- SCO Roubaix
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Excelsior Athlétic Club de Roubaix
Pour les articles homonymes, voir Excelsior.SCO Roubaix Généralités Nom complet Stade Club Olympique Roubaix Date de fondation 1977
De la fusion de deux clubs, l'Excelsior Roubaix et l'SC RoubaixCouleurs Vert et Blanc Stade Parc des Sports Siège 71 rue du chemin neuf
59100 RoubaixChampionnat actuel Promotion Honneur Régionale Nord-Pas de Calais Président Paccou Christian modifier L'Excelsior Athlétic Club de Roubaix fut un club de football français qui opéra entre 1928 et 1945 puis de 1970 au 9 décembre 1995, sous d'autres noms. En 1996, un club est recréé sous le nom de Stade Club Olympique Roubaix 59. Il évolue pour la saison 2008/09 en championnat de Promotion d'Honneur Régional (PHR) de la Ligue du Nord-Pas-de-Calais (D9).
Sommaire
Palmarès
- Vainqueur de la Coupe de France : 1933.
Les différents noms du club
- 1928-1944 : Excelsior Athlétic Club de Roubaix.
- 1944-1970 : incorporé au sein du CO Roubaix-Tourcoing.
- 1970-1977 : Excelsior Athlétic Club de Roubaix.
- 1977-1990 : Roubaix Football
- 1990-1995 : Stade Club Olympique de Roubaix (SCOR).
- 1996-.... : SCO Roubaix 59
Histoire du club
- L'Excelsior Athlétic Club de Roubaix est fondé en 1928, suite à la fusion du Football Club de Roubaix (Promotion d'Honneur) et de l'Excelsior Club de Tourcoing (Division d'Honneur). Ce rapprochement est rendu nécessaire par le fait que l'Excelsior de Tourcoing se retrouve sans stade.
- Le « nouveau » club nordiste dispose d'emblée de deux atouts majeurs. Le stade Amédée-Prouvost, inauguré en septembre 1927, est l'une des plus belles enceintes de la région pourtant riche en installations sportives de pointe. Le club est également largement aidé par les établissements Charles Tiberghien de Tourcoing et par le groupe Prouvost.
- Avec de tels atouts, les joueurs de talent comme Langiller ne tardent pas à migrer vers Roubaix et les résultats s'en ressentent. 16e de finaliste de la Coupe de France 1929, 32e de finaliste la saison suivante, l'Excelsior atteint les quarts en 1931 en écartant notamment le C.A. Metz, le Stade Raphaëlois et Le Havre. Roubaix est finalement éliminé par les Parisiens du Club Français, futurs vainqueurs de l'épreuve.
- Emmené par son actif directeur sportif Édouard Edrennes, et mis en appétit par ses récents résultats (1/8 de finaliste de la Coupe de France 1932), le club franchit le rubicon du professionnalisme dès 1932, contrairement à son grand voisin, le R.C. Roubaix.
- Recrutant l'excellent Écossais David Bartlett (32-34), l'Excelsior se maintient en Division 1 jusqu'à la guerre sous la houlette de MM. Griffiths, Dedieu et Davidovitch, sans jamais jouer les premiers rôles. Meilleur classement enregistré : une cinquième place en 1933-34.
- La Coupe de France permet, en revanche, au club roubaisien d'enrichir son palmarès. En 1933, l'Excelsior retrouve les voisins amateurs du Racing Club en finale de l'épreuve. Emmené par le capitaine Langiller et ses deux Britanniques (Barlett et Payne), l'Excelsior s'impose 3-1. Le retour des joueurs à Roubaix rassembla plusieurs dizaines de milliers de supporters à la gare. De plus, le public du stade Amédée-Prouvost fut désigné par l'Amicale des Joueurs Professionnels de Football comme le « public le plus sportif de France ».
- L'un des plus spectaculaires joueurs ayant évolué sous le maillot de l'Excelsior est l'Autrichien Heinrich Hiltl. Cet attaquant possédant une frappe de balle exceptionnelle qui faisait des ravages en particulier sur coup franc, était pourtant très critiqué à Vienne ; on lui reprochait alors ses velléités à tirer de trop loin. Devenu Henri Hiltl, c'est sous le nom de « Monsieur Hiltl » qu'il entre dans l'histoire du club (biographie en allemand).
- Autres étrangers s'illustrant à l'Excelsior : le Belge Gaston Plovie, les Écossais John Donoghue, John Baker Muir et Alexander Mc Lennan, l'Autrichien Josef Hanke, le formidable Hongrois Jenö Kalmar, le Yougoslave Ivan Petrak et le fameux franco-argentin Helenio Herrera. Cette liste est loin d'être exhaustive. Celle des joueurs français de grand talent ayant évolué durant les années 1930 à l'Excelsior est tout aussi impressionnante et copieuse. Citons simplement ici à la volée Delmer, Gabrillargues, Scharwath, Lietaer, Secember, Desrousseaux, Gauteroux, Rodriguez, Dhur et Rose, tous internationaux.
- Toujours présent sur la scène du football durant le second conflit mondial, l'Excelsior est décapité par la réforme du colonel Pascot qui raye Roubaix de la carte du football professionnel d'un trait de plume. Dès l'été 1944, l'Excelsior retrouve sa section pro, puis rejoint le CO Roubaix-Tourcoing après une saison 1944-45 décevante avec une 11e place sur 12 en zone Nord du dernier championnat de guerre.
- En 1970, le club retrouve son identité propre suite à la dislocation définitive du C.O.R.T. Robert Verrue est nommé à la présidence.
- Sous la houlette des entraîneurs Marcel Desrousseaux et Pierre Cnude, Roubaix se maintient cinq saisons en D3 avant de connaître la relégation en 1975 sous la conduite de J. Schmidt. Le président Hollestelle démissionne, M. Isabel lui succède. Albert Dubreucq hérite du poste d'entraîneur.
- Le club roubaisien reste Excelsior jusqu'en 1977 avant d'adopter le nom de Roubaix Football suite à la fusion entre l'Excelsior et le Sporting Club de Roubaix. Ce pari est celui de Me Maillard, porté à la présidence.
- Promu en D4 en 1978, en D3 en 1981 puis en D2 en 1983, la progression roubaisienne est étonnante. Les deux dernières montées sont à mettre au crédit de l'entraîneur Tony Gianquinto, ex-pro lillois.
- Seul point noir dans cette renaissance, les stades roubaisiens, jadis réputés parmi les plus modernes du pays, croulent sous le poids des années. Le Vélodrome est inadapté au football, mais reste incontournable car le Parc Jean-Dubrule est vétuste et fermé, tandis que le fameux stade Amédée-Prouvost a été rasé.
- D'emblée flanqué de la lanterne rouge, Roubaix semble un peu tendre pour tenir le choc en D2. À la recherche d'un premier succès, les hommes de Gianquinto en signent trois consécutifs (12e à 14e j.) permettant à Roubaix de quitter la zone de relégation. Mais cette période ne dure qu'une semaine. La Coupe de France est également catastrophique avec une élimination dès le 7e tour par Évreux (D3). L'avenir financier du club semble hypothéqué d'autant qu'en fin de saison le public roubaisien se signale par son absence. Cela s'explique notamment par le spectacle proposé sur le terrain et les très pénibles conditions d'accueil au Vélodrome de Roubaix. Ils sont à peine 300 pour assister aux adieux roubaisiens à la D2 le 21 avril 1984 face à Guingamp (1-1).
- Privé de nombre de ses meilleurs éléments au cours de l'été 1984, et malgré la fidélité de Tony Gianquinto, Roubaix reste en Division 3. Fin avril 1987, alors que Roubaix croise encore dans les basses eaux de la zone de relégation, Gianquinto est remercié. Son vieux complice Thierry Denneulin lui succède alors qu'il reste six matches pour sauver la tête du club en D3. Le choc psychologique n'opère pas et Roubaix est relégué.
- En 1990, le club devient le Stade Club Olympique de Roubaix après fusion avec le Stade, ex-R.C. Roubaix. C'est un peu le vieux C.O.R.T. qui reprend vie. Promu en D3 en 1992, puis 5e à ce niveau l'année suivante, on croit un temps au renouveau du football de haut niveau à Roubaix sous la conduite de Boumediene Belhadji. Mais les résultats deviennent vite moins brillants. Le S.C.O.R. ne survit pas, lorsqu'en cours de saison 1995-96, le maire de Roubaix ne renouvelle plus son aide.
- Suite au dépôt de bilan (7 décembre 1995), le tribunal d'instance de Lille prononce le 11 janvier 1996 la liquidation judiciaire du S.C.O. Roubaix qui n'achève même pas sa saison en Division 3. Les adieux roubaisiens ont lieu dès le 9 décembre (16e journée) au stade Dubrule-Verriest. Au coup de sifflet final, un vibrant Ce n'est qu'un au revoir mes frères est entonné par un millier de fidèles.
- En 1996, un club est recréé sous le nom de SCO Roubaix 59.
Ancien Logo
Anciens joueurs
- John Baker Muir
- David Bartlett
- Célestin Delmer
- Marcel Desrousseaux
- John Donoghue
- Albert Dhulst
- Jean Gautheroux
- Josef Hanke
- Helenio Herrera
- Henri Hiltl
- Jenö Kalmar
- Marcel Langiller
- Lucien Leduc
- Noël Liétaer
- Alexander McLennan
- Robert Pavlicek
- Ivan Petrak
- Gaston Plovie
- Jean Sécember
- Adolf Vogl
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