- Saulce-sur-Rhône
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Saulce-sur-Rhône
La mairieAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Drôme Arrondissement Valence Canton Loriol-sur-Drôme Code commune 26337 Code postal 26270 Maire
Mandat en coursHenri Fauque
2008-2014Intercommunalité sans Démographie Population 1 641 hab. (2006) Densité 89 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 76 m — maxi. 161 m Superficie 18,43 km2 Pour la commune de La Saulce (Hautes-Alpes), voir La Saulce.Saulce-sur-Rhône est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Saulce-sur-Rhône est situé à 7 km au sud de Loriol-sur-Drôme (chef-lieu du canton) et à 18 km au nord de Montélimar.
Les communes limitrophes sont Cliousclat, Mirmande, Les Tourrettes et Loriol-sur-Drôme.
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 en cours Henri Fauque Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1911 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1 166 590 1 125 1 199 1 210 1 443 1 613 1 641 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Gavazel
Maison forte du XIVe siècle remaniée au XVIe siècle et au XIXe siècle.
Château de Freycinet
Menuret
Domaine du XIXe siècle.
Tour-de-Veyre
Maison forte du XIIIe siècle avec enceinte circulaire, remaniée au XVIe siècle. Pourquoi ce nom : “La Tour du Vère” ? Cette maison est bâtie sur un bloc de poudingue d’où l’on “voit” (veyre en occitan) la vallée du Rhône sur plus de trente kilomètres. On trouve l’appellation “Bastida de verre” dans l’Inventaire des Dauphins en 1342, puis “Bastida de verro” en 1359, “Turris vocata de verre” en 1360, “La Bâtie-Tour du Veyre” en 1695, “La Bâtie de Mirmande” en 1739, et “La Tour de Verre” en 1766. Toutes ces appellations donnent à cette maison la fonction de guet. Dès l’époque romaine, ce bloc de poudingue a été surmonté d’un poste de guet dans un but de défense militaire. Mais la Tour du Vère, bien qu’étant une place forte à l’origine, n’a jamais eu par la suite une vocation militaire. Ses différents propriétaires l’ont toujours aménagée dans un esprit de maison résidentielle. Des familles ayant habité la Tour de Vère : L’Inventaire des Dauphins cite la famille Adhémar de Monteil. A cette époque, avant l’an 1296, cette maison était encore qualifiée de “maison forte”. Mais la Tour de Vère n’hébergeait aucune garnison. Elle était comprise dans les terres appartenant aux Adhémar de Monteil. La région était alors un fief des Evêques de Valence. C’est en 1296 que la famille Adhémar de Monteil, - sans doute les constructeurs de la Tour du Vère -, vendît cette maison à Guillaume de Donzère, maison que la famille conservera durant environ deux cents ans, jusqu’en 1489, date à laquelle la famille Baile l’acheta. De cette famille Baile, on retrouve trois blasons incrustés dans les murs : deux dans la cour intérieure, et un dans la cuisine ; ces blasons représentent un lévrier. Mais les armoiries de ces blasons ont été martelées durant la Révolution. En 1530, Louise Baile épousa Jacques de Banne, qui venait de La Voulte en Vivarais ; elle lui apporta La Tour du Vère en dot. Paul-César de Banne fût par la suite qualifié de seigneur de la Tour. Son fils, Banne de Puygiron, ancien page de Louis XVI, resta célibataire. La Tour du Vère lui appartenait ainsi qu’à sa mère, dame Geneviève de Banne, veuve de Paul-César. Tous deux vendirent La Tour du Vère à un allié de leur famille, le général Pernety, vente effectuée en 1812. En 1836, Ernest de Soubeyran de Saint-Prix acheta La Tour du Vère et s’y installa avec son épouse, Adélaïde Domet de Mont. Il acheta La Tour du Vère avec ses dépendances pour un prix de 149.000 francs et comprenant 123 hectares. Depuis, sept générations ont habité La Tour du Vère. De nombreux artistes et des hommes politiques y ont séjourné ; Émile Loubet, président de la République, étant le plus connu. L’Inventaire des Dauphins, au XIVe siècle, attribue cette place forte aux Adhémar de Monteil. A cette époque, il n’existait qu’une partie du donjon qui était carrée, accolé des deux façades nord et est. La famille Baile ferma la cour intérieure au XVe siècle. A cette époque, on accédait directement dans la cour intérieure en calèche par une rampe d’accès qui se situait à la place des marches menant sur la grande terrasse. Les écuries se trouvaient à l’endroit du grand salon actuel. La famille Baile laissa ses armoiries dans la cour intérieure et dans la cuisine. Louise Baile ayant épousé en 1530 Jacques de Banne, la famille Banne s’installa durant trois cents ans. Ils ont décoré cette cour intérieure de fenêtres et portes d’époque Renaissance. Ils ont aussi apposé au donjon une tour heptagonale qui contient un escalier à vis montant au sommet du donjon et desservant les pièces. Une chapelle de style gothique dont les colonnes et les arceaux sont d’un jet très pur fut construite dans la façade est . C’est en 1836 qu’Ernest de Saint-Prix acheta La Tour du Vère. Il apporta lui aussi de nombreux aménagements, car La Tour du Vère était pour partie en ruine. Il rénove les structures de la cour intérieure avec des portes, des escaliers et des nouvelles pièces. Ernest crée la façade sud. Il fait construire la grande terrasse ainsi que les escaliers qui remplacent la rampe carrossable. Il transforme les écuries en salon : pour cela, il fait construire une voûte et fait appel à un peintre italien pour décorer cette voûte. Ce peintre italien restera un an à La Tour du Vère pour achever son œuvre. Le fils d’Ernest de Saint-Prix, Camille, était artiste-peintre, élève de Thomas Couture et ami de Gustave Courbet ; il eut l’idée de restaurer une vieille cheminée délabrée d’époque Renaissance qui se trouvait au château des Tourettes, distant de trois kilomètres, et plaça cette cheminée dans le salon. Ernest de Saint-Prix plante aussi l’allée de platanes, dessine et plante le parc. Il embauche un ancien soldat du Génie de Napoléon à la Bérésina pour les terrassements et l’aménagement hydraulique. Camille de Saint-Prix poursuivit la restauration ; il embaucha un jardinier qui se révélera si habile qu’il finira jardinier en chef au Palais du Luxembourg, dans les jardins du Sénat. Au XIXe siècle, on cultivait la vigne. Après la destruction des pieds de vigne par le phylloxera, Camille de Saint-Prix construisit la magnanerie qui se trouve de l’autre côté de la grande cour, et planta 50 hectares de mûriers pour l’élevage du ver à soie. L’enceinte qui ferme cette grande cour, ainsi que la petite tour servant de pigeonnier, ont été bâties par Ernest de Saint-Prix, entre 1836 et 1851.
- Motte : maison forte du XVIe siècle remaniée au XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liens externes
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