- Saint-Étienne-d'Albagnan
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Saint-Étienne-d’Albagnan Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Hérault Arrondissement arrondissement de Béziers Canton canton d’Olargues Code commune 34250 Code postal 34390 Maire
Mandat en coursFrancis Affre
2008-2014Intercommunalité communauté de communes Orb et Jaur Démographie Population 271 hab. (1999) Densité 12 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 207 m — maxi. 1102 m Superficie 22,7 km2 Saint-Étienne-d’Albagnan (en occitan Lo Mas de la Glèisa), est une commune française, située dans le département de l’Hérault et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Stéphanois, ou aussi les Albagnanais.
Sommaire
Géographie
Commune située dans la vallée du Jaur.
Hameaux
- Bezis
- Bonnefont
- Cailho-le-bas
- Cailho-le-haut
- Calassourde
- Campels
- Canarie (la)
- Daousse (la)
- Fumade (la)
- Herbousse (l’)
- Horte (l’)
- Mas du Rieu (le)
- Moulin (le)
- Mouline (la)
- Sahuc (le)
- Saint-Étienne
- Salse (la)
- Vacarie (la)
- Valausse
- Cassagnoles
Héraldique
Les armes de Saint-Étienne-d’Albagnan se blasonnent ainsi : taillé, d’argent à une coquille de gueules et d’or à une palme de sinople posée en bande, au chef d’azur chargé d’une ombre de soleil d’or.[1].
Histoire
Le village de Saint-Étienne était autrefois appelé en occitan Lo Mas de la Glèisa : « Le Mas de l’église ». Il était réuni à la paroisse de Prémian distante à peine de trois kilomètres. Il est devenu une commune à part entière après la Révolution française. Plusieurs édifices religieux existaient sur ce territoire, notamment un cloître aujourd’hui enfoui, une vieille église devenue presbytère, la plus belle bâtisse du village aujourd’hui, et l’église actuelle. D’où probablement l’appellation de « Mas de l’église ». De nos jours, les plus âgés nomment parfois encore le village mas de la glèisa en occitan.
Le village s’enorgueillit d’un très joli pont de pierre construit après les terribles inondations de 1870, et de la petite chapelle de Notre-Dame-de-Tredos, située dans les collines des avants-monts à 700 mètres d’altitude. La chapelle qui date de l’an 936 abrite une vierge polychrome classée, c’est un lieu de pèlerinage très aimé des habitants de la vallée.
La petite commune a payé un lourd tribut aux deux guerres mondiales, 23 enfants du village sont tombés au champ d’honneur entre 1914 et 1918 alors que la commune comptait une population avoisinant les 600 habitants. En 1945 un jeune caporal FFI tombait sous les balles de l’ennemi outre-Rhin, tandis que quelques jeunes stéphanois participaient aux combats de la résistance dans les maquis du haut-languedoc.
En 1950, un corps de sapeurs pompiers communal a été créé, au fil du temps il est devenu une institution majeure dans le village et au delà dans le canton d’Olargues. Le 26 novembre 1977 les pompiers de Saint-Étienne intervenaient sur un crash aérien dans le massif du Somail, un Nord Atlas transportant 35 musiciens de la marine venait de s’écraser non loin du hameau de la Sicarderie.
La ligne de chemin de fer Castres-Mazamet-Bédarieux ouverte dans son intégralité le 10 novembre 1889, a été fermée au service des voyageurs le 10 juillet 1972 et au service des marchandises en 1987. Déclassée en 1995 par l’État, elle est aujourd’hui remplacée par une piste verte destinée aux randonneurs et aux cyclistes.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Francis Affre Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 274 319 256 218 253 271 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Chapelle Notre-Dame de Trédos (XVIIe – XVIIIe siècles).
Personnalités liées à la commune
- Annick Moustaki née Cosannec, première épouse de Georges Moustaki. Elle a vécu longtemps dans un hameau isolé de la commune.
- Louis Donnadieu, parlementaire, député du Tarn sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing.
- Antoine Piazza, écrivain à succès, auteur des Ronces et de Mougaburu. Il a été instituteur du village dans les années 1980.
- Jo Vincens écrivain décédé résidant à Lamalou-les-Bains. Il a vécu à Bonnefont pendant la guerre. Il a écrit un roman d’amour Comme une bête blessée en 1957 dont l’action se situe à Bonnefont et dans les environs de Saint-Étienne-d’Albagnan à la fin du XIXe siècle.
- Gerard Phalippou, poète chasseur et chanteur Il a célébré la vie rurale et les beautés de la nature du département de l’Ardèche en particulier, où il a vécut longtemps avant de se retirer à Saint-Étienne.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- ISSN 1264-5354), p. 62. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l’Hérault, Artistes en Languedoc (
- Saint-Étienne-d’Albagnan sur le site de l’Insee.
Catégorie :- Commune de l'Hérault
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