- Saint-Antoine (Doubs)
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Saint-Antoine
Vue générale de Saint-AntoineAdministration Pays France Région Franche-Comté Département Doubs Arrondissement Pontarlier Canton Mouthe Code commune 25514 Code postal 25370 Maire
Mandat en coursBrigitte Prêtre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Mont d'Or et des deux Lacs Démographie Population 278 hab. (2006) Densité 62 hab./km² Gentilé Chats Borgnes Géographie Coordonnées Altitudes mini. 920 m — maxi. 1 101 m Superficie 4,51 km2 Saint-Antoine est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Sommaire
Géographie
Saint-Antoine, commune de 450 hectares dont 95 de forêt, se situe entre 958 et 1 104 m d'altitude.
Histoire
Dès la fin du XIe siècle, les moines de l'abbaye du Mont-Sainte-Marie ont entrepris le défrichement de la région. La présence d'une chapelle dédiée à Saint-Antoine est signalée dès l'année 1309. Mais à cette date, Saint-Antoine s'appelle encore Rougebief, du nom du ruisseau qui limite, au sud, l'actuel territoire avec les communes de Métabief et de Longevilles-Mont-d'Or.
Dès sa fondation, Saint-Antoine a une vocation rurale où culture et élevage sont étroitement associés malgré l'altitude et les aléas climatiques. L'agriculture s'est considérablement modifiée car les cultures ont disparu progressivement pour laisser place à l'élevage laitier.
Se situant à proximité de la frontière suisse, de nombreuses familles sont venues s'installer au village pour travailler en territoire helvète dans le domaine de l'horlogerie, de la micromécanique et du bâtiment.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 1995 Jean Gresard 1995 2001 Jean Gresard 2001 2008 Chantal Daghetta 2008 2014 Brigitte Pretre[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 135 154 160 197 243 276 278 316 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Saint-Antoine compte 316 habitants depuis 2011. Son évolution démographique présente un caractère irrégulier. En effet, le maximum est atteint en 1881 avec 355 habitants et ne cesse de baisser jusqu'en 1968 avec 154 habitants, car souffrant comme tous les villages de l'exode rural. La tendance se renverse depuis 1975 par l'offre du marché du travail suisse.
Économie
Actuellement six exploitations agricoles ont permis de conserver le fonctionnement de la coopérative de fromagerie en transformant environ 1 700 000 kg de lait exclusivement en comté et à laquelle deux exploitants du Loutelet livrent également leur lait. Le cheptel bovin, exclusivement de race montbéliarde, s'élève à environ 560 têtes soit le double de la population actuelle.
Mais on ne peut parler de Saint-Antoine sans citer son fort. Edifié entre 1879 et 1882, il fut baptisé fort Lucotte en 1887 du nom d'un général de la Révolution et de l'Empire. Désaffecté, il a été acheté à l'armée par la commune en 1965 et loué à Marcel Petite en 1966 pour y être transformé en caves d'affinage de comté. Situé à 1 104 m d'altitude au milieu de la forêt, le fort Lucotte abrite dans ses caves voûtées en pierre de taille, 64 000 meules de comté dans une ambiance naturelle. Il attire chaque année de plus en plus de visiteurs[3]. La renommée des qualités gustatives du comté affiné dans ses caves fait connaître ainsi bien loin le nom du village.
En matière économique, le village compte également, outre les six exploitations agricoles, une boucherie, un vendeur en informatique, un cabinet infirmier et un masseur-kinésithérapeute.
Lieux et monuments
- L'actuelle église, construite dès le milieu du XVIe siècle, bien que modeste, présente un intéressant maître-autel retable en bois sculpté du XVIIIe siècle.
- Le fort de Saint-Antoine, ou fort Lucotte, l'un des forts du système Séré de Rivières, aujourd'hui utilisé en cave d'affinage de fromages.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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