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Imprimante

Imprimante à jet dencre Canon.

Les imprimantes ont été conçues dès lapparition des premiers ordinateurs, pour permettre la consultation et la conservation sur support papier des résultats produits par les programmes informatiques. En effet, à lépoque des premiers calculateurs, les écrans nexistaient pas encore et les méthodes de stockage de linformation étaient très rudimentaires et très coûteuses.

Avec le temps, les imprimantes ont énormément évolué dans leur méthode dimpression et de traction du papier, mais également dans leur qualité dimpression, leur encombrement et leur coût.

Linformatisation massive des entreprises, les projets de « dématérialisation », et les économies escomptées par le « zéro papier » nont pas supprimé les imprimantes et lusage du papier comme support dinformation.

Sommaire

Préhistoire des imprimantes à l'ère de la mécanographie

Dans le monde de la mécanographie qui a précédé linformatique, la fonction dimpression était assurée par limprimante incluse dans la tabulatrice. Les premières imprimantes sont introduites par Powers en 1914, et par Hollerith en 1921 (Tabulateur Type III). Il sagissait dimprimantes impact à barres portes caractères permettant dimprimer au départ uniquement des chiffres. Lintroduction dimprimantes à roues, à tambour ou à chaîne va permettre daccroître la vitesse dimpression (150 lignes/minute pour lAN7 de CMB, record qui tient de 1934 à 1951) et surtout dimprimer des caractères alphanumériques (majuscule seulement) à partir de 1931 (Tabulatrice T30 avec imprimante alphanumérique).

La synchronisation correcte entre limprimante et lavancement du papier est assurée à partir de 1933 par les « bandes Caroll », bandes perforées situées de part et d'autre de la liasse d'impression, entraînées par des roues à picots.

Ce nest quavec lémergence de linformatique au début des années 1969 que les imprimantes deviennent des machines périphériques autonomes découplées de la fonction tabulatrice.

Caractéristiques

Il est important de considérer les caractéristiques suivantes dans le choix dune imprimante :

  • la vitesse dimpression : le nombre de pages imprimées par minute ; pour les imprimantes couleur, le nombre de pages imprimées par minute peut varier selon que limpression se fasse en noir et blanc ou en couleur ;
  • la résolution : la précision de limpression ; la précision est mesurée en points par pouce (ppp ou dpi pour dot per inch en anglais) ; pour les imprimantes couleur, la résolution peut varier selon que limpression se fasse en noir et blanc ou en couleur ;
  • le temps de préchauffage : le temps de chauffage de limprimante avant le début de limpression ;
  • la mémoire de limprimante : elle mesure la quantité dinformation en attente dimpression que limprimante peut conserver dans sa mémoire ;
  • le format de papier : la grandeur maximale des feuilles que limprimante peut accepter ;
  • le type dalimentation du papier vierge : les deux principaux types dalimentation sont :
    • lalimentation par bac ou tiroir qui utilise un stockage interne dun grand nombre de feuilles de papier,
    • lalimentation par plateau qui utilise un stockage externe dune petite quantité de feuilles (de 50 à 100) ;
  • les cartouches : elles sont rarement standard ; voir les façons déconomiser sur le coût des cartouches dans la section Stratégie de vente ;
  • linterface : liaison série, port parallèle, USB, Wi-Fi, ethernet/IPv4 (exemple HP Deskjet 6840), ethernet/IPv6[1] ;
  • dautres caractéristiques physiques comme la dimension, le poids et le niveau sonore peuvent aussi être importantes dans certains cas.

Mode d'impression

Mode Recto-Verso (ou duplex)

Le mode recto-verso, appelé aussi mode duplex, permet dimprimer sur les deux côtés dune feuille. La désignation « mode simplex » est parfois utilisé pour imprimer sur une seule face. Il existe le mode recto-verso manuel et le mode recto-verso automatique. Le mode manuel consiste à repositionner le papier de la manière indiquée pour imprimer sur le second côté. Le mode automatique na besoin daucune manipulation mais dépend des capacités de limprimante, il nest donc pas valable sur toutes les imprimantes. Il existe également les dénominations Tumble et NoTumble, elles correspondent respectivement, à imprimer en recto-verso de manière à obtenir une lecture en tournant les pages comme un bloc-notes, et comme un livre normal.

Mode livret

Il permet dimprimer en recto-verso et de manière à ce que chaque côté dune feuille contienne deux pages. (Une illustration serait la bienvenue)

Stratégie de vente

Actuellement, les imprimantes grand public sont vendues à un prix proche, voire inférieur, à celui des cartouches. La marge bénéficiaire est donc faite sur les cartouches. Pour fidéliser (ou enchaîner) les clients, toutes les imprimantes utilisent des cartouches différentes (absence de standard).

Il existe deux façons de déjouer cette stratégie et de réduire ses coûts dimpression :

  • Comme cest le cas dans lindustrie pharmaceutique avec les médicaments génériques, il est possible de se procurer des cartouches compatibles à environ 98 % du prix des cartouches dorigine. Cependant, certaines imprimantes sont dotées dun dispositif électronique bloquant limprimante en cas de détection de cartouche ne provenant pas du manufacturier dorigine[réfnécessaire].
  • Pour ceux qui sont patients et un peu bricoleurs, il est possible de remplir dencre certaines cartouches et de réaliser ainsi une économie denviron 80 % par rapport au prix dune cartouche provenant du manufacturier. Une protection invitée par les fabricants est déquiper les cartouches de puces électronique donnant le niveau dencre de la cartouche. Une fois que la puce décide que la cartouche est vide, limprimante refuse dutiliser cette cartouche qui ne peut donc plus être remplie manuellement[2].

En 2002, le Parlement européen sest opposé à ces pratiques car elles sont anti-écologiques[3]. Extrait :

Le Parlement sest employé avec force en faveur de la promotion des techniques de réutilisation et de recyclage, orientation qui, à lévidence, soppose aux pratiques de certains fabricants, qui intègrent divers dispositifs électroniques (« puces intelligentes ») ayant pour effet dempêcher la revalorisation ou le recyclage des équipements. Par exemple, des cartouches à jet dencre destinées aux imprimantes ont été munies de ces dispositifs, de sorte quil soit impossible de les recharger. Afin de faire barrage à ces pratiques, le texte de la directive comporte un nouvel article prévoyant que, dès le stade de la production des appareils, une plus grande facilité de démontage et de recyclage doit être recherchée. En particulier, les dispositifs techniques empêchant la valorisation des équipements usagés devraient être évités.

Une filière de recyclage des cartouches dimprimantes usagées se met en place. Il est possible de collecter ses cartouches usagées via des associations ou des entreprises spécialisées

Techniques d'impression

Les imprimantes peuvent être classées en deux catégories distinctes selon quelles utilisent une frappe mécanique (imprimante impact) ou non (imprimante non-impact ou NIP).

Imprimante Impact

Imprimante à marteaux ou Imprimante à chaîne

Utilisé surtout sur les gros ordinateurs centraux, leur mécanisme dimpression consistait en une chaîne sur laquelle étaient fixés tous les caractères imprimables. Cette chaîne, entraînée par deux axes - telle une chaîne de vélo - était constamment en mouvement rapide au-dessus de la ligne à imprimer. Le long du parcours de la chaîne étaient disposés des marteaux (autant que de nombre de caractères par ligne - par exemple 132). Au passage du caractère à imprimer, le marteau de la colonne concernée le frappait pour limprimer sur la page. Ce système dimpression était assez rapide (il existait dailleurs des imprimantes qui contenaient toute une série de chaînes les unes au-dessous des autres, ce qui permettait dimprimer une page entière dun seul coup). Mais le jeu de caractères était limité, et bien entendu, il nétait pas question de changer de police rapidement, ou dimprimer des graphiques. Par ailleurs ces imprimantes étaient extrêmement bruyantes (elles existent encore à lheure actuelle (2008) par exemple pour les remises de chèques).

Imprimante à aiguilles ou Imprimante matricielle

Sur les imprimantes à aiguilles, la tête dimpression est constituée dune série daiguilles, alignées verticalement de façon à couvrir la hauteur dune ligne de texte et propulsée par des électroaimants. Le nombre daiguilles peut varier dune imprimante à lautre (de 9 à 32 en général), la qualité dimpression est proportionnelle au nombre daiguilles. Cette tête se déplace le long de la ligne à imprimer.

Lencre est fournie par un ruban encreur, similaire aux rubans de machines à écrire (tissu imprégné dencre), qui circule en boucle entre la tête dimpression et la feuille de papier. Chaque aiguille permet dimprimer un minuscule point sur la feuille ; chaque caractère est donc constitué de multiples points.

Cette technologie permet dimprimer sur des liasses carbonées permettant davoir un double immédiat du document. Elle reste donc utilisée à cette fin dans certaines entreprises.

Imprimante à roue ou Imprimante à marguerite

Inspirée des machines à écrire, la tête dimpression est constituée dune rosace, à la périphérie de laquelle sont fixés les différents caractères imprimables, tels les pétales dune margueriteCette rosace tourne sur un axe motorisé. Le système se déplace le long de la ligne à imprimer.

Pour chaque caractère à imprimer, la rosace effectue une rotation pour présenter le caractère demandé devant un marteau, lequel frappe le caractère sur la page, au travers dun ruban encreur. Ce système est assez lent et ne présente quun jeu de caractères restreint. Il est cependant possible de changer la police en changeant la marguerite.

Une variante, créée à lorigine par IBM, comporte une sphère à la place de la marguerite.

Imprimante à tulipe

Dérivée de limprimante à marguerite, limprimante à tulipe utilise une roue dont les « pétales » auraient été pliés à 390°. Il sensuit une plus grande compacité de lensemble et la possibilité de mettre 12 caractères au bout de chaque pétale (un seul sur une marguerite), le passage de lun à lautre des caractères dun même pétale se faisant par montée et descente de la tête dimpression. Comparativement à la marguerite, limpression avec une tulipe est plus rapide et le nombre de caractères par roue est plus important. Comme pour la marguerite, il est possible de remplacer la tulipe en cas de casse ou simplement pour changer de type de caractère.

Ce système marque la fin de lévolution des imprimantes impact qui seront supplantées à partir de 2006 par larrivée des imprimantes non-impact.

Imprimante Non-Impact

Imprimante à tête thermique

Ce mode de thermo-impression nécessite un film sensible à la chaleur. Les graphiques venant du RIP[Quoi ?] sont transférés sur le film qui se déplace devant une rangée (la laize du film) de minuscules résistances électriques chauffantes. Lavantage de ce type de flashage thermique équivalent au CTF[Quoi ?] « argentique », cest déviter toutes les chimies et leurs éliminations.

Thermique direct (économique)

Ce mode dimpression nécessite un papier sensible à la chaleur. Le texte et les graphiques sont transférés sur le papier qui se déplace devant une rangée (la largeur du papier) de minuscules résistances électriques chauffantes. Ce procédé présente plusieurs inconvénients :

  • la nécessité dutiliser un papier spécifique et assez coûteux
  • une mauvaise conservation. Exposé à la chaleur (par exemple : le soleil derrière une vitre), le papier noircit de même quil reste sensible à la rayure, mais même à labri de la chaleur après plusieurs mois le papier jaunit et les impressions disparaissent.

A contrario, le fait de ne pas utiliser de réservoir dencre ou de film dencrage fait que le système est simple à mettre en œuvre. Ce type dimpression est très présent dans les télécopieurs mais aussi sur les distributeurs de billets, les balances des supermarchés, la billetterie informatisée, etc.

Transfert Thermique (haute qualité)

Comme pour le thermique direct, on retrouve une tête dimpression constituée dune série de petites résistances chauffantes. Ici, ce nest pas un papier spécial qui est utilisé mais un film dencrage sensible à la chaleur. Au moment de limpression lencre passe intégralement sur le support et le ruban nest donc utilisable quune seule fois (voir toutefois lapplication ticket qui utilisait un ruban spécial multipasse). Le film dimpression est habituellement noir mais peut être décliné en une multitude de teintes. Il existe même des rubans bicolores (impression en rouge et noir) et une technique, désormais abandonnée, utilisait des rubans tri ou quadrichromie.

La gamme des supports imprimables est grande puisque lon peut imprimer sur des papiers mats ou brillants, des films demballage, des textiles, etc.

Les diverses applications sont les suivantes :

  • Étiquetage - impression de textes, logos, code-barres)
  • POP (print over packaging) - emballage. Dans ce cas limpression peut se faire en deux temps, un premier transfert sur un film spécial puis un deuxième sur lobjet en question (si le premier transfert se fait à plat, lobjet peut présenter un relief, la deuxième impression venant épouser les formes de celui-ci).
  • Ticket - limpression de tickets dembarquement (ferroviaire, aérien) utilisait des cassettes à ruban transfert thermique dit multi-passe avec lesquelles il était possible dimprimer jusquà 6 ou 7 fois au même endroit, abaissant de ce fait le coût de limpression mais ce au détriment de la qualité (critère moins important pour ce type dusage).
  • Fax - certains télécopieurs utilisent une impression de type transfert thermique ce qui permet lobtention de documents pouvant être archivés (ce qui nest pas le cas avec le thermique direct).

À lexception des impressions de tickets, ce type dimpression est de grande qualité, au prix dun coût de revient assez élevé et dune vitesse assez faible, mais dans un grand silence. Elle est réservée à des applications industrielles et nest pas proposée au grand public à lexception de quelques télécopieurs.

Imprimante à sublimation

Article détaillé : Imprimante à sublimation.

Par définition, la sublimation, représente le passage direct dun corps de létat solide à létat gazeux. Dans une imprimante à sublimation thermique, la cire pigmentée remplace lencre. Elle est chauffée à près de 200 °C par des microrésistances réparties sur la tête dimpression. Elle passe ainsi instantanément de létat solide à létat gazeux puis, projetée sur la feuille, elle refroidit à son contact et redevient solide. Lintérêt dun tel procédé, cest quil exploite les propriétés de transparence de la cire. Avec la sublimation thermique, léquation est simple : un point de couleur sur limage numérique correspond à un point de couleur sur la photo imprimée. Ainsi, pour imprimer un point dune couleur donnée, limprimante superpose trois couches de cire de densité variable (jaune, magenta et cyan) qui vont ensemble composer la teinte recherchée, dans une palette de 16,7 millions de couleurs. Contrairement aux impressions à jet dencre qui affichent des résolutions de seulement 300 points par pouce (ppp), les imprimantes a sublimation thermique peuvent atteindre une définition allant jusquà 9 600 × 2 400 ppp. La différence réside dans le fait que la technologie jet dencre ne fait que reproduire par effet optique un point de la couleur recherché alors que dans limpression par sublimation un point de couleur a imprimer égale un point de couleur imprimé. Limage numérique correspond en fait à une nuée de points de couleur sur la photo imprimée. Cette tricherie optique, utilisée par les imprimantes à jet dencre ou laser, est parfois visible à lœil nu, sous forme de trame ou de points apparents ; un défaut absent des impressions par sublimation thermique. Par ailleurs, les photos obtenues par sublimation ne souffrent daucunes bavures, le passage direct de la cire de létat solide à létat gazeux puis, inversement, du gazeux au solide, permettant déviter ce problème. Seul inconvénient de cette technologie : limpossibilité dobtenir un noir bien net. La couleur noire est obtenue de par superposition des trois couleurs en densité maximale. Ce type dimpression est donc inadapté aux impressions en noir et blanc.

Imprimante laser

Article détaillé : Imprimante laser.

Sur ce système, lencre se présente sous la forme dune poudre extrêmement fine, le toner. Lors de limpression, un laser dessine sur un tambour photo-sensible rotatif la page à imprimer, un dispositif électrique polarisant en fait une image magnétique. Sur ce tambour, lencre en poudre polarisée inversement vient alors se répartir, nadhérant quaux zones marquées par le laser. Une feuille vierge, passe entre le tambour et une grille elle même chargée électriquement, est appliquée au tambour encré, récupérant lencre. La fixation de lencre sur la feuille se fait ensuite par chauffage et compression de la feuille encrée dans un four thermique.

Cette technique, bien que sophistiquée, permet une impression rapide (non plus ligne par ligne, mais page par page) très fine et très souple (impression de tous types de textes, de graphismes, de photos…) avec une qualité irréprochable pour le noir et blanc. Cependant, elle est peu adaptée aux niveaux de gris, et de ce fait, à limpression en couleur. Les évolutions technologiques et des techniques du début du XXIe siècle ont permis dadapter la couleur à ce système dimpression.

Limprimante laser permet dobtenir des tirages papier de qualité, à faible coût et avec une vitesse dimpression élevée. Le coût dacquisition dune imprimante laser est en chute libre depuis quelque années (exemple : ml 1640 de Samsung à 39 euros).

Cette technologie dimpression est directement dérivée de celle utilisée autrefois dans les photocopieurs. À cela près quauparavant, cest la lumière réfléchie par la page à dupliquer qui déchargeait le tambour. De nos jours[Quand ?], la grande majorité des photocopieurs sont en fait des imprimantes laser surmontées dun scanner et sont utilisés comme imprimante.

Autrefois[Quand ?], de lozone se dégageait en quantité au cours de limpression. En cause le système qui charge électriquement le papier. À lorigine, cétait un « corona », fil conducteur sous tension élevé placé à distance de la feuille de papier. Le corona faisait réagir loxygène en le transformant en ozone. Les imprimantes étaient alors dotées dun filtre piège à ozone, pas toujours remplacé, nayant pas dincidence sur la qualité des impressions. Ce défaut de maintenance pouvait poser problème surtout dans les locaux mal ventilés, lozone sy accumulant. Les imprimantes actuelles ne produisent quasiment plus dozone[réfsouhaitée]. En effet, à partir de 1992, le corona a été remplacé par un rouleau souple et conducteur nommé rouleau de transfert, directement en contact avec le papier.

Imprimantes laser couleur

On distingue en fait deux technologies pour les imprimantes laser en couleurs : « carrousel » (quatre passages) ou « tandem » (monopasse).

  • carrousel : Avec la technologie carrousel, limprimante effectue quatre passages pour imprimer un document (un par couleur primaire et un pour le noir, ce qui fait que limpression est en théorie quatre fois moins rapide en couleur quen noir).
  • tandem : Une imprimante laser exploitant la technologie « tandem » dépose chaque couleur en un seul passage, les toners étant disposés parallèlement. Les sorties sont aussi rapides en noir quen couleur. Cette technologie a toutefois un prix de revient plus élevé, la mécanique étant plus complexe. Elle était donc, jusquà il y a peu, réservée en principe aux imprimantes laser couleur de milieu ou de haut de gamme. Depuis 2005, de plus en plus de marques proposent des modèles « tandem » dès lentrée de gamme.

Certains modèles américains impriment systématiquement leur numéro de série sous forme de points colorés invisibles à lœil nu et permettant ainsi de retrouver lorigine dune reproduction et déviter les contrefaçons.[réfsouhaitée]

Imprimante à DEL

Article détaillé : Imprimante à DEL.

Dune technologie similaire aux imprimantes laser, les imprimantes à DEL (Diodes Électroluminescente ou LED en anglais), utilisaient une barrette de DEL pour insoler le tambour photo-sensible. Comparativement aux imprimantes laser, le coût de mise en œuvre était plus faible, a contrario, la finesse ne dépassait pas les 300 points par pouce (ppp) ce qui, à terme, a fait que cette technologie a été abandonnée par la plupart des marques (les imprimantes laser atteignent désormais les 1 200 ppp, mouvement suivi depuis par les marques produisant encore des imprimantes à DEL).

Imprimante à jet d'encre

Article détaillé : Imprimante à jet dencre.

Les têtes dimpressions jet dencre utilisent de lencre liquide contenue dans un réservoir dite cartouche dencre. La tête proprement dite est percée de fins canaux remplis dencre, et un système piézo-électrique ou de chauffage électrique produit des variations de pression qui expulsent des gouttelettes sur la feuille, formant des points.

Comme avec les têtes à aiguilles, les caractères sont formés par des concentrations de points, et limpression se fait donc ligne par ligne. Néanmoins, la finesse de ces gouttelettes est contrôlable, et la technologie permet un mélange des couleurs, si bien que la plupart des imprimantes jet dencre récentes permettent des impressions « qualité photo ».

Imprimante Magnétographique

Ces imprimantes utilisent de lencre noire magnétique. Elles impriment uniquement en noir et blanc. Les informations sont enregistrées sur un tambour magnétique (un gros cylindre métallique). Chaque point est placé magnétiquement sur le tambour grâce à des têtes décriture. À ce stade, il ny a rien sur le substrat. Ensuite, lencre à particule magnétique est attirée sur le substrat par le tambour. Le substrat passe donc à proximité du tambour et du toner. Ensuite, lencre est fixée au substrat par un flash qui la fond à 50 °C. Lencre est définitivement fixée sur le substrat.

Lavantage de ce mode dimpression est la diversité des substrats utilisables. Ces imprimantes impriment sur du papier (couché ou non), du plastique, du carton plastifié, et elles peuvent également imprimer sur plusieurs couches de papier, sans utiliser la technique classique du carbone. Une substance chimique permet de reporter le motif dimpression sur des couches inférieures.

La qualité dimpression peut monter jusquà 600 ppp. La vitesse peut atteindre 150 m/min. Sachant que plus de 70 % de la surface du cylindre peut être changée à chaque passage, ces imprimantes sont loutil ultime pour imprimer des livres, des factures, et tous autres documents dont les pages ne sont pas identiques.

Avec un système adapté, deux machines peuvent imprimer recto-verso, lun à la suite de lautre. On peut alors doubler la capacité dimpression en pages imprimées par minute (soit plus de 2 000 pages A4/min.).

Cest BULL qui développa ce procédé dans les années 1960 avec sa gamme dimprimantes Matilde (6060, 6080…) à Belfort et cest aujourdhui NIPSON qui poursuit ses avancées.

Méthodes de traction du papier

Le papier a longtemps été guidé dans limprimante par ce que lon appelait les caroles - une bande de papier perforé de gros trous réguliers qui couraient à droite et à gauche de la feuille. Des roues dentées venaient semboîter dans ces trous pour faire avancer ou reculer le papier tout en la maintenant bien dans laxe de limpression.
Cette bande était prédécoupée, pour être plus facilement détachée après limpression. Les inconvénients de cette solution sont :

  • lobligation dutiliser du papier spécial (papier continu, dans lequel sont prédécoupées les feuilles et les caroles) ;
  • le cadrage du papier était souvent délicat.

A contrario, on obtenait une liasse de plusieurs pages dun seul tenant. Néanmoins cela navait véritablement de sens que pour les professionnels et était sans intérêt pour le grand public.

Depuis lapparition des premières imprimantes à laser, le papier à caroles a petit à petit disparu : la traction du papier se fait dorénavant par des rouleaux qui enserrent et guident le papier tout au long de son chemin dans limprimante. Néanmoins, si cette méthode permet lutilisation de papier normal, elle ne garantit pas toujours un cadrage parfait du papier, et est plus sujette aux bourrages.

Langage d'impression

Chaque imprimante utilise un langage pour permettre à lordinateur de communiquer avec elle. Les imprimantes à aiguilles ont longtemps utilisé un langage codant en réalité une succession de pixels binaires sur une matrice rectangulaire 8×8 ou 8×16. Au cours des années 1970, la société Hewlett-Packard a mis au point un langage interprété structuré en commandes, le Hewlett-Packard Graphics Language, ou HP-GL. Avec ce langage, un fichier dessin était pour la première fois un fichier formaté (et non plus binaire), quun utilisateur averti pouvait modifier avec un éditeur, sans passer par un programme de dessin ou un langage graphique avec un pilote spécifique.

Ce langage était encore utilisé pour les premières imprimantes laser de ce fabricant à la fin des années 1980 (ce qui prouve la cohérence et la pertinence de sa conception initiale), mais fut rapidement amélioré à partir de ce moment (1989), compte tenu de lémergence (et bientôt de la quasi-suprématie) de PostScript : cette amélioration déboucha sur HP-GL II. Ce dernier langage comportait la possibilité, comme son rival dAdobe Systems, de créer des sous-programmes, et intégrait lalgorithme du peintre pour la détermination des surfaces cachées, mais il était bridé en termes dévolution car trop lié à un fabricant. En particulier, il nintégrait que les polices disponibles sur les imprimantes Hewlett-Packard.

Cest pour rompre cette limitation que Hewlett-Packard créa le langage PCL5, aujourdhui le plus fréquemment utilisé.

Le langage PostScript de la société Adobe (1987) sétait trouvé demblée adapté aux possibilités des imprimantes laser, et, quoique langage propriétaire[4] jusquen 1992, il simposa au cours de ces années comme le standard quil est devenu depuis.

Article détaillé : Format dimpression.

Constructeurs d'imprimantes

Voir aussi

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Voir « imprimante » sur le Wiktionnaire.

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Articles connexes

Notes et références

  1. Imprimante HP Color LaserJet série 3000 - consommables, accessoires et autres
  2. (en) The chipset reset page. Mis en ligne le 24 mars 2001, consulté le 21 juillet 2009 : Site expliquant comment tromper la protection pour limprimante Epson 1270
  3. Rapport A5-0438/2002, Parlement européen. Mis en ligne le 5 décembre 2002, consulté le 21 juillet 2009
  4. Cest-à-dire que les fabricants dimprimantes devaient verser une redevance à léditeur Adobe pour pouvoir afficher que leur matériel était capable dinterpréter des commandes PostScript.
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