Athus

Athus
Le terminal à containers
Administration
Pays	Belgique
Région	Région wallonne
Communauté	Communauté française
Province	Province de Luxembourg
Arrondissement	Arlon
Commune	Aubange
Géographie
Coordonnées	49°33′48″N 5°50′0″E / 49.56333, 5.83333
Superficie	? km²
Population	7 000 hab. (date inconnue)
Densité	? hab./km²
Autres informations
Gentilé	Athusien(ne)
Code postal	6791
Zone téléphonique	063
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Athus (prononcé [aty]^[1], luxembourgeois : Attem, wallon : Atu, allemand : Athem) est une section de la commune belge d'Aubange située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle fut créée par séparation d'Aubange en 1878.

Géographie

La Messancy se jette dans la Chiers, un affluent de la Meuse, dans le sud d'Athus.

Le village est délimité à l'est et au sud par la frontière luxembourgeoise. Plus au sud-ouest se situe le tripoint Belgique-France-Luxembourg.

La gare ferroviaire est desservie par plusieurs lignes donnant accès aux réseaux des trois pays frontaliers.

Histoire

Depuis le régime français, Athus relevait de la commune d’Aubange.

Le village se sépare d'Aubange le 6 juin 1878. Progressivement, la sidérurgie va prendre de l’ampleur, ce qui amènera une désaffection de plus en plus marquée de l’agriculture. La terre à fer prendra le pas sur la terre à blé.

Lentement, l’Athus commercial s’ébauche. De nombreux cafés, boutiques et commerces en tous genres jalonnent l’artère principale (Grand-Rue et rue de Rodange).

La population compte 1 550 habitants en 1889 et 5 550 habitants en 1947.

Il faudra attendre que les barrières douanières s’ouvrent complètement pour permettre l’activité commerciale de s’épanouir. C’est dans ce marché commun d’ouvriers du fer et de frontaliers qu’Athus va trouver sa vocation de ville industrielle et commerçante.

Sa gare ferroviaire se situait aux trois frontières tout comme aujourd’hui.

Toponymie

Il y avait auparavant plusieurs formes romanes pour écrire Athus, comme Attus en 1259, Athue en 1301, pour ensuite devenir Atthu en 1677 ou encore Atus en 1777.

L'usine

Les premières traces d'exploitation de fourneaux dans la région remontent à 1551 : Clément de Rouvroy installe une forge à Herserange, bientôt complétée par le premier fourneau d’Athus.

Le minerai de fer est extrait sur place et le charbon de bois provient des forêts avoisinantes. Les barons de Thomassin, seigneurs du pays, ont exploité avec des fortunes diverses les forges de la région jusqu’à la Révolution française.

Après plusieurs exploitations, stoppées, reprises, fusionnées, c’est en 1977 que l’usine d’Athus ferme ses portes. S’il y a un événement qui restera profondément gravé dans la mémoire de la population, c’est bien la fermeture de l’usine d’Athus.

Certains employés ont été transféré sur le site sidérurgique de Rodange au Grand Duché de Luxembourg.

L'usine a également été un bastion de la résistance sud-luxembourgeoise dans lequel elle s'était barricadée lors des derniers jours de l'occupation allemande à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Curiosités

• L'église Saint-Étienne^[2]

Culture

Athus compte parmi les diverses associations culturelles l'Harmonie Royale des Sapeurs-pompiers d'Athus qui organise diverses activités (défilés, concerts, soirées, etc.).

Sport

Athus possède une salle de sport (Salle du Joli-Bois) et compte plusieurs clubs sportifs, parmi lesquels :

• Le RSCA (Royal Sporting Club Athusien), club de football ;
• Le Basket Club d'Athus ;
• Le NCA (Natation Club Athus).

Personnalités

• Edmond Dune (1914 ‑ 1988), poète, écrivain, y est né.
• Hubert Juin (1926 ‑ 1987), écrivain, poète, romancier et critique belge d'expression française, y est né.

Bibliographie

• Anne-Marie Biren et Jean-Paul Dondelinger, Histoire de l’usine d’Athus (1872 ‑ 1977) 
• André Schmit, Athus à la belle époque 
• André Fournel, Aubange de mes souvenirs 1930 ‑ 1940 

Galerie

• 

  La gare

• 

  La maison communale

Notes et références

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