante à l'oratoire. Sous le chœur fut aménagée une chapelle souterraine, disposée en demi-cercle, dont l'accès se faisait par des escaliers partant d'ouvertures pratiquées dans le dallage. L'autel contenait les reliques.
De style pisan, l'église fut consacrée en 1469. Son abside est entourée d'une arcature en pierre en plein cintre. Au XVI^e siècle est construite une tour servant d'habitation aux prêtres qui desservaient l'église et veillaient sur les reliques. Dans cette tour furent également logés les gardes qui garantissaient la chapelle contre les incursions mauresques. Le bâtiment conventuel, propriété d'une personne privée (transformé en chambre d'hôtes), et l'église, propriété de la commune, fermée au public, sont inscrits Monument historique par arrêté du 7 mars 1957^[3].

Autres

La plupart des anciens hameaux de la vallée ont une chapelle, et la vallée ayant été, jusqu'après la guerre de 40, divisée en deux paroisses, il existe deux églises dans la même commune : l'église San Martino et l'église Saint Antoine.

Le monument le plus connu est la chapelle San Michele, chapelle pré-gothique construite là où se trouvait un hameau dont la tradition orale prétend qu'il fut abandonné à cause d'une invasion de fourmis.

San Michele

Le long de la piste vers Olcani, au col Saint Jean, se trouve une autre chapelle, isolée, la chapelle Saint Jean.

Architecture civile

Jardin de la villa Saint-Pierre

Le jardin de la villa Saint-Pierre est situé au lieu-dit Chioso. Il comprend les mur de clôture, portail, terrasse en terre-plein, édifice agricole, escalier indépendant, bassin, jardin d'agrément et clôture de jardin. Propriété d'une personne privée, il a fait l'objet d'une étude pre-inventaire en 1996. Il est à l'inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable) - Dossier versé le 4 mars 2003^[4].

Autres

Il y a deux tours génoises dans la commune, et plusieurs tours carrées, dont une vient d'être récemment refaite.

Sur le Pinzalone, un pic rocheux qui domine la vallée, a été plantée une croix visible de partout dans Sisco. C'est un des meilleurs endroits pour contempler la vallée de Sisco.

Personnalités liées à la commune

• Gaston Pietri, ecclésiastique, auteur de plusieurs ouvrages

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Liste des communes de la Haute-Corse
• Cap Corse

Liens externes

• Site officiel
• Sisco sur le site de l'Insee

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