RoboCop (film)

RoboCop
Titre original	RoboCop
Réalisation	Paul Verhoeven
Acteurs principaux	Peter Weller Nancy Allen Ronny Cox Miguel Ferrer Ray Wise
Scénario	Edward Neumeier Michael Miner
Musique	Basil Poledouris
Décors	William Sandell
Costumes	Erica Edell Phillips
Montage	Frank J. Urioste
Production	Arne Schmidt, Jon Davison
Format	35 mm
Genre	Science-Fiction
Durée	102 minutes
Sortie	17 juillet 1987
Langue(s) originale(s)	Anglais
Pays d’origine	États-Unis

RoboCop est un film américain de Paul Verhoeven sorti sur les écrans en 1987.

Sommaire 1 Synopsis 2 Pouvoirs 2.1 Points forts 2.2 Points faibles 3 Fiche technique 4 Distribution 5 Filmographie RoboCop 6 Produits dérivés 6.1 Séries télévisées 6.1.1 Séries animées 6.2 Télésuite 6.3 Comics 6.4 Jeux vidéo 6.5 Romans 6.6 Musiques 6.7 Jouets 6.8 Jeux de société 7 Commentaires 8 Anecdotes 9 Voir aussi 9.1 Lien externe

Synopsis

L'action se situe dans le futur, où l'OCP (Omni Consumer Product/Omni Cartel des Produits en VF), une entreprise surpuissante, a la mainmise sur divers marchés, notamment le Département de Police de Détroit, les prothèses médicales, les pancréas artificiels et les robots. Les hauts dirigeants de l'OCP ont un rêve: Delta City, qui remplacera la vieille ville de Détroit.

La ville de Détroit est envahie par le crime, la violence et le non-respect des lois établies par le maire, comme celle qui interdit le viol. Ce «cancer», que représente le crime, doit être réglé avant l'embauche des «deux millions de nouveaux ouvriers qui insuffleront la vie dans cette cité». «Il est temps de rétablir l'équilibre en faveur de la loi et de l'ordre» réplique le président de l'OCP.

Le numéro 2 de l'OCP, Richard Jones, présente un projet de robot flic, le ED 209 (Enforcer Droid 209/ Echo Dépisteur 209 VF). Selon lui, la ville a besoin d'«un policier qui fonctionne 24 heures sur 24, qui n'a besoin ni de manger ni de dormir, doté d'une grande puissance de feu et des réflexes adéquats».L'immense robot abat la personne utilisée comme cobaye en le criblant de balles (ses bras étant des mitrailleuses de gros calibre). Le ED 209 montre au long du film son manque d'agilité et son mauvais fonctionnement.

Après la démonstration ratée, c'est le jeune Bob Morton, concepteur affecté depuis toujours aux "seconds projets" qui saute sur l'occasion de montrer son projet RoboCop, Bien entendu, le chef de l'OCP (après le fiasco de Jones) accepte et demande à Bob Morton quand il pourra livrer le premier prototype. Morton répond que les meilleurs agents de police ont été placés dans des zones à hauts risques, et qu'il ne reste plus qu'à attendre le premier qui se fera descendre afin de le transformer en Endo-squelette...le Robocop.

L'officier Alex Murphy (Peter Weller), débarqué (par coïncidence...) dans une nouvelle unité, fait équipe avec Anne Lewis (Nancy Allen). Il perd la vie au cours de sa première mission, froidement abattu par les malfrats qu'il poursuivait avec, à leur tête, le terroriste Clarence Boddicker.

Morton tient son cobaye et l'opération est un succès. Si dans un premier temps le policier de métal fait des miracles dans les rues, il est bientôt en proie à des cauchemards de sa vie passée et rêve même du jour de son assassinat. Oubliant les directives de l'OCP, Robocop s'échappe du commissariat afin de retrouver les complices de Clarence boddicker...

Pouvoirs

RoboCop est l'un des héros les plus célèbres des années 1980. Le film amorce une réflexion sur l'obsession de l'ordre, de la sécurité et de la prévisibilité. Dans la télé-suite de 2000, on peut lire cette phrase: « Le danger autrefois c'était que les hommes deviennent des esclaves, le danger demain c'est qu'ils deviennent des machines. » Il s'agit d'une citation d'un écrivain américain du XIX^e siècle, Henry David Thoreau.

RoboCop n'a pas de pouvoirs surnaturels comme la plupart des super-héros, mais des capacités mécaniques dotées par son corps robotique. Il ne reste presque plus rien d'humain dans le « corps » de RoboCop. Alex Murphy a été quasiment intégralement changé en machine: la seule chose qui lui reste de sa vie antérieure est son cerveau, dont la mémoire a été presque intégralement effacée, et son visage, qu'on ne peut voir que quand il enlève son casque (fixé par 2 vis, au niveau des tempes, comme la créature du Docteur Frankenstein ). Son corps est aussi raide que résistant, un peu comme celui d'une figurine, d'un jouet manipulable.

Points forts

RoboCop est intégralement fabriqué avec du titane, ce qui le rend très fort, insensible aux balles. Son corps est une armure. Il possède du matériel embarqué de haute pointe, comme des scanners pour voir à travers les murs ou encore un thermographe pour repérer les gens avec leur chaleur. Il peut se connecter aux ordinateurs ordinaires avec une sorte de pic à glace métallique lui sortant du poignet droit. RoboCop peut ainsi enregistrer ce qu'il voit et montrer ensuite la vidéo à d'autres, ce qui s'avère très pratique en cas d'interrogatoire avec des suspects. Dans la télé-suite "RoboCop: Directives Prioritaires", on découvre que RoboCop est équipé d'une connexion à internet lui permettant de montrer sa position à quiconque. Dans le premier film son corps est équipé d'une balise envoyant des signaux satellites retranscrit sur le "GPS" d'un des dirigeants de l'OCP. Dans le troisième film, on peut même voir RoboCop voler grâce à un réacteur dorsal ou encore remplacer son bras gauche par un combiné mitrailleuse, lance-flammes et lance-roquettes. L'apparition de l'attirail technologique de RoboCop peut parfois apparaître comme peu crédible même pour de la science-fiction, mais semble servir à faire des scènes d'actions spectaculaires.

Points faibles

Ce qui caractérise vraiment un héros étant son point faible, RoboCop en possède plusieurs ; le plus important étant son absence quasi-totale de liberté. RoboCop est programmé par l'OCP sur la base de 4 directives prioritaires, pouvant se contredire. Y désobéir, intentionnellement ou non, entraîne souffrance et auto-mise "hors-circuit" temporaire.

RoboCop a également d'autres types de points faibles, revers de ses points forts technologiques :

• possibilité de panne de courant, à cause de son alimentation par des batteries ;
• sensibilité aux ondes magnétiques (donc aux aimants), à cause de son corps métallique ;
• traçabilité pouvant être un problème quand elle est accessible à des ennemis ;
• son poids et son faible nombre d'articulations lui interdisent certaines actions, comme celles de nager ou de courir.

Fiche technique

• Titre : RoboCop
• Titre original : RoboCop
• Réalisation : Paul Verhoeven
• Scénario : Michael Miner, Edward Neumeier
• Directeur de la photographie : Jost Vacano
• Effets visuels, animation : John Dahl
• Montage : Frank J. Urioste
• Pays d'origine : États-Unis
• Genre : Science-fiction
• Couleur : couleur
• Durée : 102 minutes
• Interdit aux moins de 12 ans
• Dates de sorties en salles : 17 juillet 1987 (USA), 20 janvier 1988 (France)

Distribution

• Peter Weller (VF : Patrick Floersheim) : Officier Alex J. Murphy/RoboCop
• Nancy Allen (VF : Maïk Darah) : Officer Anne Lewis
• Dan O'Herlihy : Le président de l'OCP dit "le vieil homme"
• Ronny Cox (VF : Marc Cassot) : Richard "Dick" Jones
• Kurtwood Smith (VF : Sady Rebbot) : Clarence Boddicker
• Miguel Ferrer (VF : Patrick Poivey) : Bob Morton
• Robert DoQui (VF : Jacques Deschamps) : Sergeant Warren Reed
• Ray Wise (VF : José Luccioni) : Leon Nash
• Felton Perry (VF : Med Hondo) : Johnson
• Paul McCrane (VF : Marc François) : Emil Antonowsky
• Jesse D. Goins (VF : Marc Alfos) : Joe Cox
• Del Zamora : Kaplan
• Calvin Jung (VF : Marc François) : Steve Minh

Filmographie RoboCop

• 1987 : RoboCop de Paul Verhoeven avec Peter Weller, Nancy Allen, Dan O'Herlihy et Ronny Cox
• 1990 : RoboCop 2 de Irvin Kershner avec Peter Weller, Nancy Allen et Tom Noonan
• 1992 : RoboCop 3 de Fred Dekker avec Robert John Burke, Nancy Allen et Jill Hennessy
• 2010 : RoboCop de Darren Aronofsky

Produits dérivés

Le film donna lieu à une série télévisée, plusieurs séries animées, et plusieurs téléfilms, des jeux vidéo et des bandes-dessinées (comic books).

Séries télévisées

• 1994 : RoboCop de Edward Neumeier et Michael Miner avec Richard Eden, Yvette Nipar, Blu Mankuma et Andrea Roth. Diffusé sur M6 en France et TQS au Québec.

Séries animées

• 1988 : RoboCop : Des studios Marvel Films. En France, le 12 septembre 1990.
• 1998 : RoboCop : Alpha Commando : de Edward Neumeier et Michael Miner. Par les studios Madhouse Production. Réalisé par Tom Tataranowicz.

Télésuite

• 2000 : RoboCop 2001 ou Robocop: Prime Directives en V.O de Julian Grant avec Page Fletcher, Maurice Dean Wint, Maria del Mar, Geraint Wyn Davies, Leslie Hope et Anthony Lemke.

Suite directe de la trilogie cinématographique (surtout le premier film) qui se passe 10 ans après. La saga télévisuelle de 4 épisodes nous montre un RoboCop vieillissant qui malgré son corps robotique ressent les effets du temps.

La saga "RoboCop: directives prioritaires" a été réalisé avec des moyens de téléfilm et ne fait donc pas vraiment d'ombre à la trilogie cinématographique. Mais fort d'un scénario fouillé et de scènes d'actions correctes, la saga s'offre même le luxe de se terminer par la libération du héros de son programme des "directives prioritaires".

Évoquées dans le premier film, les directives de RoboCop sont :

1. Être au service des citoyens,
2. Protéger les innocents,
3. Faire respecter la loi,
4. Interdiction de s'attaquer à un membre de l'OCP.

Afin de coller à la continuité des 3 films, la saga emprunte même certaines images du film de Paul Verhoeven :

• La scène d'assassinat d'Alex Murphy par Clarence Boddicker (épisode 3).
• Quelques flashs back du moment de l'opération de Murphy (épisode 3).
• Allusion à Bob Morton (épisode 2).

Quant au scénario, il nous éclaire quelque peu sur le genre de flic qu'a pu être Alex Murphy (très droit et soucieux d'agir dans les règles) et de ses rapports conflictuels avec son mentor et ami, John Cable (qui croyait en une justice un peu plus sévère). On découvre d'ailleurs que c'est John Cable qui a inventé la célèbre réplique: "Vous allez venir avec moi mort ou vif !". Celle-ci sera reprise par Alex Murphy qui en fera sa phrase fétiche, il s'en souviendra même après son opération et se fera aussi reconnaître par un des sbires de Clarence Boddicker en la lui disant en tant que RoboCop.

C'est après avoir vu Cable abattre un criminel de sang froid que Murphy décida d'être transféré à Metro-Ouest (un des quartiers chaud de Detroit dans le premier film), où il sera tué par Clarence Boddicker. Ironie du sort, avant de partir, Cable dit à Murphy d'être prudent car là où il va, c'est un quartier dangereux... (Incohérent avec le premier film ou il est évoqué tout d'abord que c'est l'OCP qui transfert les meilleurs candidats choisis par Morton dans les zones à haut risque, et lorsqu'un flic lui demande pourquoi il est venu à Metro-Ouest, il répond qu'il n'en a pas la moindre idée et que c'est l'OCP qui a décidé du transfert, on peut supposer que Murphy a accepté cette mutation sans en connaitre les détails car elle tombait justement au moment où il voulait quitter Cable ce qui serait une étonnante coïncidence ou tout simplement que Murphy n'avait pas envie de dévoiler son passé à ses nouveaux collègues estimant que ce sont ses problèmes personnels).

Après que John Cable, (également devenu un RoboCop à partir du 2eme épisode) lui ait porté un coup à l'arrière du crâne, RoboCop découvre que son cerveau est redevenu celui d'Alex Murphy.

Pourtant il annonce à son fils, James Murphy (devenu un dirigeant de l'OCP et qui a démissionné) qu'il continuerait d'appliquer les directives prioritaires mais que désormais il le ferait par choix.

Dans le journal TV qui clotûre le dernier épisode, on apprend qu'Alex Murphy (anciennement RoboCop) est devenu le chef de la police pour la plus grande joie des citoyens.

Comics

Jeux vidéo

Romans

• Ed Naha (Adapteur), Edward Neumeier, Michael Miner, RoboCop: À Novel, Dell, 1^er juin 1987
• Ed Naha (Adapteur), Frank Miller, Walon Green, RoboCop 2: À Novel, Jove Books; Mv Tie in édition, June 1990.

Musiques

Les bande sons des films :

• RoboCop - RoboCop CD (Original Soundtrack; Remastered)
• RoboCop - RoboCop CD (Original Soundtrack). 2 bandes sons pour le film RoboCop de Basil Poledouris
• RoboCop 2 Movie Soundtrack. Bande son de Leonard Rosenman du film RoboCop 2
• RoboCop 3 Movie Soundtrack. Bande son de Basil Poledouris du film RoboCop 3
• RoboCop The Series TV Soundtrack. Bande son de la série RoboCop
• RoboCop - Prime Directives TV Soundtrack. Bande son de Norman Orenstein de la télésuite RoboCop 2001

Jouets

Jeux de société

• (en) RoboCop VCR Game (1988). Jeu publié par Spinnaker. Le but est d'être le premier à faire quatre arrestations et retourner au commissariat de police.
• (en) RoboCop and the Ultra Police (1989). Publié par Parker Brothers. De 2 à 4 joueurs.

Commentaires

La violence et les clips de pub futuristes sont omniprésents dans le film.

Le film n'a pas été tourné à Détroit, mais à Dallas, car selon Paul Verhoeven : « c'est une ville qui possède l'architecture la plus futuriste du monde ».

RoboCop 3 fut la plus grande déception de la trilogie au cinéma. Il contenait plusieurs invraisemblances et la présence de Robert John Burke, dans le rôle titre, ne pouvait se comparer aux performances précédentes de Peter Weller. Le film avait un contenu un peu trop « japanisé » ce qui déplu aux amateurs.

Frank Miller qui a écrit les scénarios du deuxième et troisième film, est également le scénariste de la BD "RoboCop VS Terminator".

Anecdotes

À Sacramento en 1987, un suspect poursuivi par la police se réfugia dans un cinéma. Il fut tellement absorbé par le film qui passait sur l'écran -RoboCop- qu'il ne s'aperçut pas que la salle avait été évacuée par les forces de l'ordre. Quand les lumières se sont rallumées, la police l'arrêta tranquillement^{[réf. nécessaire]}

Un des "trailers" de présentation pour la publicité du film emprunte la musique du film Terminator sorti quelques années auparavant.

D'autant que depuis les deux créatures se sont rencontrés dans les différents "ROBOCOP VS TERMINATOR" parus en comics ou en jeux vidéo dans les années 1990...

Nancy Allen, Felton Perry et Robert DoQui sont les seuls à avoir joué dans les 3 films, Peter Weller étant remplacé dans le 3 par Robert John Burke.

Voir aussi

Lien externe

• (fr) Interprétation interessante du film sur www.mad-movies.com

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