- Rue de la Harpe
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5 arrtRue de la Harpe
Arrondissements 5e arrondissement Quartiers Sorbonne Début 31, rue de la Huchette Fin 98, boulevard Saint-Germain Longueur 220 m Largeur 12 m Création XIIe siècle Dénomination 10 mai 1851 Géocodification Ville de Paris : 4427
DGI : 4475Nomenclature officielle Rue de la Harpe vers la rue de la Huchette - Paris 5eLa rue de la Harpe est une voie située dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.
Sommaire
Historique
La rue de la Harpe partait de la place du Pont-Saint-Michel sous le nom de la Vieille-Boucherie, rebaptisée rue de la Harpe à partir du XIIIe siècle le nom provenant d'une enseigne[1].
Formée de deux parties qui sont réunies par arrêté préfectoral du 10 mai 1851 En 1636, on distinguait les rues de la Harpe et Saint-Côme.
La partie comprise entre la rue de la Huchette et la rue Saint-Séverin correspond à la rue de La Vieille Bouclerie ou de la Vieille Boucherie. Elle a porté depuis le XIIIe siècle les noms suivants: Vicus Reginaldi Citharatoris (1247); Vicus Reginaldi dicti le Harpeur, (1265); vicus Vetus Bouclearia, vicus Vetus Judearia, rue de la Vielle Boucherie, (1272); rue de la Petite Bouclerie, (1300); rue de l'Abreuvoir Mascon, (1391); rue Neuve-Mâcon ou rue de l'Abreuvoir Mâcon (1401) et rue Neuve-Saint-Michel en (1409); rue Neuve du Pont Saint-Michel dite de la Bouclerie en (1406); rue de la Grande Bouclerie,(1405); rue Neuve Saint-Michel (1469), rue de la Vieille Bouclerie. Elle fut également appelée : rue Neuve Outre la Porte Saint-Michel.
L'autre partie, comprise entre la rue Saint-Séverin et le Boulevard Saint-Germain est le seul tronçon subsistant de l'ancienne rue de La Harpe. c'était un long chemin qui courait jusqu'à l'actuel Place Edmond-Rostand et qui fut engloutie par l'ouverture du Boulevard Saint-Michel sous le Second Empire, existant déjà au XIIe siècle.
On pénétrait jadis par une porte cochère de cette rue dans les jardins du Palais des Thermes de l'Hôtel de Cluny.
Cette rue fut un des théâtre de l'Insurrection des Journées de Juin 1848. Elle était juqu'aux travaux d'Haussmann une des rues les plus importantes de la rive gauche, desservant du Nord au Sud: Les Thermes de Cluny et L' Hôtel de Cluny, le Collège de Dainville, l' Église Saint-Côme; le Collège de Séez (1427); le Collège de Narbonne, (1316); le Collège de Bayeux, (1309), le Collège de Justice et le Collège d'Harcourt; les Messageries pour Laval, Rennes, Saumur, Angers et Nantes point de départ et d'arrivée.
Sites particuliers
- no 1 & 2: Donnant sur la rue de la Huchette.
- no 3: Après cette maison la rue rétrécie. Porte avec au dessus la sculpture d'une tête de femme, élévation sur cinq niveaux plus comble; au second étage balcon.
- no 6: le poète Paul Verlaine a demeuré dans un petit hôtel qui s'élevait à cet endroit et y a croisé le célèbre Bibi-la-Purée
- no 12: Hôtel particulier, une petite porte avec baie, entresol; élévation sur trois niveaux, plus comble; 3 fenêtres hautes sur façade avec garde-corps en fer forgé
- no 19 & 16: De suite après coupe la rue Saint-Séverin.
- no 18: A l'emplacement de cet immeuble se trouvait une petite rue dite: rue Poupée qui venait de la rue Hautefeuille.
- no 22: A la place de cet immeuble se trouvait la rue Percée venant de la rue d'Hautefeuille et survit dans l'actuelle impasse Hautefeuille.
- no 24: Ici se trouvait la boutique du fabricant d'estampes Esbrad.
- no 26: Maison élévation sur cinq étages, rangé de blasons ronds au 1er étége ( 2 de chaque côté de la porte centrale et au-desssus de celle-ci; un avec des traits obliques les autres étant vides. au second rien, au troisième étage, nouvelle série avec le blason central plein de 5 rangées de vair. Quatrième étage, sans et balcon au cinquième.
- no 35[2] : Façade, toiture sur rue de la Harpe, escalier et rampe en fer forgé (cadastre05.04BP 99) classés le 28 décembre 1979 aux Monuments historiques. Dans deux baies cintrées à gauche la porte cochère avec entresol et à droite La Petite Hostellerie, mascarons et belles sculptures et archivoltes en façade sur rue. Trois étages sur entresol avec comble, au troisième baies cintrées, 3 fenêtres sur façade. Ce n'est pas dans cet Hôtel, mais à l'ancien no 51, aujourd'hui disparu, qui était situé en face l'église Saint-Côme que fut arrêtée le 2 juin 1793 dans son logement au deuxième étage Madame Roland
- no 37:Les façades et toiture sur rue , ainsi que l'escalier intérieur de cet hôtel particulier sont[3], classés en 25 février 1974 aux Monuments historiques. Elévation sur trois étages plus comble, avec trois fenêtres sur la façade sur rue.
- no 43:juste après, rue de la Parcheminerie
- no 45: Ancien hôtel particulier, avec porte monumentale sur rue avec vantaux[4], classée le 24 mars 1928 aux Monuments historiques. Mascarons, élévation sur trois étages plus comble, 2 baies voûtées de chaque côté de la porte cochère; cour pavée en cul de four avec fontaine
- no 47: Hôtel particulier, élévation sur trois étages plus comble
Personnalités
- Marie-Antoinette Josèphe Saucerotte dite Mademoiselle Raucourt est née, rue de la Vieille Boucherie le 3 mai 1756
- Monsieur Berthellemot, confiseur célèbre avec ses bonbons de la Fortune avait sa fabrique rue de la Vieille Bouclerie en 1786 - Monsieur Richard son élève qui devient son gendre et lui succéda[5].
- BASSE, fabricant de piano au no 134 rue Vielle Bouclerie, actif en 1800-1802.
- Thomas Moette (1641? - 1710), Libraire-Imprimeur à l'enseigne de " Saint-Alexis " en 1670.
- Alexandre Lesselin, Imprimeur rue de la Vieille Bouclerie, près du Pont Saint-Michel, plus tard rue de la Barillerie.
- Denis Pelé, Libraire-Imprimeur à l'enseigne " Au Gros Tournoi ".
- Jean Jullien, Libraire-Imprimeur à l'enseigne: Aux Quatre Evangélistes
- Esbrad Imprimeur-Editeur au n°24 rue de la Vieille Bouclerie estampe
- Jean Promé puis sa veuve, Libraire-Imprimeur.
- Valleyre l'Aîné, Libraire-Imprimeur à l'enseigne de : " L'Arbre de Jessé ", 1778[6].
- Jean Charmot puis sa veuve, au bout du Pont Saint-Michel à l'ensigne de: "Au Chef de Saint-Jean " Libraire-Imprimeur en 1694, la veuve ne posséde que deux presses dont une seulement est montée, elle emploie 2 compagnons[7]. Elle a imprimé:L'histoire véritable de l'ouverture du tombeau de Michel Nostradamus...1688[8]. Avant 1692, elle épouse l'imprimeur Gentil[9]. En 1694, elle est criée à ban à sa porte lorsque son employé Raimbault est exécuté en Place de Grève au motif qu'il a imprimé des pamphlets sur le mariage secret de Louis XIV et de Madame de Maintenon 1672- 1694[10]
- d'Houry père, Libraire-Imprimeur de Monsieur le Duc d'Orléans[11].
- Vve Charles Maur d'Houry[12].
- Molé Jeune, Graveur en caractères et Fondeur, établi au n°78 où il gère 100 ouvriers, auteur de 260 polices, 30 000 poinçons.
- Denis Diderot
Transports
Bibliographie
- Théophile-Sébastien Lavallée, Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris, 1838-1839.
- Henri Gourdon de Genouillac, Paris à travers les âges..., Paris 1879.
- Jacques Hillairet, Évocation du vieux Paris, éditions de Minuit, 1960, P. 534-535/677. p.
Liens externes
Notes et références
- Dictionnaire historique des rues de Paris, Jacques Hillairet, éditions de Minuit, p.621
- Notice no PA00088450, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00088451, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00088452, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière & Jean-François Coste, Almanach des Gourmands, Maradan, 1806
- Extraits de: Célestin Moreau,Bibliographie des Mazarinades, Paris 1851. 3e vol, p. 283-294,
- Mms.fr. 21748 f.189
- 1688; BnF Rés Ye 4477
- (vo) Mns fr. 21741 fol 15
- Renouard XVIe , p. 77 extrait de :Dictionnaire des femmes libraires en France 1470-1870, Roméo Arbour, Droz, 2003, 750. P.
- Explication des ouvrages de peintures et sculptures 1751-1774
- Dictionnaire des journaux de 1600 à 1789 notice: 431, Jean Sgard, Paris, Universitas, 1991.
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- Lieu lié à Denis Diderot
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