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Rassemblement démocratique océanien
Rassemblement démocratique océanien Président Aloïsio Sako Fondation 1994 Siège Nouméa {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Congrès {{{Congrès}}} Représentation du parti Congrès Province Sud Province Nord Province Îles Idéologie Gauche, Indépendantisme, Communautarisme Affiliation nationale aucune, FLNKS localement, proche du PS Affiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Couleurs* rouge, jaune, vert, bleu, noir Site Web {{{site_web}}} voir aussi Constitution française
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Liste des députés de Nouvelle-CalédonieLe Rassemblement démocratique océanien (RDO) est un parti politique ethnique de Nouvelle-Calédonie créé le 12 février 1994, implanté dans la communauté wallisienne et futunienne et issu de l'Union océanienne, dont le vice-président, Aloisio Sako, est devenu le premier président du RDO. Il est favorable à l'indépendance et affilié à l'Union nationale pour l'indépendance, une des composantes du Front de libération nationale kanak et socialiste.
Aloisio Sako était policier à Nouméa, déjà à l'époque où il était vice-président de l'Union océanienne (depuis 1989), mais quand il devient président du RDO indépendantiste en 1994, il est suspendu pour un an sous prétexte de "manquement au devoir de réserve" par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Charles Pasqua, ce qui en fait, aux yeux de ses partisans, un martyr et accroît considérablement sa popularité. Aux élections de 1995, l'UO perd ses deux sièges, et le RDO en remporte un au sein d'une liste FLNKS[1].
Suite à des incidents entre Kanaks et Wallisiens et Futuniens à Saint-Louis en janvier 2004, une partie des militants du RDO, avec à leur tête le cofondateur du RDO et ancien membre du gouvernement territorial de Pierre Frogier en charge de la santé et des affaires sociales jusqu'en novembre 2002, Tino Manuohalalo, ont fait scission et mis sur pied le Mouvement des citoyens calédoniens, aux positions radicalement anti-indépendantistes. Un autre parti océanien anti-indépendantiste a été mis sur pied après ces incidents, le Rassemblement océanien dans la Calédonie (ROC), dont le secrétaire général Jean-Baptiste Felomaki a rejoint le Front National local début avril 2004[2].
Aux élections provinciales du 9 mai 2004, le RDO a obtenu sur la liste UNI-FLNKS une élue dans la Province Nord et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, Angéla Manakofaiva, une institutrice née en 1963 à Nouméa[3]. Suite scrutin suivant du 10 mai 2009, le parti obtient initialement une seule élue à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès par le biais de la liste unitaire du FLNKS emmenée dans cette province par Rock Wamytan : Ilaïsaane Lauouvéa. À celle-ci s'ajoute Angéla Manakofaiva qui, bien que n'ayant pas retrouvé son siège initialement car présente en dixième position sur la liste UNI de Paul Néaoutyine dans le Nord qui n'obtient que 9 élus, elle réintègre toutefois l'assemblée provinciale grâce à la démission de celle-ci de Déwé Gorodey, alors élue au Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Sources
- ↑ David A. Chappell, Noumea Accord: Decolonization without independence in New Caledonia?, The Pacific Affairs, Fall 1999
- ↑ Asi Talatini, Vote fakakogafenua o Niu Kaletonia - Les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, webzine Uvea-mo-Futuna.com, 29 avril 2004
- ↑ Congrès de Nouvelle-Calédonie, fiche d'Angéla Manakofaiva
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