Prix Vie heureuse

Prix Vie heureuse

Prix Femina

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Le prix Femina ou prix Fémina est un prix littéraire français, créé en 1904 par 22 collaboratrices du magazine La Vie heureuse soutenu aussi par le magazine Femina, sous la direction de la poétesse Anna de Noailles afin de constituer une alternative au prix Goncourt qui consacrait de facto des hommes[1]. Le prix est attribué chaque année par un jury exclusivement féminin le premier mercredi de novembre à l'hôtel de Crillon, Paris. Il récompense chaque année la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie.

Sommaire

Histoire du prix

Le prix qui s'appelle à ses débuts Prix Vie heureuse du nom du magazine La Vie heureuse publié par Hachette, est décerné pour la première fois le 4 décembre 1904, par un jury de 20 femmes (deux fois plus que les hommes, membres du jury du prix Goncourt)[2]. Outre Anna de Noailles, les premiers membres du jury s'appelaient Myriam Harry, Caroline de Broutelles (directrice du journal), Mme Alphonse Daudet, Jeanne Nette épouse de Catulle Mendès, Mme Lucie Faure épouse de Georges Goyau, Séverine, Juliette Adam...

Dans les années 1920, il s'appellera ensuite prix Femina, du nom du magazine créé par Pierre Lafitte et le jury passera à 12 membres[3].

Edmée Frisch de Fels, duchesse de La Rochefoucauld, qui a, durant des décennies, reçu le Tout-Paris des lettres et de la pensée dans les salons de son hôtel particulier, 8 place des États-Unis, réputé être l'antichambre de l'Académie française, fut pendant des années présidente du jury du prix « Femina ».

Le jury

Les membres du jury sont, à ce jour :

La compétition étant grande pour l'annonce des résultats entre les jurys du Femina et du Goncourt, un accord pour une alternance a donc eu lieu[5].

Lauréats du prix Femina

Romain Rolland en 1905.

Prix non décerné en 1914, 1915 et 1916

Jorge Semprún en 1969.
Régis Debray en 1977.
Nancy Huston en 2006.

Prix non décerné en 1940, 1941, 1942 et 1943.

Notes et références

Liens internes

Liens externes

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  • VIE — n. f. Activité spontanée propre aux êtres organisés, qui se manifeste chez tous par les fonctions de nutrition et de reproduction, auxquelles s’ajoutent chez certains êtres les fonctions de relation, et chez l’homme la raison et le libre arbitre …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 8eme edition (1935)

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  • vie — 1. (vie) s. f. 1°   En général, état d activité de la substance organisée, activité qui est commune aux plantes et aux animaux. Chez les plantes, la vie est constituée par deux fonctions, la nutrition et la génération ; chez les animaux, il y a… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

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