Telecopieur

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Un télécopieur ou téléfax, plus couramment appelé « fax », est un appareil électronique qui convertit l'image de documents en impulsions électriques pour les transmettre à un destinataire.

Télécopieur Philips

Sommaire

Histoire

Le premier essai de fax est réalisé en 1842 par l'inventeur franco-suisse Puthomme. Il dépose la demande de brevet le 27 mai 1843 pour la transmission de documents écrits utilisant le réseau télégraphique, ceci avant l'invention du téléphone et du bélinographe d’Édouard Belin. Il utilise sa connaissance des pendules électriques pour produire des mouvements de balayage de va et vient ligne par ligne. Le premier fax ou Pantélégraphe est vendu en 1861 par Giovanni Caselli avant même l'invention d'un téléphone utilisable (4 800 dépêches entre Paris et Lyon en 1866).

Le docteur Arthur Korn, un Allemand, effectue le premier transfert de photographies par le téléphone en 1902.

Édouard Belin perfectionna ce procédé en 1907 avec son bélinographe.

  • 1910 : Korn réunit Berlin, Paris et Londres par « Fax ».
  • 1922 : Premier système pour un service de Fax par AT&T.
  • 1927 : NEC transmet les images du couronnement de l'empereur du Japon.
  • 1931 : Ouverture du premier service français de transmission de photographies par Bélinographe.
  • 1936 : NEC transmet les images des jeux de Berlin.
  • 1942 : La poste du Troisième Reich utilise le Fax pour les télégrammes.
  • 1943 : Première autorisation pour une utilisation privée de Fax.
  • 1965 : La firme allemande du Docteur HELL produit le premier Fax haute vitesse avec une transmission électrostatique.
  • 1966 : Rank Xerox développe le LDX1 qui pouvait transmettre une page A4 en 4 sec. au moyen de 32 lignes téléphoniques.
  • 1970 : Le premier fax « numérique » est proposé par Ricoh.
  • 1971 : Premier fax à technologie laser.
  • 1972 : Rank Xerox ouvre le marché du fax en Allemagne (TC400).
  • 1976 : Le CCITT publie les recommandations Groupe 1 et Groupe 2
  • 1979 : La Deutsche Bundespost ouvre un service Fax Groupe 3.
  • 1980 : Le CCITT publie les recommandations Groupe 3.
  • 1986 : Le CCITT publie les recommandations Groupe 4, classe 1.
  • 1988 : Allemagne 198 000 lignes fax. Monde 7,5 millions d'utilisateurs.
  • 1989 : En France, premières installations de Fax G4 sur NUMERIS.
  • 1990 : En France, plus de 350 000 fax en service.
  • 1991 : En France, plus de 200 000 fax vendus, apparition des premiers fax laser papier normal agréés.
  • 1992 : En France, 290 000 fax vendus, parc supérieur à 1 million. Plus de 25 millions de fax en service dans le monde. Développement du marché des fax papier normal (laser et jet d'encre), des PHONEFAX et des fax personnels.
  • 1993 :
    • France : 323 000 Fax vendus, parc entre 1,2 et 1,5 million.
    • Europe : Marché de 2 millions de fax, parc entre 7 et 8 millions
    • Monde : Plus de 32 millions de fax en service. Développement du marché des fax personnels multi-fonctions.
  • 1995 : PHONEFAX multi-fonction papier normal (transfert thermique) par SAGEM.

Classifications des télécopieurs

Groupe 1 : télécopieurs analogiques de faible résolution, à peu près inexistant aujourd'hui. Technique de transmission = modulation de fréquence.

Groupe 2 : télécopieurs analogiques de faible résolution. Technique de transmission = modulation d'amplitude. Pris en compte par quelques appareils G.3 (tendance forte à l'abandon).

Groupe 3 : télécopieurs « numériques » sur réseau analogique de bonne résolution (200x196 pts/pouce). Constitue la quasi totalité du parc mondial actuel.

Groupe 4 : télécopieurs « numériques » utilisant le réseau RNIS à 64 Kbits/sec. (NUMERIS en France). Qualité photocopie numérique (400×400 points/pouce).

Nota Bene : Depuis 1989, les constructeurs ne prennent plus en compte la compatibilité G.2, sauf dans quelques pays.

Principes

Les données transitent via une ligne téléphonique ou une liaison spécialisée pour être récupérées par un autre télécopieur, un ordinateur, un téléphone cellulaire, etc. Ce dernier transforme alors ces impulsions en les transcrivant en mémoire ou sur papier. Ce résultat s'appelle une télécopie ou, passé dans le langage courant, un fax (du latin fac simile et non d'origine anglo-saxonne). Un télécopieur peut faire aussi office de téléphone, particulièrement sur les petits modèles qui sont parfois équipés de combinés téléphoniques.

Codage, Décodage des pages (T4, T6, T8x)

Recommandation T4 (1980, 1984, 1988) : Normalisation des Télécopieurs du GROUPE 3 pour la transmission de documents.

Recommandation T6 (1984, 1988) : Schémas de codage et fonctions de commande de codage de la télécopie pour les télécopieurs de GROUPE 4.

Recommandation T81 (1992) : Schémas de codage et fonctions de commande de codage de la télécopie pour les images en niveaux de gris (monochrome ou en couleurs) avec perte d’information (JPEG).

Recommandation T82 (1992) : Schémas de codage et fonctions de commande de codage de la télécopie pour les images multi-plans binaires (monochrome ou en couleurs) sans perte d’information (JBIG).

Ces Recommandations constituent les standards de codage et décodage d'images pour les Fax G.3 (RTC analogique) et G.4 (RNIS). Elles décrivent des algorithmes de compression des données destinés à minimiser le débit des informations binaires transmises en ligne.

Pour T4 et T6, les règles de codage sont adaptées aux images « raster » (bitmap), noir et blanc, dans lesquelles l'information significative est en noir sur fond blanc. De plus, elles sont optimisées pour des textes, aussi bien en caractères latins que « kanji » (japonais) et des documents peu denses. L'excellente reproduction des textes japonais kanji, comparée aux possibilités des autres moyens de transmission (Télex, Télétex, Informatique, …), explique le succès et le développement des moyens de communication Fax au Japon, puis dans le reste du monde.

Pour T81, le codage est adapté aux images « raster » (bitmap), avec plusieurs plans de couleurs et 8 bits par point dans chacun de ces plans. De plus, elle est optimisée pour de la photographie. Ce codage est identique à celui de la norme ISO 10918-1 (JPEG pour Joint Photo Expert Group).

Pour T82, le codage est adapté aux images « raster » (bitmap), avec plusieurs plans de couleurs et 1 bit par point dans chacun de ces plans. De plus, elle est optimisée pour des textes, aussi bien en caractères latins que « kanji » (japonais), des documents peu denses et des photographies déjà tramées. Ce codage est identique à celui de la norme ISO 11544 (JBIG pour Joint Bi-level Image Group).

Les pages sont analysées ligne par ligne, de gauche à droite et de haut en bas (pas de codage « vectorisé »). La résolution en finesse d'analyse, pour les fax G.3, est de 8 pts/mm en horizontal (1 728 points pour 8,5″ = 216 mm) et de 3,85 ou 7,7 lignes/mm (mode normal ou mode fin). Dans chaque ligne, on considère les plages dont les pixels contigus sont de même nature (noir ou blanc). Les lignes sont supposées commencer par une plage blanche, qui peut être de longueur nulle.

Le protocole T30 de base, utilisé pour la transmission, n'offrant pas de possibilité de correction des erreurs (sauf en mode ECM), un code FDL (Fin De Ligne) permet de se resynchroniser en cas d'erreur. De même, T30 n'offrant pas de régulation de flux, Il y a possibilité de bourrage ligne par ligne pour garantir un temps minimum de transmission lié à la vitesse de l'impression sur le récepteur (0, 5, 10, 20, 40 ms).


Lois de Codage Fax (T4,T6) MH : Modified HUFFMAN - codage monodimensionnel qui exploite les redondances horizontales de l'image.

Chaque plage, noire ou blanche, est codée par un mot dont le nombre de bits est d'autant plus petit que la probabilité d'occurrence d'une plage de cette longueur et de cette nature est grande. Les tables 1 et 2 de T4, établies après de nombreuses statistiques, précisent les divers codes possibles.

MR : Modified READ - codage bidimensionnel qui exploite les corrélations entre deux lignes adjacentes d'une image. (de l'ordre de 16 KB. pour un document A4 de 250 KB. bitmap) La 1re ligne est codée selon le principe du codage MH, la ligne suivante est codée par référence à la ligne précédente… Chaque plage est codée par référence à la plage de la ligne précédente en donnant le décalage horizontal de sa position de début et de fin. S'il est faible (<3 pixels), il est codé par un mot approprié, sinon on repasse en codage monodimensionnel. Ainsi, une ligne blanche suivant une autre ligne blanche est codée en un seul bit à 1. (voir table 3/T4 pour les codes). Le MR se recale en monodimensionnel tous les 0,5 mm pour resynchroniser en cas d'erreur de transmission. Les FDL introduisent des lignes avec un codage mono ou bi-dimensionnel. La perte de document induite du codage MR, en cas d'erreur de transmission est donc de 0,5 mm maximum.

MMR : (codage T6 utilisé en G.4 et optionnel en G.3) plus performant, car il ne repasse jamais en codage monodirectionnel. (de l'ordre de 10 KB. pour un document A4 de 250 KB. bitmap, soit de l'ordre de 9 secondes/page à 9 600 bits/sec.) Il implique T30 mode ECM (Fax G.3) ou protocole X25 niveau 2 sur NUMERIS (Fax G.4), ou tout autre protocole error free. Il ne prévoit pas de bourrage ligne et implique donc un protocole avec régulation de flux (X25 Niv 2) ou emploi d'une mémoire. Lois de Codage Fax (T81,T82)


JPEG : Codage bidimensionnel qui exploite les caractéristiques de perception de l’œil humain : peu de nuances dans les détails et de la nuance dans les plages uniformes.

L’image est décomposée en plusieurs composantes de couleurs. Pour chacune des composantes (aux résolutions pouvant être différentes), l’image est découpée en zones de 8x8 points. Chaque matrice (8×8) se voit appliquer une transformation espace / fréquence (FDCT : Forward Discrete Cosinus Transform), puis une quantification non uniforme et enfin un codage entropique (Huffman).

Une image en couleurs peut être comprimée pour passer avec une qualité acceptable de 24 b/pixel à 1 ou 2 b/pixel. Pour une image monochrome, cette même qualité est obtenue en passant de 8 b/pixel à 0,75 b/pixel.


JBIG : Codage bidimensionnel qui exploite les corrélations dans les images binaires.

Les corrélations sont exploitées entre les différents niveaux de résolutions auxquels l’image est analysée et avec des motifs (point faible de T4/T6).

Transmission des informations (T30)

Recommandation T30 du CCITT (1968, 1976, 1980, 1984, 1988, puis en continu) :

Procédures pour la transmission de documents par télécopie sur le réseau téléphonique public commuté.

Elle définit l'ensemble des procédures (protocole) de transmission numérique de la télécopie. Il s'agit d'un protocole half duplex, très robuste, utilisable sur des liaisons téléphoniques de qualité variable. Il s'adapte en faisant varier la vitesse et la modulation de la transmission. De même, il s'adapte à des distances très grandes en acceptant des délais jusqu'à 2 sauts de satellite.

Il définit la succession d'événements se produisant au cours d'une communication et les diverses commandes échangées.

- Échange des numéros de téléphone et des identifiants des stations en présence.

- Définition des rôles (émission, réception ou relève).

- Négociation des capacités et caractéristiques de transmission.

- Évaluation de la qualité de la ligne et choix d'un débit de transmission convenable.

- Émission de chaque page, contrôle de qualité par le récepteur et acquittement.

- Renégociation éventuelle de vitesse, mode ou format entre chaque page.

- Protocole de rejet et répétition sélective des trames erronées en procédure optionnelle de correction d'erreur (ECM). Transmission des Informations (T30)

Bien que ne répondant pas exactement au découpage en couches du modèle OSI, il couvre les principales fonctionnalités des couches 2 à 5.

Couche 2 : Pas de mécanisme de répétition en cas d'erreur de transmission des pages du document (sauf mode ECM). Pas de régulation de flux entre les terminaux. Tramage HDLC pour le signalisation et le mode ECM.

Couche 3 : Sans réel objet, puisque protocole de bout en bout entre deux terminaux.

Couche 4 et 5 : T30 incorpore tous les mécanismes de négociation de bout en bout d'une couche SESSION, soit :

-- Négociation des paramètres usager applicatifs : résolution, largeur, longueur des pages, types de codage, bourrage… -- Négociation des paramètres de session : vitesses et modulations, type de handshake, mode ECM, taille des trames… -- Découpage en différentes activités : Négociations de début de communication, transmission des pages du document, négociations interpages, inversion du sens de transmission, fin de communication.

On peut considérer que T4 couvre les couches 6 et 7 du modèle OSI.

Pour les détails, voir les Recommandations T4,T6 et T30 du CCITT. LIVRE BLEU TOME VII - Fascicule VII.3, notamment pour T30 : - figures 1,6,7,8 et 9/T30, - § 5.2 schéma des opérations et tableau 2/T30, - ANNEXE A pour l'ECM, - ANNEXE U pour les exemples. Prise en compte de la couleur

Valeur juridique de la Télécopie

À l'heure où la télécopie est le moyen de communication le plus banalisé qui soit, se pose le problème de sa force probatoire. En termes de droit, la télécopie ne constitue pas un écrit : elle ne peut donc avoir valeur de preuve aux yeux de la loi. Le régime Français de la preuve repose essentiellement sur « l'écrit », c'est-à-dire un original sur papier. Une télécopie constitue au mieux un « élément de preuve », un « indice », une « présomption », etc. Les arguments de contestation ne manquent pas, puisque les dates et heures de transmission, les mentions sur l'accusé de réception, le contenu même des documents sont autant d'éléments falsifiables.

Sur le principe, elle est admise comme élément de preuve, parmi d'autres, chaque fois qu'aucun formalisme particulier n'est exigé par la loi et lorsque les personnes en cause bénéficient de la liberté d'apporter la preuve de leurs échanges par tous les moyens.

C'est le cas lorsqu'il s'agit d'échanges commerciaux dont la valeur est inférieure à 5 000 FF, ou si les parties ont convenu de recourir à ce moyen d'échange d'informations. Ce n'est absolument plus le cas lorsque le droit impose un certain formalisme juridique : procès-verbaux d'assemblée, documents comptables, documents officiels, contrats…

Par ailleurs, si le Code Civil admet dans certains cas la possibilité de produire une simple « copie » de l'original, il exige que celle-ci soit « non seulement fidèle, mais aussi durable ». Sera réputée durable « toute reproduction indélébile de l'original qui entraîne une modification irréversible du support » (Article 1348 du Code Civil). La précarité de l'impression thermique constitue donc en soi un obstacle à l'admission de la preuve par télécopie. Ceci est moins évident avec les technologies d'impression sur papier normal (laser ou jet d'encre).

Tant que les terminaux eux-mêmes établiront les certificats d'émission et de réception, sans certification par un central extérieur « tiers », la télécopie n'aura pas la force probatoire du télex.

Évolution

Grands consommateurs de papier et d'encre en poudre, les télécopieurs physiques sont de plus en plus remplacés par des solutions de fax par internet dites « messagerie télécopieur », qui envoient et reçoivent les télécopies sous forme de courriel avec une pièce jointe. Une autre solution utilisée en entreprise est de brancher la ligne du télécopieur sur un ordinateur via un modem. Cette installation permet de dématérialiser complètement le papier tout en permettant en parallèle un usage normal de l'ordinateur.

Article détaillé : Fax Internet.

Voir aussi

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