Raúl González

Raúl González
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Raúl González
Raul 2011-08-03.jpg
Situation actuelle
Club actuel Drapeau : Allemagne Schalke 04
Numéro 7
Biographie
Nom Raúl González Blanco
Nationalité Drapeau : Espagne Espagne
Naissance 27 juin 1977 (1977-06-27) (34 ans)
à Madrid, Espagne
Taille 1,80 m
Poste Attaquant, milieu offensif, milieu de terrain
Parcours junior
Saisons Club
1988-1990 Drapeau : Espagne San Cristóbal de Los Angeles
1990-1992 Drapeau : Espagne Atlético de Madrid
1992-1994 Drapeau : Espagne Real Madrid CF
Parcours amateur
Saisons Club
1994-1995 Drapeau : Espagne Real Madrid C 7 (16) [1]
1994-1995 Drapeau : Espagne Real Madrid Castilla 1 (0)
Parcours professionnel *
Saisons Club M. (B.)
1994-2010 Drapeau : Espagne Real Madrid CF 741 (323)
2010- Drapeau : Allemagne Schalke 04 69 (26)
Sélections en équipe nationale **
Années Équipe M. (B.)
1994 Drapeau : Espagne Espagne - 18 ans 2 (4) [2]
1995 Drapeau : Espagne Espagne - 20 ans 5 (3) [3]
1995-1996 Drapeau : Espagne Espagne Espoirs 9 (7)
1996 Drapeau : Espagne Espagne Olympique 4 (2)
1996-2006 Drapeau d'Espagne Espagne 102 (44)
* Compétitions officielles nationales et internationales.
** Matchs officiels.

Raúl González Blanco, dit Raúl, est un footballeur international espagnol né le 27 juin 1977 à Madrid, qui évolue au poste d'attaquant pour le club allemand de Schalke 04.

Considéré comme le meilleur joueur espagnol de tous les temps et l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football, Raúl est surtout connu comme l'emblématique numéro 7 et capitaine du Real Madrid qu'il ne quittera qu'en 2010 après seize années passées au club. Il détient le record du nombre de matchs joués (741) et de buts inscrits en faveur des "merengues" (323). Il est également le meilleur buteur de tous les temps en Ligue des Champions avec 71 buts, compétition qu'il a remporté à trois reprises, ainsi que le meilleur buteur en activité du championnat d'Espagne.

Avec 44 buts, il a été pendant 8 ans le meilleur buteur de l'histoire de la sélection espagnole avant que David Villa ne batte son record le 25 mars 2011 face à la République Tchèque.

Il est le seul joueur à avoir obtenu trois fois le titre de meilleur attaquant de l'année par l'UEFA (1999/2000, 2000/2001, 2001/2002).

Dans la vie privée, Raúl est marié à l'ancien mannequin espagnole Mamen Sanz depuis le 30 juin 1999, et il est père de quatre garçons et d'une fille : Jorge, Hugo, Hector, Mateo et Maria.

Sommaire

Enfance et débuts

Raúl González grandit dans une très modeste famille de la Colonia Marconi, à San Cristobal de Los Angeles, quartier pauvre de Madrid. C'est ici qu'il commence à jouer au football en 1988. Quelques années plus tard, son père l'inscrit dans les équipes de jeunes de l'Atlético Madrid, toute sa famille étant de fervents supporters du club. Lors de sa première saison, au poste d'ailier gauche, il marque 65 buts et conquiert le titre de champion d'Espagne minimes. Passé en cadets l'année suivante, il est à nouveau champion. Malgré cela, le président du club, Jesus Gil y Gil est contraint de dissoudre toutes les catégories jeunes en raison de graves soucis économiques. C'est là, en 1992, que Raúl rejoint le Real Madrid, voisin et plus grand rival de l'Atlético. Pour sa première saison avec les cadets, il inscrit 71 buts en 33 matchs. Il passe rapidement chez les juniors B (- 18 ans) puis les juniors A. En 1994 il intègre le Real Madrid C et débute contre l'équipe du Corralejo de Fuerteventura en inscrivant 5 buts. Grâce à ces débuts exceptionnels, 16 buts en 7 matchs, il est convoqué par les moins de 18 ans espagnols.

Raúl à la Maison Blanche

1994-1997 : Les débuts d'une légende

Raúl et son numéro 7, symboles du Real Madrid pendant de nombreuses années (ici en août 2008)

Le 29 octobre 1994, l'entraineur Argentin de l'équipe, Jorge Valdano convoque pour la première fois Raúl avec les A. Aligné d'entrée et malgré une défaite face au Real Saragosse, il fait parler de lui en donnant le tournis aux défenseurs, se créant ses propres occasions et délivrant une passe décisive pour Amavisca. Son premier but surviendra 7 jours plus tard, le 5 novembre, face au club de son enfance, l'Atletico Madrid. Dans ce match, Raúl est étincelant, il provoque le penalty du premier but de son équipe, offre ensuite le second à son coéquipier Ivan Zamorano et marque le troisième d'une frappe du gauche en pleine lucarne à l'entrée de la surface, reprenant en une touche un service de Michael Laudrup. Sous l'impulsion de son nouveau prodige, le Real s'impose 4 à 2. Après cela, les apparitions de Raúl en équipe première seront nombreuses, il signera son premier doublé face au Celta Vigo (4-0, 18e j.), marquera au total 9 buts en championnat et 1 en coupe (10 buts en 30 matchs au total) et remportera son premier titre de champion à l'issue de la saison. Il remportera également le Prix Don Balón de joueur révélation de l'année. Une légende est née...

À la suite de ce premier exercice, la progression de Raúl sera stratosphérique. Le 30 septembre 1995 (5e journée), il inscrit son premier but dans un Clásico d'un superbe ballon piqué, ce qui deviendra sa marque de fabrique (1-0, 12e) et le match se termine sur le score de 1-1. Raúl inscrit ensuite l'unique but de la victoire lors du derby contre l'Atlético Madrid (1-0, 9e), le 18 novembre 1995 lors de la 13e journée. Il s'offre deux doublés face au FC Séville (4-1, 15e j.) et à Oviedo (1-2, 24e j.). En Ligue des champions, le jeune joueur inscrit 6 buts en 8 matchs dont son 1er triplé (1-0, 23e; 2-0, 24e; 6-1, 84e) contre Ferencváros TC lors d’un 6 à 1 mémorable mais le Real Madrid est éliminé cette année-là par la Juventus de Turin en 1/4 de finale (1-0/0-2) malgré le but qu'il marque à Angelo Peruzzi lors du match aller (1-0, 20e). Cette saison-là, il inscrit 26 buts en 52 matchs, soit une moyenne d'un but tous les deux matchs !

Sa troisième saison est superbe. En championnat, il participe activement à la conquête du titre avec 21 buts et 25 passes décisives en 42 matchs. Il marque ses deux premiers buts lors de la deuxième journée contre Hercules Alicante (3-0). Il signera deux autres doublés, sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone (0-2), lors de la vingt-septième journée, et surtout sur le terrain de l'Atlético Madrid, où, le 18 janvier 1997, il réalise l'un des meilleurs matchs de sa carrière : alors que son équipe est menée 1 à 0 et réduite à dix suite à l'expulsion de Predrag Mijatović, il inscrit deux buts (dont le second magnifique à la 82e minute après avoir dribblé deux défenseurs et trompé Molina dans un angle impossible) et offre deux passes décisives à Clarence Seedorf et Victor (1-4, 20e journée). Au total cette saison-là, il inscrira 22 buts en 47 matchs et Raúl remporta le Prix Don Balón de joueur de l'année. C'est également cette saison là qu'il découvre la sélection nationale, à l'occasion d'un match en République Tchèque (0-0, le 9 septembre 1996) et qu'il inscrit son premier but, pour sa troisième sélection, à l'occasion d'une victoire 2 à 0 sur la Yougoslavie, le 14 décembre 1996, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Monde de Football 1998.

L'équipe alignée par Jupp Heynckes en finale de la Ligue des Champions 1998.

1997-2004 : L'Ange de Madrid

La saison pré-mondial de Raúl débute superbement avec une victoire en Supercoupe d'Espagne face au FC Barcelone. Il ouvre le score dès la cinquième minute du match aller (défaite 2-1) et signe les deux premiers buts de son équipe au match retour (victoire 4-1). Mis sur de bons rails, il réalise un bon début de saison marquée par trois buts magnifiques en six journées, dont le tout premier face à la Real Sociedad (2-0, 3e j.), où il enchaine une aile de pigeon, un contrôle orienté et un lob en finesse ! Il termina 5e joueur FIFA de l'année et 7e du classement du Ballon d'or de France Football, remporté par Ronaldo. La suite de la saison fut plus pénible pour lui, suite à une tenace pubalgie. Et même s'il signera un doublé face à Oviedo (5-1) pour le compte de la 34e journée, il n'aura marqué que dix buts en Liga cette saison là. Mais, il est l'un des grands artisans (11 matchs, 2 buts) de la 7e victoire madrilène en Ligue des Champions, la première depuis 32 ans, acquise aux dépens de la Juventus de Turin à Amsterdam (Mijatovic, 67e). Surtout, il devient le chouchou du Stade Santiago Bernabeu, le mythique stade du Real Madrid, et gagne le surnom de El Angel de Madrid (L'Ange de Madrid). Un surnom qui correspond parfaitement au joueur tellement ses coups de génie auront conduit le Real vers les sommets. Toujours affaibli par sa pubalgie, Raúl ne connaîtra pas la même réussite lors du Mondial en France, où la Seleccion quitte la compétition dès le premier tour, après une défaite face au Nigeria (2-3, malgré un but superbe de Raúl d'une reprise en extension), un nul face au Paraguay (0-0) et une victoire face à la Bulgarie (6-1).

Mais Raúl se remettra vite de cette désillusion, en signant deux doublés lors des trois premières journées du championnat, contre Villareal (4-1) et le FC Barcelone (2-2). Le numéro 7 madrilène s'offrira quatre autres doublés, tous au Stade Santiago Bernabeu, contre Tenerife (4-0, 15e j.), le Real Saragosse (3-2, 25e j.), le FC Valence (3-1, 30e j.) et le Deportivo La Corogne (3-1, 38e j.) et même un triplé, toujours dans "son" stade, lors d'une victoire 3-2 sur Valladolid (17e sp, 50e sp et 89e) pour le compte de la 21e journée. Cette saison-là, Raúl remporte pour la première fois de sa carrière le trophée de Pichichi (meilleur buteur de la Liga) avec 25 buts en 37 matchs (plus cinq passes décisives), devant le Brésilien du Barça, Rivaldo, auteur de 24 buts. Malgré cela, le Real ne gagne pas le championnat et en Ligue des Champions, même si Raúl inscrit 3 buts en 8 matchs, le club perd son titre dès les 1/4 de finale, face au Dynamo Kiev (1-1, 0-2). Néanmoins, les Merengues se consolent en s'adjugeant en décembre au Japon la Coupe Intercontinentale face aux brésiliens du Vasco de Gama sur le score de 2 à 1, Raúl inscrivant le but de la victoire à la 83e minute. Un but qui est l'un des plus beaux inscrits par l'attaquant espagnol durant sa carrière : à la réception d'une ouverture de Clarence Seedorf, il réalisa un contrôle orienté en pleine course et élimina deux adversaires sur des feintes de frappe avant d'ajuster Carlos Germano de l'intérieur du pied droit. Il est également désigné meilleur buteur mondial de l'année 1999 par l'IFFHS. Cette saison-là, "L'Ange de Madrid" inscrit 29 buts en 49 matchs, toutes compétitions confondues, plus 10 en 7 matchs avec la sélection espagnole, dont un quadruplé contre l'Autriche (9-0) et un triplé à Saint Marin (0-6), en éliminatoires de l'Euro 2000. Enfin, c'est aussi lors de cette saison que Raúl se fiança au mannequin espagnole Mamen Sanz, qui donna suite au rituel d'après un but : l'embrassade de sa bague, qui deviendra ensuite une alliance le 30 juin 1999.

L'équipe alignée par Vicente del Bosque en finale de la Ligue des Champions 2000.

La saison 99/00 est du même acabit que la précédente pour Raúl, qui inscrira le même nombre de buts (29) en un peu plus de matchs (57), soit une belle moyenne de 0,51 but par match. En Liga, il se signale par un nouveau doublé face au FC Barcelone au Camp Nou, dont le second sur un nouveau ballon piqué au-dessus de Ruud Hesp à quatre minutes du terme (2-2, 7e j.). Après ce but, il portera son index sur sa bouche, réduisant le Camp Nou au silence et entrant définitivement dans la légende du madridisme. Il marquera également d'autres buts décisifs en fin de match pour obtenir le point du nul (face à La Corogne ou à Séville) ou les trois points de la victoire (à Majorque ou à Vallecano). Au mois de janvier 2000, il participe avec son club à la première édition de la Coupe du monde des clubs, qui se tient au Brésil et il inscrit deux buts en quatre matchs. Le Real prendra la quatrième place d'un tournoi remporté par le SC Corinthians. Le 25 février nait son premier fils, Jorge (en hommage à celui qui l'a lancé, Jorge Valdano) et le 16 avril, il inscrit sur un penalty à la 86e minute son 100e but en Liga (pour son 212e match), offrant la victoire au Real Madrid face au Real Saragosse (1-0, 33e j.), contre qui il avait justement débuté sa carrière professionnelle. Et si cette saison-là le titre échappe pour la troisième fois consécutive au Real, le club remporte sa huitième Ligue des Champions, et Raúl n'y fut pas étranger, terminant meilleur buteur de l'épreuve (à égalité avec les brésiliens Rivaldo et Mario Jardel) avec 10 buts en 15 matchs. Il réalise quelques prestations de grande classe, comme en 1/4 de finale retour à Old Trafford face à Manchester United (2-3), où il signe un magnifique doublé en trois minutes : le premier d'une frappe enveloppée après une course en solitaire de 30 mètres (0-2, 50e); le second d'une reprise à bout portant dans le but vide suite à un merveilleux travail de Fernando Redondo côté gauche (0-3, 53e). Et en finale, au Stade de France, il inscrit sous forme de chef d'œuvre le troisième et dernier but de son équipe face au FC Valence : parti de son propre camp, il remonte soixante dix-mètres avant d'effacer Santiago Canizares de son dribble spécial et de marquer dans un angle fermé malgré le retour d'un défenseur (3-0, 74e). Par la suite, il fut logiquement désigné meilleur attaquant des compétitions européennes par l'UEFA.

Avec la Seleccion, Raúl cartonne aussi puisqu'il en est à 16 buts en 31 matchs au moment d'aborder l'Euro 2000, dont il a fini meilleur buteur des éliminatoires avec 11 buts en 8 matchs. Mais la compétition commence mal avec une défaite contre la Norvège (0-1). Raúl, qui porte le numéro 10, remettra son équipe dans le sens de la marche en ouvrant le score dès la 4e minute face à la Slovénie d'une superbe frappe du gauche en pivot dans la lucarne opposée (2-1). L'Espagne dominera ensuite la Yougoslavie au terme d'un match épique (4-3), validant son billet pour le 1/4 de finale face à la France. Dans les arrêts de jeu et alors qu'ils sont menés 2 à 1, les espagnols obtiennent un pénalty. Raúl prend ses responsabilités et a l'occasion d'envoyer son équipe en prolongations, mais il frappe à côté du but de Fabien Barthez et l'Espagne est éliminée.

Le 16 juillet 2000, Florentino Pérez devient président du Real Madrid et fait signer quelques jours plus tard le génie portugais du grand rival barcelonais, Luis Figo. Une grande complicité, sur et en dehors du terrain, va naître entre les deux joueurs. Considéré par beaucoup comme le grand responsable de l'élimination de l'Espagne, Raúl, qui semble fatigué, ne signe pas un grand début de saison, et réalise des prestations en demi-teinte jusqu'au mois de décembre. Mais la suite de la saison est excellente pour le jeune ibérique qui marque 17 buts en 22 matchs de championnat, ce qui est exceptionnel, dont cinq doublés, face à Malaga (4-3, 21e j.), face au FC Barcelone (2-2, 25e j.), à Saragosse (2-3, 31e j.), face à Alaves (5-0, 36e j.) et enfin contre Valladolid (2-1, 38e j.). Cela permit au Real de remporter son 28e championnat et à Raúl de redevenir Pichichi de la Liga avec 24 buts en 36 matchs. Il termine également meilleur buteur de la Ligue des Champions -malgré l'élimination en 1/2 finale par le futur vainqueur de l'épreuve, le Bayern Munich (0-1/1-2)- avec 7 réalisations en 12 matchs, dont deux doublés en phase de poules face à Leeds United (3-2) et en 1/4 de finale retour face au Galatasaray SK (3-0), puis est à nouveau élu meilleur attaquant des compétitions européennes par l'UEFA. Bien qu'ayant mal commencé, cette saison est la meilleure à titre personnelle pour Raúl, avec le ratio impressionnant de 32 buts en 50 matchs ! À cette époque, Raúl est le symbole du Real, l'incarnation parfaite du madridisme, à tel point que le club est parfois surnommé le "Raúl de Madrid".

L'équipe alignée par Vicente Del Bosque en finale de la Ligue des champions 2002.

En juillet 2001, c'est le meneur de jeu français de la Juventus de Turin, Zinédine Zidane qui rejoint le club pour le record à l'époque de 77 millions d'euros, dans le but avoué de réaliser le triplé l'année du centenaire du club. Cette saison là, Raúl démarre sur les chapeaux de roue, avec un "hat trick" parfait (un but de la tête, un du gauche, un du droit) réalisé en match retour de la Supercoupe d'Espagne face au Real Saragosse (3-0, après un nul 1-1 à l'aller). Cependant, il se montrera moins efficace en championnat mais brillera en coupe et sur la scène européenne. En Liga, où le Real échoue à la troisième place, très loin du champion, le FC Valence, il marque 14 buts en 35 matchs (devenant le meilleur buteur en activité en Liga), dont l'un des plus beaux de sa carrière face au Deportivo La Corogne (3-1), le 5 janvier 2002 pour le compte de la 19e journée : dos au but à l'entrée de la surface à la réception d'un long ballon, il amorti de la poitrine, se retourne, jongle au milieu de trois défenseurs et trompe Molina d'une impeccable volée du gauche (3-1, 65e). C'est après ce match, marqué également par une prestation et un but extraordinaires de Zidane, que les joueurs madrilènes sont surnommés les "Galactiques". En Coupe du Roi, il inscrit six buts en six matchs, dont un triplé salvateur contre le Nastic (victoire 4 à 2, après une défaite 1 à 0 au match aller), ce qui fait de lui le meilleur buteur de l'épreuve, mais le Real s'incline en finale face à La Corogne, malgré sa réduction du score à la 57e minute (1-2). Cette année 2001 voit également Raúl échouer à la deuxième place au Ballon d'or de France Football, derrière l'attaquant anglais du Liverpool FC, Michael Owen, mais devant le gardien allemand du Bayern Munich, Oliver Kahn.

Comme souvent donc, c'est la Ligue des Champions qui sauve la saison du Real, qui s'adjuge logiquement une neuvième couronne, ce qui constitue évidemment le record, la troisième en cinq éditions. Raúl inscrira six buts en douze matchs. Lors de la première phase, il signe un doublé face au RSC Anderlecht (4-1), inscrivant au passage le 700e but du Real en coupe d'Europe, d'une superbe louche. Lors de la deuxième phase, il réussit un nouveau doublé contre le Panathinaïkos (3-0, dont le premier d'une sublime tête plongeante). En 1/2 finale retour face au FC Barcelone, il ouvre le score en fin de première mi-temps, d'une frappe des dix-huit mètres en pleine lucarne après un relais avec Zinédine Zidane (1-1, après une victoire 0-2 à l'aller, où il avait été à l'origine des deux buts). Et en finale à l'Hampden Park de Glasgow, il ouvre la voie du sacre dès la 8e minute d'une frappe à ras de terre, alors qu'il joue sous infiltration, devenant le douzième joueur à marquer un but dans deux finales différentes. Le Real battra le Bayer Leverkusen 2 à 1 et Raúl sera élu pour la troisième année consécutive meilleur attaquant des compétitions européennes par l'UEFA, ce qui est également un record. Il reçoit pour la quatrième fois consécutive et la cinquième fois de sa carrière le Prix Don Balón de joueur de l'année. C'est avec le statut de meilleur attaquant du monde que Raúl débarque, avec l'Équipe d'Espagne de football (avec qui il compte 25 buts en 51 sélections à ce moment là), en Asie pour y disputer la Coupe du Monde 2002. Tout commence bien pour la Seleccion, qui obtient trois victoires, et son buteur vedette, qui inscrit trois buts (le premier contre la Slovénie (3-1) et un doublé face à l'Afrique du Sud (3-2)). Mais en 1/8e de finale contre l'Eire (1-1, 3-2 tab), Raúl se blesse et déclare forfait pour le 1/4 de finale perdu dans des circonstances douteuses face à la Corée du Sud (0-0, 3-5 tab). C'est une nouvelle déception pour El Flaco et ses partenaires sur le plan international... Raúl héritera du brassard de capitaine suite à la compétition et à la retraite internationale de Fernando Hierro.

Raúl (ici en 2007) fut capitaine du Real Madrid pendant de nombreuses saisons.

Raúl compte bien se ressaisir en club, d'autant plus que la recrue de cet été 2002 est Ronaldo, vainqueur et meilleur buteur (8 buts) du dernier mondial, avec qui il forme le duo d'attaque le plus excitant au monde, du moins sur le papier. En début de saison, il remporte un trophée qui lui avait jusque là toujours échappé, la Supercoupe d'Europe, aux dépens du Feyenoord Rotterdam (3-1). Mais, Raúl se blessa et peina à revenir à son plus haut niveau. Le 20 novembre 2002, il devient père pour la deuxième fois, avec la naissance de Hugo. Début décembre, le Real remporte la Coupe Intercontinentale contre l'Olimpia Asunción (2-0). Le 11 décembre 2002, Raúl marqua ses 200e et 201e buts avec le Real toutes compétitions confondues, contre le Lokomotiv Moscou (2-2). Le 12 février 2003, Raúl marqua ses 30e et 31e buts en 58 capes avec la Seleccion contre l'Allemagne (3-1), devenant le meilleur buteur de l'histoire de l'Équipe d'Espagne de football devant Fernando Hierro et ses 29 buts. Le 1er mars 2003, Raul marqua son 208e but avec le Real grâce à un doublé au Deportivo Alavés (1-5, 24e j.). Il devient ainsi le 4e meilleur buteur du club devant Hugo Sanchez (207), mais devancé par Ferenc Puskas (236), Carlos Santillana (290) et Alfredo Di Stefano (307). Il réalisera trois autres doublés dans sa saison, à Majorque (1-5, 13e j.), contre Malaga (5-1, 34e j.) et lors du derby sur la pelouse de l'Atletico Madrid (0-4), aidant son équipe à coiffer sur le fil la Real Sociedad et à remporter sa 29e Liga. Avec 16 buts et 11 passes décisives, Raúl est encore l'un des grands artisans du titre. En C1, il réussit un magnifique doublé face à l'AC Milan (3-1) lors de la deuxième phase, puis un autre en 1/4 de finale aller face à Manchester United (3-1). Mais il eut l'appendicite, fut absent 3 semaines et revint pour la 1/2 finale retour face à la Juventus de Turin, perdue 3 à 1, malgré la superbe passe décisive qu'il offre à Zinédine Zidane, effaçant ainsi la victoire 2 à 1 de l'aller. Malgré 9 buts en 12 matchs de Raúl dans la compétition, le Real dû laisser échapper son titre.

L'inter-saison a été mouvementée à Madrid, avec l'arrivée en provenance de Manchester United, d'un autre "galactique" David Beckham, et surtout avec les départs de l'entraîneur Vicente Del Bosque, remplacé par Carlos Queiroz, du buteur et grand ami de Raúl, Fernando Morientes et du défenseur et capitaine, Fernando Hierro. Encore une fois, c'est Raúl qui lui succède en tant que capitaine. Il s'en montrera rapidement digne en mettant son équipe sur la voie de la victoire en Supercoupe d'Espagne contre le Real Majorque, en ouvrant le score à la 44e minute du match retour (3-0, après une défaite 2-1 à l'aller aux Baléares). Ensuite, il signera un sensationnel triplé lors de la démonstration face à Valladolid (7-2, 3e j.) : le premier d'une reprise acrobatique du talon sur un centre de Luis Figo (1-0, 32e); le deuxième d'un enchainement contrôle de la poitrine-ballon piqué sur une longue ouverture de Roberto Carlos (2-0, 35e); le troisième en piquant son ballon au-dessus du gardien, Albano Bizzarri, puis en le poussant dans le but vide d'une talonnade (7-2, 75e). Raúl signera deux doublés contre Santander (3-1, 8e j.) et à Bilbao (4-2, 29e j.) et inscrira 11 buts en Liga cette saison, mais le Real finira troisième, loin du champion, le FC Valence. En Coupe du Roi, le Real échoue en finale face au Real Saragosse (2-3), malgré les six buts de Raúl dans la compétition, dont un doublé décisif à Leganes (3-4 ap.) où il marque le but de la victoire durant les prolongations, ce qui en fait à nouveau le meilleur buteur de l'épreuve. Mais la plus grosse déception survient en Ligue des Champions, où le Real Madrid est éliminé dès les 1/4 de finale par l'AS Monaco de Morientes (4-2/1-3), malgré l'ouverture du score et la belle prestation de Raúl au match retour, auteur de 2 buts en 9 matchs dans cette édition, ce qui porte son total à 45 depuis le début de sa carrière. C'est donc une saison vierge de titres pour les "Galactiques" (mais une bonne saison à titre personnel pour Raúl, auteur de 20 buts toutes compétitions confondues), qui sera suivi par une énorme désillusion pour les joueurs espagnols lors de l'Euro 2004 disputé au Portugal. Déjà contraints de passer par un barrage contre la Norvège pour se qualifier, où Raúl sera un acteur décisif en égalisant au match aller (2-1) puis en ouvrant le score au match retour, à Oslo (0-3), l'Équipe d'Espagne de football quitte la compétition dès le premier tour. Une victoire sur la Russie (1-0), un nul contre la Grèce (1-1, où Raúl offrira d'une géniale talonnade l'ouverture du score à Fernando Morientes) et une défaite face au voisin portugais (0-1) sonnent le glas des illusions ibériques. Raúl, arrivé avec 38 buts en 72 sélections et le désir de remporter enfin un titre avec la Seleccion, passe complètement à côté de la compétition, étant maladroit devant le but, pas du tout inspiré et surtout complètement usé...

Raúl lors d'un match contre le Deportivo La Corogne en 2009.

2004-2007 : Des années difficiles

La saison suivante confirme cet état préoccupant de la part du capitaine merengue. En championnat, Raúl ne marque que neuf buts (soit son plus mauvais total depuis sa première saison chez les pros, où il avait joué moins de matchs), dont seulement trois durant la première partie de saison. Il se ressaisira quelque peu par la suite avec notamment deux doublés contre l'Espanyol Barcelone (4-0, 22e j.) et le Racing Santander (5-0, 35e j.), mais le Real ne sera que dauphin du FC Barcelone. C'est en Ligue des Champions qu'il s'en tire le mieux à titre personnel, avec quatre buts, ce qui fait de lui l'égal d'Alfredo Di Stefano (49 buts). Raúl signe notamment une grande prestation face à l'AS Roma en phase de poules (4-2), où alors que le Real est mené 0 à 2, il réussit un doublé, pour réduire le score d'abord (39e, d'un superbe lob), puis pour donner l'avantage à son équipe ensuite (72e, d'une reprise taclée). Mais le Real sera sorti dès les 1/8e de finale par la Juventus de Turin (1-0, 0-2 ap) et c'est donc une seconde saison consécutive sans titre pour le club madrilène. C'est aussi lors de cette saison qu'il perd son statut de titulaire indiscutable en sélection, désormais entraîné par Luis Aragones, bien qu'il ait porté le record de buts à 41 (en 85 sélections).

Pourtant, Raúl démarrera bien la saison pré-mondial. Dès la 1re journée, il inscrira le but victorieux à Cadix à cinq minutes de la fin (1-2), puis il signera un doublé contre l'Athletic Bilbao (3-1, 4e j.) et un but magnifique d'une volée lobée de plus de vingt mètres sur la pelouse de La Corogne (3-1, 11e j.), qui sera son cinquième en neuf matchs, plus deux en trois de Ligue des Champions (atteignant ainsi le total de 51 buts), mais aussi son dernier de la saison... En effet, le 19 novembre 2005, à l'occasion du Clásico perdu 3 à 0 à domicile, il se blesse et est mis sur la touche pour trois mois. À son retour, le 18 février 2006, il disputera 16 matchs toutes compétitions confondues sans trouver le chemin des filets. Raúl n'est plus que l'ombre de lui-même et a l'image d'un joueur déjà vieux, complètement usé, pour avoir trop tiré sur la corde physique depuis ses 17 ans. De même, lors de ses deux dernières saisons, il n'aura inscrit que 20 buts (13 puis 7), soit autant que la saison précédente... Collectivement, ce n'est guère mieux, puisque le Real finira deuxième à douze longueurs du Barça en Liga et sera sorti en 1/8e de finale de la C1, pour une troisième saison vierge de titres d'affilée... Raúl se consolera avec la naissance des jumeaux Hector et Matéo, en décembre 2005, et avec sa convocation pour la Coupe du monde 2006, où l'équipe d'Espagne de football espère bien briller ! Après une entame parfaite contre l'Ukraine (4-0), la Seleccion bute la Tunisie mais Raúl, entré à la mi-temps, égalise à vingt minutes du terme (son 44e et dernier but en sélection, pour sa 97e apparition, et rejoignant par la même le cercle très fermé des joueurs ayant marqué au moins un but dans trois mondiaux différents) et son équipe l'emporte finalement 3 à 1, avant de réaliser le "grand chelem" contre l'Arabie Saoudite (1-0). Mais en 1/8e de finale, lors de sa 99e sélection, l'Espagne est terrassée par la France de Zidane (1-3) et quitte donc la compétition par la petite porte...

La saison suivante sera du même acabit pour Raúl, qui n'inscrira que 12 buts en 43 matchs, toutes compétitions confondues. Néanmoins, avec 7 buts et 3 passes décisives, il participe à la conquête de la 30e Liga obtenu sur le fil par le Real aux dépens du Barça. Les deux équipes ayant finies à égalité de points, les merengues l'emportent grâce aux confrontations directes : victoire 2 à 0 au Stade Santiago Bernabeu, où Raúl avait ouvert le score dès la 3e minute d'un merveilleux coup de tête, et nul 3-3 au Nou Camp. À la peine sur la scène domestique, Raúl montre toute l'étendue de son talent sur la scène européenne, inscrivant cinq buts, dont deux doublés contre le Dynamo Kiev en phase de poules (5-1) puis face au Bayern Munich en 1/8e de finale aller (3-2). Mais le club madrilène s'inclinera 2-1 en Bavière et sera donc éliminé à ce stade de la compétition pour la 3e année consécutive... Enfin c'est lors de cet exercice, que Raúl quittera définitivement la Seleccion, suite à une défaite 3-2 contre l'Irlande du Nord à Belfast, le 6 septembre 2006, pour le compte des éliminatoires à l'Euro 2008. Avec 102 sélections et 44 buts, il est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection Espagnole et l'un de ses plus dignes représentants, bien qu'il n'ait jamais remporté le moindre titre avec...

Raúl célébrant un but en 2008 face au Zenith Saint-Petersbourg.

2007-2009 : Une seconde jeunesse

Malgré des critiques en tout genre en ce début de saison, et aussi des rumeurs de transfert du côté de Liverpool FC ou de l'Inter Milan, Raúl est bien un joueur madrilène pour cette nouvelle saison. Et il retrouve son génie et son efficacité devant le but dès la 1re journée contre l’Atletico Madrid, puisqu'il inscrira le premier but merengue en championnat de la saison, en égalisant à la 14e. Lors de la deuxième journée, c'est encore lui qui ouvre la voie, à la 39e minute, de la démonstration contre Villareal (5-0). Raúl enchaîne les bonnes performances, signant notamment des doublés à domicile contre le Racing Santander (3-1, 14e j.), le Real Valladolid (7-0, 23e j.) et le Valence CF (2-3, 29e j.) et sera élu à plusieurs reprises "homme du match". C'est lors de cette saison qu'il inscrira son 200e but en championnat, le 8 mars 2008, en offrant sur pénalty à la 72e la victoire au Real contre l'Espanyol Barcelone (2-1, 27e j.). Raúl est devenu le 30 mars 2008 le 2e meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid, ex-æquo avec Carlos Santillana, en marquant face au FC Séville son 290e but en match officiel avec le maillot "merengue" (3-1, 30e j.). Le 20 avril 2008, il le dépasse en ouvrant le score contre le Racing Santander (0-2, 33e j.). Enfin, le 7 mai, lors du Clásico, le Real atomise le Barça 4 à 1 et c'est Raúl en personne qui avait ouvert le score dès la 13e minute d'une superbe frappe enveloppée du gauche à l'entrée de la surface. Il est donc l'un des grands artisans du 31e titre de champion du Real Madrid. Le journal 'Marca' lui attribue même le titre de meilleur joueur de la saison ('Trofeo Di Stefano')[4]. Par contre, en C1, le Real sera à nouveau sorti au stade des 1/8e de finale, après deux défaites face à l'AS Roma (2-1, 1-2), malgré les deux buts de Raúl... Sous la houlette de son nouvel entraîneur, Bernd Schuster, son compteur buts affichera en fin de saison 18 unités en Liga et 5 en Ligue des Champions, dont il améliore sans cesse le record de buts (61), soit un total de 23 buts en 48 matchs ! Mais malgré cette magnifique saison, il n'est pas retenu, au grand désarrois des supporters, pour l'Euro 2008 disputé en Suisse et en Autriche, et que l'équipe d'Espagne de football finira par remporter.

Il commence la saison suivante par des prestations moyennes. Puis il redevient très efficace devant le but, signant ses premiers buts de la saison sous la forme d'un doublé contre le Real Sporting de Gijón (7-1, 4e j.). Il signera d'autres doublés face à l'Espanyol Barcelone (2-2, 6e j.), à nouveau contre le Real Sporting de Gijón, (0-4, 23e j.), où avec ses 308e et 309e buts, il devient le meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid, devant Alfredo Di Stefano, et face au Betis Séville (6-1, 24e j.). Il s'offre enfin un sensationnel "coup du chapeau" sur la pelouse du FC Séville (2-4, 33e j.) ! Mais ces trois buts seront ses derniers de la saison, puisque suite à la mythique claque concédée à domicile lors du Clásico (2-6, 34e j.), il ne trouvera plus le chemin des filets... Il termine néanmoins sa saison avec 18 buts, comme la saison passée, auxquels il faut en ajouter 3 en Ligue des Champions, dont un doublé contre le Zénith Saint-Pétersbourg (3-0), que le club quittera à nouveau en 1/8e de finale, terrassé par Liverpool (5-0 sur l'ensemble des deux matchs); et 3 autres réussis dans le même match de Coupe du Roi contre la Real Unión de Irún, club de troisième division, (4-3), insuffisant pour se qualifier puisque les madrilènes s'étaient inclinés 3-2 à l'aller ! Malgré cela, avec 24 buts en 47 matchs toutes compétitions confondues, Raúl réalise donc une nouvelle très belle saison.

Raúl lors du match de son 323e et dernier but avec le Real Madrid, contre le Real Saragosse au stade de La Romareda

2009-2010 : La fin d'une légende

Avec les arrivés de Karim Benzema, Cristiano Ronaldo et Kakà, recrutés à prix d'or, Raúl est annoncé de plus en plus sur le banc. Mais, lors de la préparation (Coupe de la paix et matchs amicaux), il réalise de belles performances et inscrit cinq buts, ce qui fait de lui le meilleur joueur de la pre-saison. Et lors de la première journée de la Liga contre le Deportivo la Corogne (2-3), il marque le premier but du championnat et provoque un pénalty. Sur sa lancée, Raúl inscrit deux buts lors des trois premières journées de la Ligue des Champions et s'offre un doublé contre le Real Valladolid (4-2, 7e j.). Mais malgré son bon début de saison, et suite à l'humiliante défaite en 1/16e de finale aller de la Coupe du Roi contre l'AD Alcorcón, club de troisième division, (4-0, et victoire 1-0 au retour, insuffisante pour se qualifier), il est poussé sur le banc par l'entraîneur chilien Manuel Pellegrini, qui lui préfère le buteur argentin Gonzalo Higuain. Pour la première fois depuis 3 ans, Raúl ne sera pas titulaire pendant 3 matchs de suite... La suite de la saison sera difficile, puisqu'il doit se contenter de bouts de matchs. Il inscrira son dernier but avec les "merengues" à la Real Saragosse (1-2, 34e j.), contre qui il avait commencé sa carrière professionnel près de 16 ans plus tôt, bouclant ainsi la boucle, et il disputera son dernier match à Malaga (1-1, 38e j.), le 16 mai 2010. Avec 7 buts en 39 matchs, soit une moyenne famélique de 0,18 buts par match, Raúl aura donc signé la pire saison de sa carrière à titre personnel, qui plus est vierge de titres... Pour couronner le tout, la Seleccion, toujours sans son ancien capitaine, remporte la Coupe du Monde en Afrique du Sud.

Malgré cela, le nouvel entraîneur madrilène, José Mourinho, arrivé tout droit de l'Inter Milan avec qui il a réussi le triplé, annonce son intention de conserver Raúl dans l'effectif. Mais le président, Florentino Perez n'est pas de cet avis... Raúl lui même, fidèle à ce qu'il avait dit quelques années plus tôt, pense qu'il est temps de partir, ne se sentant plus capable d'aider "son" club à remporter des titres. Ainsi, le lundi 26 juillet 2010, il annonce lors d'une très émouvante conférence de presse qu'il quitte son club de cœur, pour rejoindre le club allemand de Schalke 04. Il y signe un contrat de deux années, laissant ainsi l'historique numéro 7 du Real Madrid à Cristiano Ronaldo, ce qui sera critiqué par de nombreux supporters qui auraient préféré que le numéro de leur idole soit retiré. Raùl part du Real Madrid aprés avoir conquis 16 titres avec le club de la capitale[5].

Raúl à Schalke 04

2010-2011

Tout juste débarqué en Allemagne, où il évolue sous son fameux numéro 7, Raúl n'a pas tardé à trouver ses marques dans son nouveau club. En effet, pour son deuxième match (victoire 3-1 face au Bayern Munich en finale du tournoi amical Liga Total Cup), il s'est illustré en signant un doublé, dont un somptueux lob, ainsi qu'une passe décisive. Le début de championnat est plus délicat, puisque Schalke 04 concède quatre défaites en quatre matchs. Le 25 septembre, à l'occasion de la 6e journée contre le Borussia Mönchengladbach, il inscrit son premier but en match officiel sous ses nouvelles couleurs, arrachant ainsi le nul 2-2 à la 87e : après avoir éliminé deux défenseurs, il trompait Logan Bailly d'une frappe croisée à ras de terre. Le 20 octobre 2010, lors de la 3e journée de la Ligue des Champions face à l'Hapoel Tel Aviv (3-1), il inscrit un doublé qui lui permet de s'installer seul en tête du classement des buteurs toutes Coupes d'Europe confondues avec 68 buts, devançant d'une unité Gerd Müller.

Raúl avec le maillot du FC Schalke 04

La saison de Raúl semble alors définitivement lancée, puisqu'il réalise ensuite un doublé contre Sankt Pauli (3-0, 11e j.) puis deux exceptionnels "coup du chapeau" (chose rare en une saison) face au Werder Brême (4-0, 13e j.), où il marque trois buts du pied droit, dont le dernier d'un merveilleux lob, puis face au FC Cologne (3-0, 17e j.). Le 15 février 2011, il marque son 71e but en coupe d'Europe lors des 8èmes de finale de la Ligue des Champions contre le Valence CF (1-1). Le 2 mars, il qualifie son équipe pour la finale de la Coupe d'Allemagne de football, en inscrivant l'unique but de la rencontre face au Bayern Munich en 1/2 finale (0-1). Le 5 avril 2011, lors du quart de final aller de Ligue des champions qui oppose l'Inter de Milan, tenant du titre, à Schalke 04 à San Siro, Raúl participe à la mémorable victoire de son équipe (2-5), en inscrivant le 3e but des siens face aux intéristes en résistant successivement à Christian Chivu et à Andrea Ranocchia avant de tromper Julio César. Ce but permet non seulement aux allemands de mener au score, mais il s'agit notamment du 70e but de Raúl en Ligue des champions. Lors de son remplacement à la 87e minute il est ovationné par le public de San Siro. Au retour, il fera encore en mieux, car c'est lui qui ouvrira le score, peu avant la mi-temps, après s'être joué de Julio César, puis qui offrira le second but à Benedikt Höwedes d'une subtile louche (2-1). Grâce à cela, Schalke 04 accède aux demi-finales de la Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Raúl fêtera ce moment historique en allant communier avec les supporters de la Veltins Arena. Malheureusement pour eux, les hommes de Ralf Rangnick ne pèseront pas bien lourds en demi-finale face au Manchester United de Sir Alex Ferguson (défaites 0-2 puis 4-1). Mais le magnifique autant qu'inattendu parcours du club aura marqué les esprits et forcé le respect. Le 21 mai 2011, Raúl participe à la victoire de Schalke en Coupe d'Allemagne face au MSV Duisbourg, club de deuxième division (5-0) et remporte donc son premier trophée dans son nouveau club, qui est aussi la première coupe nationale de sa carrière. Ce succès compense la décevante 14e place en Bundesliga puisqu'il qualifie l'équipe de Gelsenkirchen pour la future Ligue Europa, que Raúl disputera pour la première fois, lui qui n'avait connu que la Ligue des Champions jusque là.

D'un point de vue personnelle, cette première saison en dehors du Real Madrid CF, dans un nouveau championnat, totalement différent de la Liga, et dans un nouveau club, est une réussite pour Raúl, auteur de 19 buts en 51 matchs toutes compétitions confondues. En championnat, il figure dans le Top 10 des meilleurs buteurs, avec 13 réalisations, et est même élu "meilleur joueur de Schalke 04 de la saison 2010-2011". En C1, il a encore amélioré son record de buts pour le porter à 71, et il figure dans l'équipe type de la compétition, désignée par l'UEFA.

2011-2012

A l'intersaison, des rumeurs envoient pourtant Raúl aux Blackburn Rovers, au Malaga CF et au Paris SG, car il semble que Ralf Rangnick ne compte pas sur lui, ne le trouvant pas assez rapide... Mais la légende espagnole est bien là quand débute la saison, à l'occasion de la Supercoupe d'Allemagne, que Schalke remporte aux dépens de l'ennemi honni, le Borussia Dortmund, champion en titre (0-0, 4-3 tab), à Gelsenkirchen. Pour son deuxième match, il inscrit ses premiers buts de la saison, sous forme d'un doublé (de la tête, puis d'une superbe louche, sa spécialité), face à Teningen, club de sixième division, que le club de la Ruhr écrase 11-1 pour son entrée en lice en Coupe d'Allemagne ! En championnat, c'est plus délicat puisque Schalke chute lourdement face au voisin du VfB Stuttgart (3-0) lors de la première journée. Mais une semaine plus tard, Schalke écrase le FC Cologne (5-1) et Raúl inscrit son premier but en championnat d'une magnifique louche, encore une fois. Le 16 aout 2011, les Blackburn Rovers transmettent une offre ferme pour s'attacher les services de l'attaquant espagnol. Mais Raúl, qui souhaite continuer l'aventure à Schalke 04, demande au club allemand de la refuser. Le 21 août, il annonce au journal Marca qu'il ira "au bout de son contrat", mettant ainsi fin aux rumeurs[6],[7]. Une semaine plus tard, il prouve que sa tête et son cœur sont bien à Schalke, en inscrivant l'unique but (en trois temps !) de la rencontre face au Borussia Monchengladbach, qui permet à son équipe d'être leader ex-æquo après quatre journées.

Raúl en équipe nationale

Raúl a participé à trois Coupes du Monde, en 1998 en France, en 2002 en Corée du Sud et au Japon, et 2006 en Allemagne, ainsi qu'aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 et aux Championnats d'Europe des Nations aux Pays Bas et en Belgique en 2000 et au Portugal en 2004.

Sélectionné pour la première fois par Javier Clemente, le 10 octobre 1996 contre la République tchèque lors des éliminatoires du Mondial 98, étant alors considéré comme l'un, si ce n'est le plus grand espoir du football mondial, il s'imposera définitivement après l'échec de l'Equipe d'Espagne lors du mondial français comme la superstar d'une sélection très talentueuse, composée notamment de grands noms tels que Fernando Hierro, Josep Guardiola ou Luis Enrique.

Durant la campagne d'éliminatoires pour l'Euro 2000, Raúl marquera 11 buts en seulement 9 matchs, avec notamment un quadruplé lors d'une cinglante victoire 9 à 0 face à l'Autriche (pourtant présente à la Coupe du Monde 1998 quelques mois plus tôt), permettant à son équipe de terminer en tête de son groupe et d'arriver à l'Euro en tant que favoris. Auteur d'une superbe compétition, le Madrilène verra son parcours stoppé net en 1/4 de finale par l'Équipe de France (2-1) où il ratera le penalty de l'égalisation, généreusement accordé par l'arbitre M. Collina dans les dernières minutes de la partie.

Il aborde la Coupe du Monde 2002 avec le statut de meilleur attaquant du monde et sérieux prétendant au Ballon d'or depuis plusieurs années. Il réalisera une fois de plus une compétition exceptionnelle (3 buts en 4 matchs), leader technique de son équipe qui fut la première qualifiée pour le deuxième tour. Malheureusement il se blessera lors du 1/8 de finale face à l'Eire et ne pourra pas jouer lors de l'élimination de son équipe en 1/4 de finale contre la Corée du Sud dans des conditions très litigieuses... Beaucoup s'accordaient alors à dire qu'avec lui, l'Espagne aurait pu aller au bout cette année-là.

Raúl est logiquement promu capitaine après le mondial suite à la retraite internationale de Hierro. Alors au sommet de son art, il devient le meilleur buteur de l'histoire de la sélection espagnole (à seulement 25 ans !), le 12 février 2003 en amical contre l'Allemagne en signant un doublé. La même année, il est décisif lors des barrages qualificatifs à l'Euro 2004 face à la Norvège égalisant au match aller (victoire finale 2-1 de l'Espagne) et ouvrant le score au match retour à Oslo (victoire 3-0). Malgré tout, la phase finale ne se passera pas très bien pour la Roja, éliminée dès le 1er tour, à l'image d'un Raúl arrivé très fatigué qui n'a pu empêcher l'élimination des siens.

Victime d'une grave blessure au ligaments en novembre 2005, il entame un long parcours de rééducation afin de pouvoir participer à la Coupe du Monde en Allemagne encouragé par tout un peuple. Sélectionné par Luis Aragonés, il est contraint de commencer la compétition sur le banc, n'étant pas encore à 100 % de ses capacités il marquera tout de même un but décisif après son entrée en jeu face à la Tunisie lors du 2e match. Il sera titularisé lors du match le plus important en 1/8 de finale face à la France ; mais malgré leur nette domination, les Ibériques seront éliminés.

Après le mondial et une humiliante défaite face à l'Irlande du Nord en éliminatoires pour l'Euro 2008, Luis Aragones décidera de se priver de Raúl malgré une énorme pression populaire, le nom de l'idole de Madrid étant notamment scandé lors des matchs de la sélection. Dans l'indignation générale et bien qu'il ait été élu meilleur joueur du championnat, Raúl ne sera donc pas appelé à disputer l'Euro. L'Espagne sera tout de même championne d'Europe et deux ans plus tard championne du Monde. Raúl n'aura donc jusqu'à maintenant jamais gagné de titre avec son pays.

Les caractéristiques du joueur

Joueur chez lequel aucune qualité particulière ne se détache car il fait tout à la perfection, Raúl est un joueur complet qui possède un jeu de tête exceptionnel et certainement la frappe de balle la plus précise du monde. Il manifeste une intelligence de jeu peu commune, s'adaptant à tous les systèmes, entraîneurs ou coéquipiers, capable de mener le jeu où de jouer le renard des surfaces Raúl est surtout un scoreur exceptionnel, redoutable face aux buts, il possède quasiment tous les records dans cette catégorie. Il frappe peu au but pour un attaquant ce qui lui confère un pourcentage de réussite hallucinant. Il aime surgir dans le dos des défenseurs, s'avère complet et doté d'un fort tempérament de gagneur ce qui en fait un capitaine exemplaire. Connu pour son engagement et sa dévotion envers le maillot, il n'économise pas ses efforts, il n'est ainsi pas rare de le voir en défense aider ses coéquipiers et l'action suivante mettre en place l'attaque où marquer un but... Sa régularité, sa vision de jeu incroyable, sa technique parfaite, et son sens de l'anticipation en font un joueur exceptionnel. Peu de soucis physiques (il ne manque que 3 ou 4 matchs par saison) en font une forme d'assurance tous risques. L'année 2006 est donc l'exception qui confirme la règle (retour délicat après une blessure aux ligaments croisés). Diego Maradona dira de lui qu'il est "un génie qui évolue à un niveau exceptionnel qu'aucun joueur ne peut maintenir tant d'années".

Ambassadeur de bonne volonté de la FAO

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) joue un rôle de chef de file dans les efforts internationaux de lutte contre la faim. La FAO a été constituée le 16 octobre 1945, à Québec, Canada. Le Programme des Ambassadeurs de bonne volonté de la FAO a été lancé en 1999. En 2004, Raúl a été nommé Ambassadeur de bonne volonté[8] de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Statistiques

Statistiques saisons par saisons

Équipe Saison Primera División Coupe du Roi Champions League Autres* Total
Matchs Buts Passes Décisives Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts
Real Madrid 1994/95 28 9 4 2 1 0 0 0 0 30 10
1995/96 40 19 24 2 1 8 6 2 0 52 26
1996/97 42 21 25 5 1 0 0 0 0 47 22
1997/98 35 10 12 1 0 11 2 2 3 49 15
1998/99 37 25 5 2 0 8 3 2 1 49 29
1999/00 34 17 11 4 0 15 10 4 2 57 29
2000/01 36 24 2 0 0 12 7 2 1 50 32
2001/02 35 14 6 6 6 12 6 2 3 55 29
2002/03 31 16 11 2 0 12 9 2 0 47 25
2003/04 35 11 1 7 6 9 2 2 1 53 20
2004/05 32 9 6 1 0 10 4 0 0 43 13
2005/06 26 5 3 0 0 6 2 0 0 32 7
2006/07 35 7 3 1 0 7 5 0 0 43 12
2007/08 37 18 5 1 0 8 5 2 0 48 23
2008/09 37 18 4 1 3 7 3 2 0 47 24
2009/10 30 5 0 2 0 7 2 0 0 39 7
Total / 550 228 122 37 18 132 66 22 11 741 323
Équipe Saison Bundesliga Coupe D'Allemagne Europe** Autres* Total
Matchs Buts Passes Décisives Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts
Schalke 04 2010/11 34 13 4 4 1 12 5 1 0 51 19
2011/12 11 5 2 2 2 4 0 1 0 18 7
Total 589 244 127 42 21 145 71 24 11 810 349

(*)Regroupant les matchs de Supercoupe d'Espagne de football, de Supercoupe d'Allemagne, de Supercoupe d'Europe, de Coupe Intercontinentale et de Championnat du Monde des clubs.

(**)Champions League et Ligue Europa. Dernière mise à jour le 12 septembre 2011

Statistiques dans les compétitions "mineures"

  • 1994-95 : Real Madrid C : 7/16
  • 1994-95 : Real Madrid B : 1/0
  • 1995-96 : Real Madrid A : 2/0 en Supercoupe d'Espagne
  • 1997-98 : Real Madrid A : 2/3 en Supercoupe d'Espagne
  • 1999-00 : Real Madrid A : 4/2 en Championnat du Monde des Clubs
  • 2001-02 : Real Madrid A : 2/3 en Supercoupe d'Espagne
  • 2003-04 : Real Madrid A : 2/1 en Supercoupe d'Espagne
  • 2004-05 : Real Madrid A : 2/0 en Tour Préliminaire [(1)(compris dans le total ci-dessus)]
  • 2007-08 : Real Madrid A : 2/0 en Supercoupe d'Espagne
  • 2008-09 : Real Madrid A : 2/0 en Supercoupe d'Espagne

Récapitulatif des buts/matchs de Raul au Real Madrid (au 20/10/2010)


Tableau résumant les totaux de la carrière de Raúl (Matchs non officiels inclus) :

Matchs Buts
Real Madrid 741 323
Schalke 04 69 26
Sélection Espagnole 102 44
Sélections espagnoles jeunes 27 20
Catégories inférieures Atletico Madrid 80 319
Catégories inférieures du Real Madrid 83 180
TOTAL 1102 912

Palmarès

Avec le Real Madrid

Avec Schalke 04


Distinctions personnelles

  • Meilleur buteur de la Liga (Pichichi) : 1999 (25 buts), et 2001 (24 buts).
  • Élu meilleur joueur de la Liga en 1996/97 et 2007/2008 (Trophée Alfredo Di Stéfano)
  • Meilleur buteur de la Ligue des Champions : 1999-2000 (10 buts) et 2000-2001 (7 buts)
  • Meilleur buteur de la Copa del Rey : 2001/2002 (6 buts) ; 2003-04 (6 buts)
  • Prix Don Balón de Meilleur joueur espagnol : 1997, 1999, 2000, 2001, 2002.
  • Prix Don Balón de joueur révélation de l'année : 1995.
  • 2e du Ballon d'or : 2001.
  • 3e meilleur joueur du monde choisi par la FIFA : 2001 (5e en 1997, 6e en 2002).
  • Meilleur buteur mondial de l'année 1999 désigné par l'IFFHS.
  • Meilleur buteur de toute l'histoire du Real Madrid avec 323 buts.
  • Meilleur buteur de toute l'histoire de la Ligue des Champions avec 71 buts.
  • Meilleur buteur en activité de l'histoire du championnat d'Espagne avec 228 buts.
  • Élu meilleur joueur de Schalke 04 en Bundesliga en Championnat d'Allemagne de football 2010-2011
  • Membre de l'Équipe Type de la Ligue des Champions 2011.
  • Meilleur Joueur De Schalke 04 De L'année 2011

Divers et anecdotes

  • Le 7 avril 1997, contre Compostela, Raul a joué son 100e match en Liga avec le Real Madrid à 19 ans et 284 jours ce qui constitue un record en Espagne[9].
  • Le 15 avril 2000, contre Saragosse, Raul a marqué son 100e but avec le Real Madrid sur penalty à seulement 22 ans et 292 jours.
  • Le 8 mars 2008, contre l'Espanyol, Raul a marqué son 300e but avec le Real Madrid sur penalty à 30 ans et 9 mois.
  • Le 4 février 2002, à 24 ans il devient le meilleur buteur en activité dans la Liga face à Malaga en marquant ses 112e et 113e buts en 7 saisons et 236 matchs.
  • Le 11 décembre 2002, à 25 ans, lors de la deuxième phase de la ligue des champions, Raul a marqué ses deux cent et deux cent-unième buts toutes compétitions officielles confondues avec le Real Madrid.
  • Avec la Sélection, le 12 février 2003, contre l'Allemagne, le capitaine espagnol a marqué ses trentième et trente et unième buts en équipe nationale. Il est devenu ainsi seul meilleur buteur de toute l'histoire de la Sélection.
  • Raul est devenu dimanche 30 mars 2008, le 2e meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid, ex-æquo avec Carlos Alonso Santillana, en marquant face au FC Séville son 290e but en match officiel avec le maillot "merengue". Le 20 avril 2008, il le dépasse.
  • Ligue des champions : 72 buts en 144 matches, soit 0,5 buts par match.
  • Liga : 228 buts en 550 matchs, soit 0,42 buts par match[10].
  • Copa del Rey : 18 buts en 37 matchs, soit 0,49 buts par match[11].
  • Supercoupe d'Espagne : 7 buts en 12 matchs, soit 0,58 buts par match.
  • Soit, si on ajoute les 44 buts en 102 matchs avec sa sélection nationale, un total de 382 buts en 879 matchs dans sa carrière professionnelle, soit 0,45 buts par match (statistiques arrêtées au 15/07/2009).
  • Le 19 juin 2006, grâce à un but contre la Tunisie, Raul devient le 18e joueur à avoir marqué dans 3 Coupes du monde différentes. Il a marqué lors de la Coupe du Monde 1998, de la Coupe du Monde 2002 et de la Coupe du monde 2006.
  • Le 26/05/07, Raúl a rejoint Gento dans l'histoire du Real Madrid avec 605 matchs officiels avec les Merengue. Seuls Manuel Sanchis et Santillana ont fait mieux avec respectivement 712 et 643 rencontres disputées sous le maillot du Real. Le 1er mars 2008, lors d'un Recreativo Huelva - Real, il rejoint Santillana avec 643 matchs officiels sous le maillot du Real. Le 5/03/08, en 8e de finale de Champions League contre la Roma, il le dépasse.
  • Le 11 novembre 2008, à Santiago Bernabeu contre le Real Union (match de Copa del Rey), Raul marque un triplé ce qui porte son total de buts avec le Real à 300, toutes compétitions officielles confondues.
  • Le 11 janvier 2009, à l'occasion de la 18e journée et du déplacement des Merengues à Majorque, Raul devient le plus jeune joueur a disputé son 500e match de première division en Europe (à 31 ans et 188 jours) avec le Real Madrid. Le Real s'impose 3 à 0, Raúl inscrit un but du talon, ce qui porte son total de but en Liga à 212 unités. Ce but est son 305e toutes compétitions confondues sous le maillot blanc, ce qui le place à seulement deux réalisations du légendaire record d'Alfredo di Stefano (307 buts).
  • Le 31 janvier 2009, lors de la rencontre opposant le Real Madrid à Numancia, Raúl égale le nombre de buts de Di Stefano (307 buts). Il devient par là même le co-meilleur buteur merengue de tous les temps.
  • Le 15 février 2009, lors de la rencontre contre le Sporting Gijon, Raúl devient le meilleur buteur du Real Madrid en marquant ses 308e et 309e buts avec la Maison Blanche, dépassant ainsi le mythique Alfredo Di Stefano.
  • Le 1er juin 2010, Raúl présente à la presse sa biographie, Le triomphe des valeurs, écrite par le journaliste Enrique Ortego.
  • Le 20 octobre 2010, Raùl marque ses premiers buts en Champions League avec son nouveau club Schalke 04 en réalisant un doublé face à Hapoel Tel Aviv (victoire de Schalke 3-1) [12]

[13]

Voir aussi

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Références


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Raúl González de Wikipédia en français (auteurs)

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